Demande de bénévoles au mois d?août pour Johannesburg
Une école mariste recherche des volontaires pour un projet d’été pour aider les enfants réfugiés des pays africains voisins confrontés à la xénophobie à Johannesburg en Afrique du Sud.
Le Collège du Sacré Cœur recherche des volontaires pour aider les enfants des pays Africains voisins qui sont des réfugiés sans papiers et qui doivent faire face à l’injustice sur leur propre continent, cela entre le 11 et le 21 Août.
Ce travail comprend des révisions dans la pratique de la lecture et des mathématiques aussi bien que dans les jeux d’action, les sports, les arts et les sessions d’informatique.
Le Collège a commencé son programme voilà sept ans. Il l’a appelé « Three2six ». Il dispense des cours, chaque jour, tout au long de l’année scolaire entre 15 heures et 18 heures, comme le précise son site web, pour "offrir des facteurs de protection qui reconstruiront la résilience et réduiront la vulnérabilité."
Il est établi que "tous ces facteurs réunis offrent aux enfants un sentiment d’appartenance, un climat scolaire positif, des chances de succès et une reconnaissance de réalisation, ainsi qu’un environnement non-violent."
Le programme, qui compte six enseignants, eux-mêmes réfugiés, distribue également un repas par jour aux 200 enfants concernés – la plupart en Afrique Centrale.
Les volontaires participeront au projet annuel : "programme de vacances", qui commencera en 2010 afin de réduire le risque de trafic d’enfants pendant la Coupe du Monde de football.
Le site Eyewitness News a publié une lettre ouverte d’une jeune Zimbabwéenne âgée de 11 ans terrorisée par la xénophobie dont elle et sa famille sont victimes en Afrique du Sud.
“Je suis effrayée que personne accepte de nous protéger, ni la police, ni le gouvernement ; ils nous mettront simplement sous des tentes sur des terrains de foot et justifient cela en disant que nous sommes des criminels,” a dit Danai Pachedu dans cette lettre.
“J’ai entendu d’autres enfants, à l’extérieur, de notre campement ; ils rient et parlent fort à leurs parents en langues étrangères, car ils n’ont pas peur,” a-t-elle ajouté. “Certains de ces enfants sont portugais, juifs, chinois, pakistanais, libanais et italiens mais ils n’ont pas peur, ils sont libres.”
Pour d’autre information sur ce projet, adressez-vous à http://www.326project.com ou email [email protected].