Cahiers Maristas 40
La Commission Internationale du Patrimoine Mariste vient de publier la 40e Ă©dition des Cahiers Maristes. De la mĂŞme manière, la Commission prĂ©sente une enquĂŞte afin de connaĂ®tre l’expĂ©rience des lecteurs et chercher de nouvelles idĂ©es pour enrichir les prochaines Ă©ditions..
La Commission a également mené des entretiens avec certains des auteurs des articles publiés dans le dernier numéro, qui peuvent être consultés en bas, à la fin de la lecture.
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L’Ă©ditorial, signĂ© par les frères Antonio Ramalho, prĂ©sident de la Commission, et AndrĂ© Lanfrey, coordinateur de la publication, est reproduit ci-dessous.
La commission du patrimoine a dĂ©cidĂ© que ce numĂ©ro 40 des Cahiers Maristes consacrerait un dossier spĂ©cial Ă la spiritualitĂ© mariste. Et de fait quatre articles abordent ce sujet sous des angles diffĂ©rents. Le plus fondamental, sur la prĂ©sence et l’amour de Dieu (F. MichaĂ«l Green) situe cet aspect de notre spiritualitĂ© dans une longue tradition spirituelle. Il est tirĂ© d’une Ă©tude plus dĂ©veloppĂ©e, qui figure in extenso dans Champagnat.org. L’étude sur « L’esprit de l’institut » (F. A. Lanfrey) tente de montrer que cette expression est dans une large mesure l’équivalent du concept plus rĂ©cent de spiritualitĂ© mariste. Le F. Antonio MartĂnez EstaĂşn a consacrĂ© son travail Ă une vertu mariste quelque peu difficile Ă dĂ©finir : la modestie. Enfin, le F. Afonso Murad, nous invite Ă un discernement thĂ©ologique sur la dĂ©votion mariale, bien utile actuellement, mĂŞme pour des religieux.
Les deux articles suivants ont une bonne cohérence entre eux puisque tous deux traitent de l’institut en tant qu’institution soucieuse de préserver sa mémoire et son l’histoire.
L’article de M. Florès Sanchez traite cette question au niveau de la province du Chili. Le second (F. A. Lanfrey & Adrien Mercier) esquisse une histoire administrative de l’institut par la recherche des sources du grand fichier informatique Access élaboré à la charnière des XX° et XXI° siècles. Ces deux articles nous invitent donc à mieux prendre conscience de la révolution mémorielle qui s’opère sous nos yeux, permettant bien des investigations mais générant aussi des problèmes nouveaux.
Les deux documents commentés ont également une grande cohérence entre eux de par leur sujet et leur date puisqu’ils traitent du séjour du F. François à Rome en 1858. Ils nous révèlent bien des choses sur l’état d’esprit de l’institut après le chapitre général de 1852-54 ; sur la personnalité encore trop mal connue du F. François ; sur le milieu romain d’alors et sur les relations délicates entre Pères et Frères Maristes. Plus globalement, ces documents montrent combien a été problématique pour l’institut le passage du temps de la fondation à celui de sa structuration en corps régi par une règle, des constitutions et l’autorité tutélaire de Rome.
Enfin, il nous a paru utile de donner quelques informations succinctes sur des publications ou événements ayant un intérêt patrimonial.