Fondazione Marista per la Solidarietà Internazionale
FMSI a assisté à la cérémonie officielle de signature d’un Protocole à la Convention relative aux droits de l’Enfant, concernant les procédures de plaintes pour violations des droits des enfants. L’événement a eu lieu le 28 février à Genève, en Suisse, au « Palais des Nations » et a été organisé par le Bureau du Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme. Pour FMSI, étaient présents : F. Jim Jolley, directeur du plaidoyer et de la formation, F. Vicente Falqueto, responsable du plaidoyer et Robyn Young, jeune australienne qui participe actuellement aux programme des stages pour les volontaires à Genève.
Le Protocole à la Convention relative aux droits des enfants concernant les plaintes pour violation des droits des enfants a été adopté le 19 décembre 2011 par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Pendant la cérémonie officielle qui s’est tenue la semaine dernière, le protocole a été signé par vingt États du monde entier. Le nouveau protocole permettra aux enfants et à leurs représentants de déposer des plaintes au Comité des Nations Unies sur les droits de l’enfant, s’ils n’ont pas obtenu réparation pour ces violations dans leurs propres pays. La création de ce nouvel instrument souligne la reconnaissance que les enfants, tout comme les adultes, doivent avoir un accès égal aux différents organismes internationaux relatifs aux droits de l’Homme et au système international de responsabilité pour les violations des droits de l’enfant.
Au cours de la cérémonie de signature, Lisa Myers, directrice du Groupe des ONG pour la convention des droits de l’enfant (CRC), s’est adressée aux participants. La coalition d’ONG a activement fait campagne pour le nouveau Protocole et salué son adoption et la signature qui a suivi comme une avancée historique pour la protection des droits de l’enfant. Comme l’a souligné Lisa Myers, les États sont tenus de respecter l’application du droit des enfants au niveau national, mais pour que ces droits aient un sens, ils doivent être soutenus par des remèdes efficaces quand se produisent des violations. Il est donc crucial que certaines actions de réparation au niveau international soient possibles quand ces recours nationaux n’aboutissent pas.