Quelques témoignages sur le Fr. Henri Vergès
Le 5 juillet 1994, le Père Christian-Marie de Chergé, prieur de Tibhirine, écrivait à son abbé général :
Du frère Michel Voute, compagnon d’Henri, rue Ben Cheneb à Alger.
Du frère André Thizy, Supérieur Provincial, d’Henri. (Lettre aux Frères, le 17 mai 1994)
« …Henri était fin prêt pour aller à la rencontre de son Seigneur. Le dimanche précédent sa mort, il s’était rendu, avec frère Michel, à la Trappe de Tibhirine, pour une dernière “lessive” (témoignage du frère Christian, prieur de la Trappe). Son dernier testament est daté du 22 avril 1994 ! Il est mort le jour même de la clôture du Synode Africain dans lequel il avait mis tant d’espérance…
Étant seul en Algérie pendant plusieurs années, Henri était malgré tout dans une profonde communion à tous ses frères, plus attaché peut-être que quiconque à son lien avec la Province… Qui, parmi ceux qui l’ont rencontré, n’a pas été frappé par l’extrême simplicité de vie de frère Henri. Véritable ascète, il savait se contenter du minimum aussi bien à table que dans ses affaires personnelles. Rentrant dans sa chambre, jeudi soir, nous avons été saisis par le dénuement qui y régnait ; seule la présence d’un transistor et du Coran la distinguait de celle du Père Champagnat ! “Alléger chaque jour un peu notre équipement” (de ses résolutions de retraite).
Beaucoup parmi vous, sans doute, ont pu croire qu’Henri était en Algérie parce qu’il le voulait bien. Les Supérieurs qui l’ont connu avant moi savent bien qu’il n’en est rien. Henri était d’une disponibilité totale. Lors de mon dernier passage, en mars, alors que malgré les événements, il pensait que sa présence était plus importante que jamais, il s’était remis à mon entière disposition, “pour faire la volonté de Dieu”. “Consigne de mon nouvel accompagnateur spirituel : ne demande rien, ne refuse rien, accepte tout” (de ses résolutions de retraite).
D.B., de Sour-el-Ghozlane et ami d’Henri, écrit le 9 mai 1994 :
Du Père Jean-François Berjonneau (Service National de la Pastorale des Migrants) qui avait rencontré Henri, le 25 mars 1994:
Suite à la parution du livre “Du Capcir à la Casbah, vie donnée, sang versé.”, relatant le cheminement d’Henri, des lecteurs réagissent.
Petite sœur Marie-Nicole, des Petites Sœurs de Jésus à Bab el Oued. Lettre du 15 juillet 1996, anniversaire de frère Henri :
Claude Rault, Père blanc. Lettre du 22 avril 1996 :
Frère Alessandro di Pietro, ancien Postulateur général. Rome, le 14 avril 1996 :
Père Bonaventure, Trappiste. Aiguebelle, le 23 février 1996 :
Père Bruno, Trappiste. Rome, le 8 août 1996 :
Un ami d’Henri écrit au frère Jean Roche de Sour-el-Ghozlane, le 3 décembre 1996 :
Un ami algérien, à Jean-Benoît Fanjaud qui fut compagnon d’Henri à Ben-Cheneb. Le 22 septembre 2000 :
« Je suis très ému à la lecture de certaines pages. Une vie sainte dans la lumière et l’oraison et le service. Tous les témoignages que j’ai lus dans ce livre rejoignent ce que j’ai toujours pensé du frère Henri : il était discret, effacé, serviable, d’une gentillesse et d’un tact à confondre Rois et Pontifes.
Il est fort possible que ses assassins, il leur a déjà pardonné en priant son Père céleste de leur pardonner comme le Christ sur la croix. »
Frère François Chavanes, dominicain à Oran-el-Maggari (Algérie), écrit au frère Provincial, le 4 novembre 2002, pour lui demander un exemplaire du livre “Du Capcir à la CasbaFr. ” :
N.B. Le livre “Du Capcir à la Casbah, vie donnée, sang versé.” est disponible à
Notre-Dame de l’Hermitage :
Frères Maristes, B.P. 9
F. 42405 – Saint Chamond cedex.
ou à Rome, auprès du Postulateur général :
Fratelli Maristi,
C.P. 10250
I. 00144 ROMA,.