04/Feb/2023 PéROU

Des Maristes du Pérou ont fondé une école pour éduquer et évangéliser

Après six ans d’aide volontaire, d’activités pastorales, de visites aux malades et d’appui à un projet itinérant dans le désert de Sullana, au Pérou, un groupe de laïcs Maristes autonomes a réussi à créer, en 2022, une école avec une mission et une vision maristes pour offrir l’éducation aux enfants et aux jeunes en situation de vulnérabilité pour faire de la pastorale et continuer d’aider la communauté.

L’idée de créer cette école est née en 2019, lors d’une « célébration dominicale, sur le sable, à peine protégés du vent et du soleil, avec les Sœurs Franciscaines du Saint-Esprit, en la personne de la Sœur Angélica, alors que quelques enfants, tenant une feuille de la liturgie en main, demandèrent : « Qu’est-ce qui est dit, ici, frère? Qui est Jésus? » C’est alors que trois professeurs, de formation Mariste, s’engagèrent à créer une école au style Mariste, inspirés par l’expérience de vie de saint Marcellin, dans la maison de La Valla.

Nous vous présentons, ci-après, une partie de l’article qu’a fait parvenir le F. Bernardino Pascual Juárez, du Secteur du Pérou (Santa María de los Andes), et qui raconte la démarche missionnaire – depuis 2016 jusqu’à maintenant – des professeurs ayant une âme Mariste, à Piura.

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« Nous avons besoin de Frères pour l’école » disait Champagnat. « Nous avons besoin d’une école pour que ces enfants apprennent le catéchisme et un minimum de connaissances scolaires » dirent les professeurs. Il n’y avait pas d’endroit et, comme le Père Champagnat à La Valla avait acheté une pauvre petite maison, ils achetèrent, à partir de leur salaire, un lopin de terre impropre à la culture qu’offre si généreusement le désert afin de l’utiliser pour le développement d’activités éducatives, pastorales, visites aux malades, appui à une communauté jusqu’alors itinérante. « La Providence est présente dans notre projet » disent-ils, pleins de confiance, comme l’a si souvent répété Marcellin devant les difficultés.

Mai 2021

La maison de prière fut achevée grâce aux efforts de tous et de chacun. On acommencé les célébrations liturgiques avec les enfants. L’environnement scolaire a été organisé en comptant sur la Providence, sur leurs modiques salaires partagés, sur les Frères et les laïcs Maristes du Secteur du Pérou qui ont vu, avec bonheur, la croissance d’une véritable œuvre évangélique. En s’inspirant du Père Champagnat, la maison de prière prit le nom de La Valla – Bonne Mère.

2022

C’est cette année que naît une Association, autonome et sans but lucratif, en faveur de l’éducation des enfants et des jeunes de « La Valla del Chira » (rivière de Sullana), dirigée et soutenue par les professeurs dont on a parlé, et qui, sans perdre leur esprit mariste, continuent leur mission en étendant leur mission dans l’expansion de cette zone périphérique urbaine située dans le désert, grâce au Centre d’Éducation de Base Alternatif n° 2, dans un mission et une vision maristes, afin que des enfants, des jeunes et des adultes terminent leur études primaires et secondaires.

Il faut souligner que les appartements sont pauvres, mais néanmoins accueillants, gais et confortables, grâce au soutien du Collège Mariste Santa Rosa pour ce qui est du mobilier et du soutien de quelques professeurs volontaires du Collège mariste San José Obrero. Mais il faut louer l’effort et la persévérance de tous les laïcs mentionnés et des membres de la communauté locale qui est impliquée dans l’œuvre; tout cela soutenu et béni par la présence des Frères de la communauté de Sullana : Ornelio, Hugo et Barnardino, représentant du Secteur du Pérou de la Province Santa María de los Andes qui, dès qu’ils ont pris connaissance de cette œuvre, voulurent s’y rendre présent en collaborant à une telle mission évangélique.

2023

Aujourd’hui, la mission se poursuit et le centre connaît un véritable bonheur, permettant d’actualiser l’appel et le désir de Champagnat : « Former de bons chrétiens et vertueux citoyens ».

Les noms des participants dans cette aventure importent peu, même si j’en mentionne comme témoignage de foi et d’engagement : les professeurs Wilmer Exequiel, Juan Miguel, Alan Joao qui, avec Champagnat, osent crier, convaincus comme saint Marcellin Champagnat : « Je ne puis voir un enfant, (un jeune ou un adulte), sans ressentir un profond désir de leur crier qu’il est beau de vivre, et le grand amour que Dieu le Père a pour nous ».

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