Oeuvre des Seychelles

03/Sep/2010

 

Si, par une ligne droite, nous joignons, sur une carte d'Afrique, l’île Socotora1 à l'île Maurice, dans la zone occidentale de l'Océan Indien, le milieu de cette ligne nous donnera la situation à peu près exacte du petit archipel des Seychelles, dont nous allons dire aujourd'hui quelques mots, à cause de l'œuvre importante que nos Frères y dirigent depuis un quart de siècle, et sur laquelle vient d'appeler notre attention un intéressant rapport du C. F. Antonin, ancien Provincial de Chine, qui l'a visitée récemment en qualité de Délégué.

Découvert par Vasco de Gama et ses Portugais en 1502, mais exploré seulement au milieu du XVIII° siècle par le capitaine français Lazare Picault, lieutenant de Mahé de Labourdonnais, gouverneur des Mascareignes, cet archipel fut d'abord colonie française pendant près de 70 ans ; puis il fut cédé par le traité de Paris, en 1814, à l'Angleterre, qui l'a toujours conservé depuis. Longtemps rattaché administrativement au gouvernement de l’île Maurice, il forme, depuis 1003, une colonie particulière.

Physiquement, il se compose d'une trentaine d’îles, dont la plus grande, appelée Mahé, a une superficie à peu près égale à celle d'un arrondissement français de grandeur moyenne, tandis que les autres varient entre l'étendue d'on canton et celle d'une propriété de quelques hectares. La plupart sont couvertes d'une belle végétation tropicale, qui, de la mer, en rend l'aspect enchanteur.

Dans l'ensemble de ces îles vit une population de 21 à 22 mille habitants, mélange d'Européens, d'Hindous, de Malais et de Noirs africains. Grâce à l'activité et au zèle des missionnaires Capucins, qui évangélisent le pays depuis une cinquantaine d'années, l'immense majorité des Seychellois est aujourd'hui catholique : on n’y compte guère qu’environ 2.000 protestants on infidèles.

Au point de vue ecclésiastique, l'archipel, érigé en préfecture apostolique en 1852, puis en vicariat apostolique en 1880, forme, depuis le 14 juillet 1892, le diocèse de Port-Victoria, qui relève directement du Saint-Siège. Il compte, sous la juridiction de son digne évêque, S. G. Mgr Hudrisier, 18 missionnaires Capucins, qui président au service paroissial ; 14 Petits Frères de Marie et 62 Sœurs de Saint Joseph de Cluny, chargés de la direction des écoles, et environ 19.000 fidèles.

La vie sociale et économique des Seychelles se concentre presque tout entière dans l’ile Mahé, qui non seulement est de beaucoup plus importante, puisqu'elle a à elle seule, une étendue presque égale à celle de toutes les autres terres de l'archipel, mais qui, de plus, a l'avantage de posséder ; avec le port le plus commode, la capitale politique et religieuse du pays : Port Victoria.

C'est une jolie petite ville de 10 à 11 mille âmes, située au N.-E. de l'île, au fond d'une crique qui forme la rade, et environnée de roches granitiques du plus bel effet. Vue de la rade — disait en 1885 le docteur Lacroix, dans sa Relation d'un vouge dans l'Océan Indien, publiée dans le " Bulletin de la Société de Géographe de Lille" — elle présente le coup d'œil le plus charmant et le plus gracieux qu’on puisse rêver. Dans une sorte de cirque, formé de montagnes élevées et de gorges sauvages, au milieu d'une riche végétation où elles se dissimulent à moitié, on voit apparaître les blanches et coquettes habitations dont se compose la ville. Ce sont des cases, légères constructions en bois, le plus souvent entourées d'une véranda, abritées des rayons du soleil par un très épais rideau de feuillage et de fleurs, et plus semblables à des cages d'oiseaux suspendues dans les arbres, qu'à des maisons habitées par des hommes. Tout autour de la ville, et dans la ville elle-même, croissent en abondance, et pour ainsi dire sans culture, bon nombre de plantes utiles : en premier lieu, le cocotier, qui recouvre la presque totalité des Seychelles ; le bananier, avec ses feuilles gigantesques de plusieurs mètres de longueur ; le palmier, la canne à sucre, le pistachier, l'arbre h pain, le tamaris, le manglier, etc. On y trouve aussi la vanille, qui pendant quelques années a fait la richesse du pays ; le cacaotier, le caféier, le giroflier, le poivrier, le riz et surtout le manioc, qui est pour ces pays ce que le pain est chez nous. La plupart des animaux domestiques d’Europe y ont été importés ; mais on n’y trouve aucun quadrupède sauvage. En revanche, la mer fournit une grande variété de poissons et d'énormes tortues, qui entrent pour une grande part dans l'alimentation des insulaires.

Malgré sa situation tropicale, l'archipel n'a pas un climat aussi chaud qu'on pourrait le supposer. Sur la côte, le thermomètre monte rarement au-dessus de 33 centigrades et se tient souvent au dessous. En s'élevant sur les hauteurs, peu éloignées, on trouve une température notablement inférieure et même une fraîcheur relative. Cette modération du climat seychellois est due à deux causes principales : le peu de surface que présentent les îles aux rayons du soleil, et l'influence des moussons, cents réguliers de la région équatoriale qui pendant toute l'année rafraichissent l'atmosphère. Il pleut souvent, dans le pays, mais on a remarqué que les grands troubles atmosphériques : ouragans, cyclones, etc. …, y sont heureusement chose rare.

* *

C'est en 1883 que nos Frères furent appelés à Port-Victoria par S. G. Mgr Mouard, alors vicaire apostolique des Seychelles, et qui mourut, quelques années plus tard, évêque de Lahore, dans l' Hindoustan. Dans un rapport adressé à S. E. le cardinal Siméoni, préfet de la S. Congrégation de la Propagande, le vénérable prélat a lui-même relaté en détail les circonstances dans lesquelles il obtint de nos Supérieurs les Frères nécessaires à cette fondation.

En compagnie du T. R. Père Frédéric de Sixt, définiteur de la province des RR. PP. Capucins de Savoie, il avait déjà frappé vainement à beaucoup de portes en vue de trouver une Congrégation enseignante qui voulût bien donner quelques-uns de .ses membres pour diriger l'école de garçons de sa ville épiscopale, lorsque, sur les indications du C. F. Gébuin, directeur de notre pensionnat de Plaisance, à Paris, il résolut de faire une dernière tentative auprès de nos Supérieurs à Saint-Genis-Laval. C'était le 12 octobre 1883.

« Nous fûmes d'abord invités à dîner — dit-il — avec le T. R. F. Supérieur et quelques Pères Maristes qui sont les aumôniers de la Communauté ; puis tous les Frères, au nombre de près de deux cents, furent réunis dans la salle des exercices où nous fûmes conduits. J'adressai quelques paroles à cette grande famille religieuse sur laquelle reposaient mes espérances pour l'éducation de la jeunesse de ma Mission.

Le temps était venu de faire officiellement la demande qui était l'objet de ma présence dans cette sainte Maison. Le Supérieur Général nous invita donc à nous rendre dans la salle du Conseil avec ses Assistants, au nombre de huit. Je leur expliquai clairement l'état des choses aux Seychelles et les conjurai de me fournir les hommes nécessaires, pour donner aux enfants de ma Mission l'éducation civile, morale et religieuse que les instituteurs consacrés au service de Dieu sont seuls capables de donner. Mes arguments étaient solides et mes paroles pleines d'émotion. Je me flattais d'avoir fait passer mes convictions dans le cœur des bons Frères, et de voir mes efforts couronnés par une éclatante victoire. Le Supérieur Général me dit très poliment : Eh bien, Monseigneur, nous allons nous retirer pour délibérer sur votre proposition.

Ils avaient pris la chose tout à fait au sérieux. La délibération dura au moins une heure, que nous passâmes, le P. Frédéric et moi, dans l'anxiété. Enfin arrivent de nouveau le Frère Supérieur et deux Assistants, qui, la tristesse dans les yeux, me disent : Monseigneur, nous serions trop heureux de vous venir en aide ; mais, après avoir tout examiné, nous avons décidé à l'unanimité qu'il nous est impossible de vous donner des Frères. Une douleur navrante me saisit au cœur ; néanmoins nous reprîmes nos arguments, conjurâmes le Supérieur de ne pas nous renvoyer sans une promesse ; tout était inutile. Je demandai alors d'être laissé seul pour réciter mon office ; Les Frères sortirent et le P. Frédéric, prenant le Supérieur Général à part dans le jardin, lui dit : " S'il n'y a que la pénurie de sujets qui vous empêche de nous donner des Frères, je m'engage à travailler, dans les nombreuses missions, retraites, etc. …, que je prêche, à vous procurer des vocations, et je prends le même engagement, au nom du T. R. P. Provincial dont je suis le délégué, pour tous les Pères de la Province »

« Vraiment, mon Père, répondit le Frère Supérieur, vous touchez là une corde sensible ; je vais appeler mes Assistants, et nous verrons cc qu'ils en disent. Bientôt le Conseil était réuni de nouveau, et, devant l'argument du P. Frédéric, présente avec une nouvelle énergie, le Frère Assistant du Midi s'offrit, avec l'assentiment du Conseil, à donner lui-même les Frères demandés pourvu que les Vocations promises fassent envoyées au noviciat de Saint Paul-3-Châteaux (Drôme) au diocèse de Valence. Grande fut ma joie lorsque, après avoir terminé mon office, je reçus la bonne nouvelle qui m'amena instinctivement à dire : ‘’Eh bien, Josué combattait dans la plaine, pendant que Moïse priait sur la montagne’’. Nous prîmes congé des Frères, le cœur plein d'allégresse, et nous allâmes, le lendemain matin, dire la messe à N.-D. de Fourvière en action de grâces.

Les cinq Frères choisis pour cette mission : F. Sérapion, F. Anthime, F. Adventor, F. Hériberty et F. Pascal-Jules, de la province de Saint Paul-3-Châteaux, allèrent, eux aussi, s'agenouiller aux pieds de Marie, dans ce béni sanctuaire, pour implorer la bénédiction de cette divine Mère sur leurs personnes et sur la chère école de Port-Victoria, dont la direction allait leur être confiée. La veille, ils avaient fait un pèlerinage au tombeau du Vénérable Fondateur à N-D de l' Hermitage. Le 14 décembre, après des adieux touchants à la maison provinciale de Saint Paul-3-Châteaux, ils se rendirent à Marseille, et le 19, ils s'embarquaient dans cette ville, à bord du Sydney, à destination dés Seychelles. Ils étaient en compagnie de Mgr Mouard, de plusieurs Pères Capucins, et d'une trentaine d'autres religieux ou religieuses qui se rendaient dans diverses missions.

Le 4 janvier 1884, le. Sydney arrivait en face de Port-Victoria, et Mgr Mollard, avec sept Pères capucins, les cinq Petits Frères de Marie, et six Religieuses de Cluny, débarquait dans un chaland que les indigènes avaient poussé près du paquebot.

« C'était midi, raconte l'un des Frères ; un soleil de plomb dardait ses rayons sur nos têtes, et nos ombrelles suffisaient à peine à nous préserver d'une insolation. Bientôt cependant notre embarcation, quoique assez primitive, accosta à l'extrémité de la chaussée de huit à neuf cents mètres qui de la côte s'avance dans la mer, et un quart d'heure après nous mettions le pied sur le seuil de la cathédrale, suivis d’une foule considérable accourue pour saluer Monseigneur et la colonie d'apôtres qu'il amenait avec lui ; un Te Deum solennel fut chanté en action de graves de notre heureuse traversée »

Les Frères trouvèrent le pays en deuil : une terrible épidémie de vérole noire, la seule qu'on y ait vue de temps immémorial, le désolait depuis plusieurs mois. Ils voulurent cependant se mettre à l'œuvre sans retard. Les élèves vinrent d'abord peu nombreux : pendant les premiers mois ils furent à peine 50 ; mais bientôt, lorsque l'épidémie eut cessé, leur nombre s'accrut rapidement ; au 9 août de la même année, d'après un rapport envoyé à cette époque par le Frère Directeur, ils étaient déjà 168.

Dès l'année suivante, leur nombre atteignit 200 et le local devenu trop exigu, dut recevoir un agrandissement considérable. A l'arrivée des Frères, les élèves de l'école, qui comptait déjà de nombreuses années d'existence, se trouvaient divisés, d'après leur condition de fortune, en deux catégories distinctes : les payants, presque tous de race blanche, et les gratuits appartenant pour la plupart .aux races de couleur. Chaque catégorie avait ses professeurs particuliers, avec des classes et des cours entièrement séparées. Cette organisation fut maintenue ainsi que le programme des études, qui était celui des écoles primaires anglaises adapté aux besoins de la colonie : il avait pour base l'enseignement simultané du français et de l'anglais.

Caractères légers, volages, capricieux, inconstants, parfois violents et emportés, les enfants eurent d'abord de la peine à se plier à la discipline ferme, quoique paternelle, qui dés les premiers jours fut établie à l'école ; mais ils ne tardèrent pas à en comprendre et à en goûter les avantages. Touchés de l'affection chrétienne et désintéressée qu'on avait pour eux tous, indistinctement, ils s'éprirent à leur tour d'un véritable attachement pour leurs maîtres et prirent plaisir à leur en donner des témoignages aussi sincères que naïfs. Les parents se montrèrent satisfaits des progrès dans les études, et l'inspecteur du gouvernement les trouva si réels qu'au bout de peu d'années, il crut devoir établir une sixième catégorie d’examens correspondant à peu près au cours supérieur de l'enseignement primaire, mais où les cours se donnaient exclusivement en anglais. Plus tard le collège fut affilié à ceux de Maurice et même directement à l'université de Cambridge. Il va sans dire cependant que les soins assidus donnés à l'instruction profane ne faisaient pas perdre de vue aux Frères le but avant tout apostolique pour lequel ils étaient venus aux Seychelles, et que la meilleure part de leurs efforts avait pour objet l'instruction religieuse non seulement des enfants de leurs classes, mais encore des adultes. et même des vieillards.

Mgr Mouard, qui aimait l'école comme sa famille, venait souvent la visiter, surtout â l'occasion des petites fêtes qui s’y célébraient, et ses paternels encouragements étaient à la fois un stimulant et un réconfort pour les Maitres et les élèves. Ce fut chez tous un regret unanime, lorsque ; en 1888 ; il fut transféré sur le siège épiscopal de Lahore, où leur affection reconnaissante l'accompagna. Après avoir fait naître les plus légitimes espérances pour l'avenir de la mission, Mgr Edmond, son successeur immédiat, partit pour le ciel avant même d'avoir reçu la consécration épiscopale. Heureusement, la divine Providence leur gardait à tous deux un successeur de son choix dans la personne de S. G. Mgr Hudrisier, qui a été l'héritier de leurs vertus comme de leurs conquêtes apostoliques. En lui comme en eux, les Frères trouvèrent dès le début un père plein de bonté et de sollicitude, un conseiller prudent et dévoué, et un protecteur décidé de leur œuvre, qui put ainsi non seulement se maintenir mais prendre de nouveaux accroissements.

En 1891, le collège Saint-Louis, qui jusqu'alors n'avait pas eu de concurrence à subir, vit s'élever à côté de lui, une école rivale neutre, fondée et entretenue aux frais du gouvernement, et qui devait bientôt lui disputer avec une vigoureuse ténacité une partie de la population scolaire du pays ; mais, grâce à la conduite exemplaire des Frères, qui, Dieu merci, n'a jamais donné prétexte à la moindre accusation ; grâce aussi à leur dévouement inlassable qui leur a permis de suppléer, -pendant plusieurs années, a une insuffisance de personnel malheureusement trop notoire, mais difficilement remédiable2, il a su se maintenir, malgré tout, dans la haute estime qu'il s'était acquise comme maison d'éducation, et le nombre de ses élèves, loin de diminuer est allé sans cesse en augmentant ; et les 50 du début sont devenus aujourd'hui 400, dont 125 blancs. C'est qu'en dehors de la confiance qu'inspire naturellement aux familles le caractère religieux et le dévouement depuis longtemps reconnu des Frères, les succès constants des élèves aux examens officiels témoignent aux yeux de tous de la solidité et de la bonne direction des études, Chaque année, aux examens de Cambridge, le collège obtient un nombre relativement considérable de diplômes. De plus, cinq fois sur sept, de 1902 à 1909, une bourse annuelle que le gouvernement anglais offre, au concours, à tous les étudiants des Seychelles, à été gagnée par un élève du collège Saint-Louis. Elle donne droit au lauréat de fréquenter gratuitement pendant trois ans les grandes écoles d'Angleterre et à être indemnisé de ses frais de voyage pour l'aller et le retour.

Après leur sortie du collège, les enfants lui gardent généralement toute leur sympathie et, par leur conduite, ils font honneur, pour la plupart, aux bons principes qu'ils y ont reçus. Il en résulte un grand bien pour l'esprit général de la population. Ce bien serait sans doute plus grand encore, si les Frères, comme ils en ont depuis longtemps le désir, pouvaient fonder, pour les élèves blancs, une œuvre de persévérance qui les recevrait à l’époque critique de leur sortie du collège. Malheureusement l'insuffisance de personnel, n'a pas encore permis de réaliser cette création, pourtant si souhaitable. Une œuvre analogue, l'Association du Sacré-Cœur, établie depuis longtemps déjà en faveur des élèves de couleur, donne de très consolants résultats.

 

* *

 

A douze milles au sud de Port-Victoria, auquel elle est reliée par une belle route ombragée d'arbres magnifiques, se trouve une bourgade assez importante appelée l'Anse Royale. En 1903, sur la demande de la population, qui est d'environ 1.800 âmes et de Monseigneur l'Evêque, deux Frères furent détachés du collège Saint-Louis pour aller y fonder une école qui ne tarda pas à se peupler. Elle compte aujourd'hui 150 élèves, divisés comme ceux de Saint-Louis en payants et. gratuits. Les Frères y font également du bien, et moyennant la grâce de Dieu, ils espèrent que ce sera une semence qui lèvera et en produira un plus grand encore. C'est le vœu que nous formons avec eux, pour le salut de ces chères âmes, et pour la consolation des vaillants apôtres qui nous ont appelés à travailler avec eux à leur régénération dans le Christ.

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1 L'île Socotora est située à 230 kilom. au N.-E. du cap Gardafui, et l’ile Maurice, à 900 kilom. à l'E. de Madagascar.

2 Nous sommes sûrs de répondre au vœu unanime de toute la communauté de Port-Victoria, en rendant ici un spécial hommage au dévouement du C. F. Cyrus, son sympathique Directeur, qui depuis trois ans trouve le moyen ; en se privant de repos et trop soupent de sommeil, de suffire seul à une triche capable d'occuper amplement trois hommes, et de pourvoir encore à toutes les sollicitudes de l'administration générale.

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