Faveurs attribuées à lintercession du Bx. Fondateur

P. Alfonso M. Brandolese, A.O.

28/Oct/2010

Nous recevons du Brésil le récit de la guérison suivante :

« Une jeune mère de famille souffrait depuis longtemps d'un ulcère abdominal qui la faisait terriblement souffrir. Le mal avait résisté à tous les traitements médicaux. En octobre 1960, la malade se sentant épuisée, consulta plusieurs médecins qui, tous, se déclarèrent impuissants et affirmèrent unanimement qu'il était inutile de tenter une intervention chirurgicale. « Si vous y tenez absolument, lui avait déclaré l'un d'eux, on peut essayer, mais vous n'en sortirez pas vivante ».

La famille de la malade, justement alarmée, demanda aux Frères Maristes de faire une neuvaine, avec leurs juvénistes, au Bienheureux Père Fondateur pour obtenir la guérison de la malade.

Pendant la neuvaine, la malade continua de souffrir à l'hôpital. Son mari lui proposa de retourner à la maison, vu que tout soin s'avérait inutile. La malade se sentait indécise, lorsqu'elle se souvint de la médaille du Bienheureux Champagnat qu'elle portait sur sa poitrine. Elle se mit alors à prier avec ferveur le Bienheureux, lui disant : « Guérissez-moi. Voyez, je dois élever mes enfants». Bientôt la malade demanda à être opérée à tout prix, malgré les objections que tous lui opposaient. Le mari fit alors une promesse au Bienheureux Fondateur pour obtenir la guérison de son épouse.

L'opération eut lieu selon les désirs de la malade. Les médecins ne trouvèrent qu'une grande plaie d'où ils tirèrent plus d'un litre de pus. Le chirurgien fut émerveillé d'avoir pu mener à ternie l'opération sans causer la mort de la patiente. Il recommanda à la malade de ne faire aucun effort, mais pronostiqua qu'elle ne survivrait pas et mourrait dans les six mois.

Au contraire, elle guérit heureusement en 15 jours.

Vingt jours après l'opération, elle vaquait aux travaux de sa maison et disait: «J'ai eu confiance au Bienheureux Champagnat».

Elle s'est rendue dernièrement au juvénat des Frères Maristes pour remercier le Bienheureux de cette faveur signalée.

                             (D'après B. des E. Août 1961)

 

La lettre suivante nous montre la confiance que nos martyrs inspirent même en dehors de notre famille religieuse. «Vérone, 22-1-1962.

 

Très Cher Frère,

C'est un prêtre de la Congrégation des Philippins de Vérone qui vient par la présente, solliciter une faveur qu'il attend de votre bonté.

Je vous serais bien reconnaissant si vous pouviez me faire parvenir quelque image et quelque petite relique du serviteur de Dieu F. Bernardo, sacrifié pour la foi en 1934, dans le diocèse de Burgos (Espagne), et des Frères Aquilino, Fabián, Félix Lorenzo et Pedro Ligorio, massacrés en 1936, dans le diocèse d'Urgel, en Espagne, et appartenant tous à l'Institut des Petits Frères de Marie.

Je vous serais aussi reconnaissant si vous me donniez l'adresse du Vice-Postulateur qui réside en Espagne. Merci.

Certain d'obtenir de vous la faveur demandée et avec le souhait de voir au plus tôt, tous ces serviteurs de Dieu élevés à la gloire du Bernin. je vous prie, Très Cher Frère, de recevoir mes respectueuses salutations et de me croire votre tout dévoué serviteur dans les cœurs de Jésus et de Marie ».

Signé P. Alfonso M. Brandolese, A.O.

 

Note. Une pressante invitation est faite à tous les lecteurs du Bulletin d’adresser à la «Postulation Général.» nouvelles, récits de faveurs, relations qui se rapportent à nos Causes.

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