Nous avons enfin reçu, à la dernière heure, quelques nouvelles de Belgique, et, grâce à Dieu, elles sont moins mauvaises que nous ne craignions. Les renseignements ne sont pas encore complets ; mais, en dehors de la gêne de personnel qui résulte, là comme partout, d'un assez grand nombre de Frères pris pour l'armée, la plupart des établissements peuvent fonctionner comme de coutume, et sans être inquiétés. Ceux qui ont le plus souffert, ce sont nos maisons de formation d'Arlon, de Pommerœul et de Pitthem, dont les scolastiques, novices et juvénistes ont dû être rendus momentanément à leurs familles ; mais, il ressort des informations qui nous arrivent, qu'ils se conservent, en général, dans de bonnes dispositions ; et tout fait espérer que, dans un avenir assez prochain, ils pourront revenir soit dans leurs anciennes maisons, soit provisoirement dans d'autres que la divine Providence semble spontanément leur offrir. Le C. F. Diogène doit être à Beaucamps ; mais voilà trois mois que nous n'avons pu avoir de ses nouvelles, non plus que des Frères anciens qui étaient dans la même maison.