En chemin vers Nairobi (Kenya)
La préparation de la IIe assemblée Internationale de la Mission Mariste a franchi une nouvelle étape. Du 1 au 5 mars, nous, Alice (USA), Mónica (Cruz del Sur), F. Paul (South-Asia), F. Mark (Nigeria), Frank (Australie), Manu (Mediterránea), F. César R. (Secrétariat Frères Aujourd’hui), F. Javier (Secrétariat des Laïcs) et F. João Carlos (Secrétariat de Mission), nous nous sommes retrouvés à Rome pour peaufiner le travail d’élaboration des orientations et des thèmes qui, sous peu, seront envoyés aux Provinces et aux Districts afin de commencer la formation de groupes de réflexion dans tout le monde mariste.
Dans un excellent climat d’écoute et de dialogue fraternel, nous avons exprimé nos ‘rêves’ concernant les jours de célébration de la IIe AIMM à Nairobi (Kenya), du 17 au 27 septembre 2014. Nous avons pensé à la manière de parcourir le chemin depuis nos zones de confort et d’apprentissage – où nous nous sentons à l’aise et sûrs – vers une zone magique – celle de la nouvelle terre ou recréer le charisme de Champagnat, le regard tourné vers l’horizon du troisième centenaire mariste. Il n’y a pas de place pour des zones de panique, car nous savons bien en qui nous avons mis notre confiance : Jésus et Marie.
Le thème, Maristes nouveaux en mission, se veut une invitation à la conversion personnelle et institutionnelle qui nous fait porter une attention particulière aux voix des enfants et des jeunes pauvres, destinataires privilégiés de Champagnat. C’est une expérience de fraternité et d’internationalité qui nous aide à ne pas nous enfermer en nous-mêmes, mais à rester prêts à nous laisser interpeler par Dieu et par nos frères. C’est une nouvelle expérience qui nous est offerte comme une chance et une tâche : rendre visible le visage marial de l’Église.
Le cœur embrasé par le feu de l’Esprit, nous vous proposons les paroles d’un conte d’un auteur latino-américain, Eduardo Galeano, qui a mis fin à notre rencontre :
Chaque personne brille parmi toutes les autres,
d’un éclat propre.
Il n’y a pas deux feux identiques.
Certains feux sont grands, d’autres petits ;
il y a des feux de toutes les couleurs.
Il y a des gens au feu serein, qui ne remarquent même pas le vent ;
d’autres sont comme des feux fous, qui remplissent l’air d’étincelles.
Certains feux, des feux follets, n’éclairent ni ne brûlent ;
mais d’autres brûlent avec tant de force
qu’on ne peut les regarder sans sourciller,
et celui qui s’en approche, brûle !
Fraternellement,
Alice, Mónica, Paul, Mark, Frank, Javier, César, Manu et Joao Carlos