1816. Les origines de la Société de Marie
F. *
03/Nov/2010
 l'occasion du 150 anniversaire de l'engagement des
premiers aspirants maristes aux pieds de
Notre-Dame de Fourvière.
Le 150ième anniversaire de notre Institut portera nos esprits à contempler les voies, combien mystérieuses, par lesquelles le Seigneur guida les premiers pas de la naissante Société de Marie.
Cette année, 1966, nous rappelle la date du 23 juillet 1816, jour où un groupe de douze fervents séminaristes de Lyon montait à Notre-Dame de Fourvière, au lendemain de l'ordination de la plupart d'entre eux, assistait à la messe célébrée par celui qui semblait être leur chef et directeur, communiait de sa main et signait un engagement solennel déposé ensuite aux pieds de la Vierge. « Nous montâmes, écrit l'un d'eux, Et. Terrai lion, à Notre-Dame de Fourvière, pour nous mettre, nous et notre projet, sous la protection spéciale de Marie. M. Courveille dit seul la messe et je l'assistai. Les autres se contentèrent de communier, parce qu'ils réservaient leur première messe pour leur paroisse. Nous eûmes la dévotion de placer nos noms sur l'autel comme marque de notre dévouement… » (O. M., I, doc. 670).
Rien de plus édifiant que cet engagement plein de ferveur et d'enthousiasme juvénile. Ces jeunes lévites promettent de se consacrer au service de Dieu et des âmes en créant une Société tout entière sous les auspices de Marie.
Nous « …affirmons et manifestons, dit ce document, conservé dans nos archives, que nous avons la sincère intention et la ferme volonté de nous consacrer à l'institution de la très pieuse Congrégation des Maristes… Nous nous dévouons irrévocablement, nous et tout ce que nous avons… à la Société de la bienheureuse Vierge Marie. Cet engagement, nous le contractons… après y avoir mûrement réfléchi, avoir prié et pesé toutes choses devant Dieu, pour la seule gloire de Dieu et l'honneur de Marie… Nous nous dévouons pour cela à toutes les peines, travaux et souffrances, et, s'il le faut, à tous les tourments… ».
Ce jour-là, une grande œuvre venait de naître. Mais que d'intempéries devait endurer ce petit germe avant de devenir un grand arbre!
L'époque. Le milieu.
L'Eglise de France traversait alors une période de renouvellement. Les graves événements qui venaient de s'écouler avaient donné naissance à un monde nouveau où bien des choses se trouvaient transformées. L'Eglise, après avoir terriblement souffert, en sortait revigorée et animée d'un élan extraordinaire de rénovation et d'adaptation. La ferveur était grande. Les vocations sacerdotales et religieuses affluaient nombreuses et excellentes pour la plupart. Les Congrégations disparues dans la tourmente renaissaient et se réorganisaient: Sulpiciens, Oratoriens, Pères de la Foi cherchaient des recrues. Des Congrégations nouvelles voyaient le jour, s'adaptent merveilleusement aux situations nouvelles.
Ce qui est alors vrai pour la France, l'est en particulier pour le diocèse de Lyon. De tous côtés, les jeunes séminaristes sont sollicités par les recruteurs, les réformateurs et les fondateurs, chacun travaillant pro domo sua, ou, comme on dit vulgairement, tirant l'eau à son moulin. L'autorité ecclésiastique s'en méfie et se plaint du zèle indiscret de tant d'éveilleurs de vocations. M. Courbon, par exemple, écrit, en septembre 1814, au Cardinal Fesch, réfugié à Rome: «Ces Messieurs (les Sulpiciens)… enrôlent pour leur compte vos meilleurs sujets élevés à vos frais» (O. M., I, doc. 29). Le Cardinal lui répond, manifestant un vif mécontentement et sa méfiance pour « ces hommes, dit-il, qui veulent devenir prélats et ordinaires d'une partie de mon troupeau» (O. M., I, doc. 29, note 3).
M. Bochard, autre Vicaire Général, écrit de son côté au Cardinal: « Un objet qui paraît mériter une attention particulière, c'est la perte possible de sujets que ne manqueront pas d'enlever les différentes institutions… Votre diocèse, Monseigneur, est une heureuse pépinière… » (O. M., I, doc. 28). Le bon Vicaire Général, qui se sentait, lui aussi, la vocation de fondateur, profite de l'occasion pour s'insinuer adroitement dans l'esprit de Son Eminence et le porter à favoriser ses projets à lui. M. Bochard fondera, en effet, dans la suite, trois groupes religieux (Voir Bull. Vol. 21, p. 593). Le dernier, celui des religieuses de la Sainte Croix, est le seul qui ait survécu. Ces religieuses dirigent de nos jours, dans l'Est de la France, une douzaine d'établissements (Ann. Cath. de France, 1966, p. 806).
Marcellin Champagnat dans ce milieu.
C'est à cette époque et dans ce milieu ardent que se déroulent les étapes de formation du jeune Marcellin Champagnat.
Les documents nous le montrent à Verrières où il est en sixième en 1807-1808, et en cinquième en 1808-1809. Son caractère énergique et tout d'une pièce ne lui a-t-il pas occasionné quelques frottements avec son professeur de sixième? Le document 9 des Origines Maristes nous le laisserait deviner. Il nous apprend d'ailleurs que son professeur était de capacité médiocre. C'était un séminariste de 20 ans…
En 1810, Marcellin est en troisième. Il passa donc de 5"' en 3e. Ce fut peut-être grâce à une mesure générale prise pour tous les séminaristes, afin de bâter leurs études et parer aux menaces qui pesaient sur les petits séminaires. Ceux-ci ne tarderont pas, en effet, à être supprimés (1811) par Napoléon Ier (Cf. O. M., I, p. 145, note 1).
Un cahier de notes de l'époque nous montre que Jean-Marie Vianney se trouvait à Verrières en 1813 et cohabita durant quelques mois avec notre Bx. Fondateur (O. M., I, doc. 22).
Au commencement de l'année scolaire 1813, Marcellin franchit le seuil du grand séminaire St Irénée de Lyon. Avec lui entrent Claude Colin, Etienne Déclas et Etienne Terraillon. Ils seront les quatre premiers Pères Maristes. Jean-Marie Vianney y entre aussi, mais n'y séjourne que jusqu'au 9 octobre.
L'appréciation d'examen de l'année dit: M. Champagnat, valde mediocriter; J.-M. Vianney, debilissimum; C. Colin, fere bene; E. Déclas, debilior: E. Terraillon, bene (O. M., I, doc. 261. On voit, ce ne sont pas toujours les plus forts latinistes qui remplissent dans la suite les meilleures carrières. « Ce n'est pas du génie qu'il faut pour faire les œuvres de Dieu, dira plus tard le Père Champagnat, mais beaucoup de piété, de dévouement, de confiance en Dieu et de bon esprit ».
Au cours de cette année scolaire, les quatre séminaristes reçoivent déjà la tonsure, les ordres mineurs et le sous-diaconat (6 janvier 1814), des mains de Son Eminence, dans la chapelle du grand séminaire. Pourquoi ces ordinations qui semblent hâtives? Le document 23 (Or. Mar.), nous renseigne: Il faut savoir à ce propos que beaucoup de séminaristes ne payaient pas pension entière et vivaient aux frais du diocèse. Or, le cas de séminaristes indécis ou peut-être intéressés qui demandaient à prolonger leurs études et à retarder leur ordination n'était pas rare. Devant cela, le Cardinal, irrité, prit des décisions fermes et décida d'appeler aux ordres dès la première année de séminaire. Les hésitants n'avaient qu'à se retirer. M. Gardette, Supérieur du «rand séminaire, tenait, lui aussi, à ne distribuer les biens diocésains qu'à bon escient: «Si quelqu'un, écrivait-il au Cardinal, en novembre 1814 (le Cardinal est à Rome), ne paraît pas propre à l'état ecclésiastique… nous l'écarterons de la maison, de manière à ce qu'aucun ne mange le pain du séminaire sans donner au moins une espérance fondée d'en dédommager le diocèse par des services réels et utiles » (O. M., I, doc. 34).
C'est après ces ordinations que Claude Courveille, déjà clerc du diocèse du Puy, vient à St Irénée pour continuer sa préparation au sacerdoce (O. M., I, doc. 27).
J.-M. Vianney passe en 1814-1815 quelques mois au grand séminaire pour s'y préparer au diaconat.
Ces jours sont riches en événements politiques d'importance qui exaltent les esprits des séminaristes: Abdication de Napoléon, première Restauration, retour de Napoléon, seconde Restauration. L'effervescence est d'autant plus grande que ces événements concernent la personne de l'archevêque. Celui-ci s'est retiré à Rome après l'abdication de son impérial neveu. Il revient durant les 100 jours et trouve les esprits fort agités et indisposés à son égard. Il a de la peine à rétablir le chant du « Salvum fac imperatorem » aux cérémonies religieuses. On évite le scandale de justesse (Cf. Vie de Duplay, Vol. I, Ch. XX). M. Bochard essaie de consoler Son Eminence en lui écrivant: « …Votre présence au séminaire a été loin d'y terminer la querelle (le Salvum fac) qu'agitaient nos petites têtes; elles ne s'en sont au contraire que plus vivement occupées… Il est douloureux de penser que le jeune clergé s'élève ainsi dans un esprit raisonneur et si prochain de l'insubordination…» (O. M., I, doc. 38).
Après Waterloo, Son Eminence reprend définitivement le chemin de l'exil et se retire à Rome. Les ordinations au diaconat seront faites par Mgr Simon, évêque de Grenoble, dans la chapelle du grand séminaire, le 23 juin 1815 (O. M., I, doc. 39). Dans le nombre des nouveaux diacres se trouvent les quatre futurs maristes et J.-M. Vianney. « Cette ordination, écrit M. Bochard, s'est faite avec édification » (O. M., I, doc. 40).
A cette époque, Mgr Dubourg, évêque de La Nouvelle Orléans, se trouve en France, en vue de solliciter hommes et subsides pour son lointain diocèse. C'est lui qui, en l'absence du Cardinal, procède, en 1816, aux diverses ordinations de Lyon. C'est lui qui ordonne les 43 ordinands à la prêtrise, le 22 juillet 1816, dans la chapelle du grand séminaire. On trouve parmi eux, outre les quatre premiers maristes, M. Courveille et Louis Querbes, le futur fondateur des Clercs de St. Viateur.
Puis, c'est la dispersion. Chacun rejoint le poste que l'obéissance lui a assigné.
Naissance de la Société de Marie.
La part de Marcellin Champagnat.
Nous avons déjà vu le groupe des douze monter à Fourvière et prendre la ferme résolution de se consacrer corps et âme à l'établissement d'une société religieuse consacrée à Marie et toute dévouée au salut des âmes.
Mais remontons aux sources et examinons les origines plus lointaines de cette œuvre. Il ne sera pas sans intérêt d'en suivre le récit laissé par les protagonistes de la première heure.
L'un d'eux, Et. Terraillon, raconte dans un écrit des environs de 1840 (O. M., III, doc. 750): «La première idée de la Société de Marie, dit-il, est due à Notre-Dame du Puy. M. Courveille était atteint d'une grave infirmité… Comme il avait en Marie une pleine confiance, il s'adresse à cette bonne Mère. Pour s'assurer plus efficacement sa puissante protection, il se voue à Notre-Dame du Puy, se rend avec empressement à ce célèbre pèlerinage, s'acquitte de son vœu et son indisposition disparaît. Dès lors, sa reconnaissance est sans bornes. Il examine ce qu'il pourra faire pour la témoigner à une si bonne Mère. Après avoir réfléchi, il se dit à lui-même: Partout où Jésus a des autels, Marie a ordinairement son petit autel. Jésus a sa Société; il faudrait donc que Marie ait aussi la sienne… C'était vers 1815. Il arrive au grand séminaire de Lyon et s'occupe incessamment de son pieux projet… Le premier auquel il communiqua son dessein fut M. Déclas. Cette ouverture frappa singulièrement ce dernier et le laissa profondément impressionné ».
Effectivement, le P. Déclas, vers 1844, déclare ceci (O. M., III, doc. 591): « La première idée de la Société de Marie a été donnée par M. Courveille; il la regarda comme une illusion du démon et chercha à s'en détourner, mais en vain… Je suis le premier, malgré mon indignité, à qui il s'ouvrit de son dessein. C'était en 1815, un mercredi, jour de congé… Il me dit qu'il avait dessein, quand il serait prêtre, de faire comme Saint-François Régis et d'aller dans les campagnes au secours du pauvre peuple… Il me demanda si je voulais faire comme lui ; je lui dis oui. Il ne s'expliqua pas davantage pour le moment et toute l'année il me tint dans cette pensée… Mais la veille de notre départ pour les vacances, il me tire à part et il me dit: Vous savez ce dont je vous ai parlé pendant l'année; c'est du sérieux. Il va s'établir un ordre qui sera le même à peu près que celui des Jésuites; ceux qui en seront membres s'appelleront Maristes au lieu de s'appeler Jésuites…
« A la rentrée, nous nous empressâmes de chercher des compagnons. Il parla de son côté au P. Champagnat, au P. Colin et à d'autres… Moi, je fis part de notre projet au P. Terraillon, à M. Jacob… Enfin, nous trouvâmes 15 séminaristes. Alors on exposa la chose au professeur de morale, M. Cholleton. Celui-ci commença par dire une messe pour l'affaire en question. Ensuite il prêta sa chambre aux associés, à la maison de campagne du grand séminaire, et là, on se réunissait en secret pour s'encourager à suivre ce projet.
« Voyant les choses en si bonne voie, nous dressâmes un petit formulaire dans lequel on promettait de poursuivre cette œuvre de tout son pouvoir. Je signai; les autres signèrent aussi, à l'exception de trois qui reculèrent quand il s'agit d'apposer leur signature.
« Nous continuâmes à nous encourager pendant le reste de l'année. Sur la fin, nous fûmes faits prêtres et nous dîmes, en nous quittant, que chacun irait où la Providence l'enverrait, jusqu'à ce que vînt le moment de nous réunir et d'aller au Puy, où la première idée de la Société avait été donnée et où nous serions bien reçus… On s'écrivait, on se visitait, on faisait même quelques prosélytes… ».
Mais les épreuves qui suivirent leur dispersion « …ébranlèrent un grand nombre de signataires. De 12 qui avions signé avec tant de plaisir, nous sommes restés quatre: le Père Supérieur (P. Colin), le P. Champagnat, le P. Terraillon et moi (Déclas)1» (O. M., III, doc. 591).
Marcellin Champagnat fut donc très tôt invité à s'associer à la future Société. Il s'y engagea de grand cœur, mais ne tarda pas à y introduire, de son propre chef, un complément qui lui semblait indispensable. « Il nous faut aussi des Frères », réclamait-il avec insistance. Le P. Colin, dont le Père Jeantin nous a gardé les souvenirs, disait vers 1870 (O. M., III, doc. 819) : «L'idée de cet Institut (les Petits-Frères-de-Marie) lui appartient en propre. Ce fut lui qui, frappé de la peine qu'il avait eue à s'instruire, dit à ses confrères et coassociés au grand séminaire : " Il faudra aussi fonder des Frères enseignants " ».
Ses confrères devant son insistance finirent par lui dire: «C'est bien, chargez-vous des Frères, puisque vous en avez eu la pensée ». Il accepta volontiers cette mission; et dès ce moment, tous ses vœux, tous ses desseins, tous ses travaux eurent pour but la création de cette œuvre (Voir Vie. p. 56).
Cette idée lui tenait vraiment à cœur. Aussi est-on frappé de la promptitude avec laquelle il la met à exécution peu après son installation à La Valla : Six mois ne se seront pas écoulés, que les fondements de son œuvre seront jetés.
Dans son esprit, les Frères ne doivent former qu'une branche de la grande Société projetée. Pour lui, la branche principale sera celle des Pères et, dès qu'il le pourra, il s'occupera activement de la fondation de celle-ci. Les documents nous montrent la part active qu'il y prit, recrutant, encourageant, se montrant d'un désintéressement entier et mettant sa maison de l'Hermitage à la disposition des Pères. C'est là, en effet, que commencèrent leur vie religieuse les Pères Terraillon, Séon, Bourdin et d'autres.
Le P. Champagnat mourra convaincu que son œuvre spéciale resterait unie à celle des Pères et gouvernée par le même Supérieur. C'était là aussi la conception et le désir des Frères, respectant en cela les dernières volontés de leur bien-aimé Fondateur. Le Bulletin a relaté (Bull. Vol. 25, p. 368) la démarche des Frères Louis-Marie et Jean-Baptiste, en plein accord avec le R. F. François, auprès des Pères réunis en chapitre général à Lyon, en 1842, pour les supplier de maintenir l'union des deux branches sous un même Supérieur. Les Pères furent très édifiés d'une telle démarche qui n'était dictée que par l'esprit de famille et une grande simplicité, les Frères se trouvant fort bien de la direction de leurs propres Supérieurs, les Trois-Un.
Le Chapitre des Pères fit droit au désir des Frères et adopta en principe l'union des deux branches sous un même Supérieur Général. Les deux délégués s'en réjouirent et adressèrent aux Pères capitulants une adresse débordante de reconnaissance (Cf. Vie du T. R. P. Colin, p. 418, Ed. 1895).
Mais cette union n'était pas dans les vues de Dieu. Dans le courant de la même année, le R. P. Colin se rendit à Rome et présenta le projet de la Société à quatre branches qu'il avait déjà présenté en 1833. Les autorités romaines le trouvaient peu viable et poussaient à sa simplification. Le P. Colin finit par se rendre à leurs bonnes raisons et accepta la séparation des diverses branches: Pères, Frères, Sœurs et Tiers-Ordre. Au Chapitre Général des Pères tenu en 1845, une commission fut nommée pour n'étudier la question et vota à l'unanimité la séparation. Les Pères capitulants n'eurent qu'à entériner la décision.
L'expérience d'ailleurs ne faisait que justifier ces dispositions. Depuis cinq ans l'Institut des Frères était dirigé par le F. François à la satisfaction générale et la Congrégation prospérait. Aussi, lors de notre Chapitre Général de 1852, le R. P. Colin se présenta à Saint-Genis-Laval et fit aux capitulants une déclaration qui consommait la séparation. « La volonté de Dieu, leur dit-il, est que vous vous gouverniez vous-mêmes… Vous voilà parvenus à l'âge d'homme… Vous pouvez aller seuls ».
Cette décision ne surprit personne, tellement on était déjà habitué à naviguer tout seuls.
Les deux Congrégations mènent depuis une vie parallèle, gardant entre elles des rapports d'amitié, d'estime mutuelle et de collaboration fraternelle.
Que ce 150ième anniversaire soit une occasion de se mieux connaître, de s'aimer toujours plus et de collaborer plus intimement à la plus grande gloire de Dieu et à l'honneur de la Vierge Marie, leur Mère et Patronne.
F. * *
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1 M. Courveille, le premier qui manifesta publiquement l'idée de la Société, n'en fit pas partie plus tard. Après son départ de l'Hermitage pour la Trappe, en 1824, il erra de paroisse en paroisse et finit par devenir Bénédictin à Solesmes où il vécut et mourut pieusement en 1866.