Afrique Equatoriale française

25/Oct/2010

Nos confrères canadiens auront pour voisins, à près de 500 km – il ne faut pas oublier que nous sommes en Afrique – les trois Frères de Saint-Genis-Laval qui vont diriger l'Ecole de Moniteurs de Berberati, siège de l'Evêché, dans l'Oubangui-Chari, comme l'annonçait la chronique des Missions parue dans le Bulletin de janvier 1958. L'avant-garde est déjà sur place en la personne du Frère Directeur qui aura à prévoir les détails de l'installation et de l'organisation pour la rentrée de septembre. En juillet, deux confrères iront le rejoindre.

Il convient de mentionner ici l'initiative intéressante — d'autant plus intéressante qu'elle a été spontanée — prise par l'Amicale des Anciens Elèves du pensionnat Notre-Dame de Bellegarde de Neuville-sur-Saône. Celle-ci a tenu à apporter sa contribution à la nouvelle fondation par le don d'une somme importante. Docile à la même inspiration et sans qu'il y eût rien de concerté entre elles, l'Amicale du pensionnat de La Côte-Saint-André a rejoint dans la même pensée généreuse celle de Neuville. Ces deux groupements ont voulu ainsi associer les Anciens Elèves à leurs Maîtres dans une action apostolique commune, avec la promesse que cette aide serait continuée. N'est-ce pas la plus belle réponse donnée à l'Encyclique Fidei donum ? Le Bulletin est heureux de remercier les Anciens Elèves dont le sens chrétien rejoint si spontanément les désirs de l'Eglise.

Ainsi de nouvelles pages viendront s'ajouter aux annales missionnaires déjà longues de l'Institut. Elles témoigneront à la fois de la générosité et de la vitalité de celui-ci. Depuis la première impulsion missionnaire donnée par le Bienheureux Fondateur lui-même à l'Institut par l'envoi de Frères en Océanie, cet élan ne s'est pas démenti tout au long de l'histoire déjà longue de notre apostolat en terre païenne. Cette histoire comporte bien des pages glorieuses dont quelques-unes écrites en lettres de sang. Mais cette tradition, si elle est un motif de légitime fierté, crée pour nous tous des devoirs dont le plus urgent, quoique le plus humble, consiste à cultiver dans les cœurs de nos élèves le souci missionnaire qui élargit l'âme et la rend sensible à l'appel de Dieu et de l'Eglise.

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