FMSI participe à une Consultation Globale d?Experts
FMSI a participé à la Consultation Globale d’Experts « Violence contre l’enfance en déplacement en déplacement : du continuum de violence au continuum de protection », organisée par le Bureau de la Représentante Spéciale du Secrétariat Général de l’ONU sur la violence contre l’enfance, à l’Université Ibéro-américaine de la ville de Mexico, les 27 et 28 juin.
À cette occasion, FMSI a été représenté par María José Lazcano, coordonnatrice du Centre d’Appui Mariste à la Migration (Querétaro, Mexique).
Grâce à divers panels, on a cherché à déterminer les dynamiques de la violence qui touche l’enfance de migrants et de réfugiés, de même que les actions positives et les bonnes pratiques qui ont été mises de l’avant dans les différents camps et organisations pour améliorer les conditions de vie et l’accès à leurs droits dans les différentes étapes qui régissent la démarche migratoire (origine, transit, destination et retour).
María José Lazcano a souligné, au cours de son intervention, les bonnes pratiques de certaines initiatives maristes : Three2six (Afrique du Sud), le projet Samut Sakhon pour enfants migrants (Thaïlande), le Projet Fratelli qui vise à l’inclusion des réfugiés syriens (Liban) et Marist 180 pour enfants migrants non accompagnés (Australie).
Ces initiatives offrent la protection et le droit à l’éducation pour l’enfance déplacée et réfugiée, en aidant les enfants à trouver, dans les écoles, un lieu sécure, sans souffrir de discrimination. Elles contribuent à la construction d’une communauté d’intégration à travers les équipes de travail axées sur le soin des filles et des garçons migrants et réfugiés.
Les bonnes pratiques de ces projets présentés furent partagées avec des collègues d’organismes comme Save the Children, UNICEF, ONU, ACNUR, OIM et organismes de la société civile qui travaillent dans des pays comme le Honduras, le Guatemala, El Salvador, le Mexique, la République Dominicaine, les États-Unis, entre autres.
L’intervention de FMSI a mis en lumière l’importance du travail de coordination avec d’autres organismes de la société de la société, des congrégations religieuses et des écoles elles-mêmes pour obtenir les meilleurs avantages pour la population migrante.
On a insisté sur la nécessité d’impliquer les gouvernements nationaux et locaux pour qu’ils assument leurs responsabilités en regard des droits sociaux et économiques, en établissant des processus adéquats pour l’intégration des enfants migrants et de leurs familles.