08/Jan/2014 PHILIPPINES

Le Typhon Haiyan : Situation d?urgence aux Philippines

Le très violent typhon Yolanda (Haiyan)  a frappé les Philippines avec des vents de 305 kms. par heure au début novembre 2013.  Venu de l’Océan pacifique, il a d’abord touché terre à Guian (Samar) et a poursuivi sa course pour frapper Tacloban (la capitale de la province de Leyte) une grande ville du Centre des Visayas 

Les provinces de Leyte et de Samar sont considérées comme les régions les plus pauvres des Philippines, car elles vivent de l’agriculture, surtout les noix de coco et le riz, et elles n’ont pas d’usines. Les gens vivent aussi un peu de la pêche. Ces provinces sont aussi souvent touchées par des typhons. 

Les habitants de Leyte ont l’habitude des typhons, mais ils ne s’attendaient pas à ce que Yolanda provoque des destructions de si grande importance.  A cause des vents très puissants il s’est créé de hautes pressions sur l’eau du golfe de Leyte provoquant vagues et inondations.

Trois grandes vagues aussi hautes qu’un bâtiment de deux étages se sont abattues sur les plages de la ville de Tacloban. Les pauvres gens qui habitaient près des plages ont été très fortement touchés. On a estimé le nombre de morts à près de 10.000. Il y a encore des disparus. D’autres ne sont pas encore ensevelis parce qu’aucun membre de leur parenté n’a réclamé leurs cadavres.   

Les maisons, les constructions  d’entreprises, les écoles, les églises, les bâtiments administratifs, les lignes électriques, tout fut détruit.  Presque  deux mois après ce qui s’est produit, beaucoup de débris ne sont pas enlevés. 

L’aide internationale est venue des Nations Unies, de l’Unicef, des Pays Européens, de l’Océanie, du Japon, de la Corée du Sud, des USA  etc. Ont été fournis des services médicaux, des biens d’assistance, des actions de nettoyage, des aides psychologiques, etc.

Les conséquences du typhon ont provoqué beaucoup de destructions non seulement dans la ville de Tacloban mais dans toutes les provinces de Samar et Leyte. Il y a des lieux qui n’ont pas reçu d’aides parce qu’ils sont trop loin du centre de la ville. 

 Jaro est en à environ une heure de Tacloban. Les Oblates de Notre-Dame, une congrégation de sœurs fondées par Mgr Georges Dion, OMI, possèdent et dirigent Notre Dame de Jaro depuis 50 ans. Il y a plus de 400 élèves inscrits dans cette école. Il en est sorti des religieuses et des prêtres au long des années.  Les Oblates de Notre Dame ont leurs maisons de formation à Tamontaka, dans la ville de Cotabato  avec les Frères Maristes et les Pères Oblats. Des sœurs travaillent dans les trois écoles maristes de Dadiangas, Marbel et Kidapawan. 

Fr. Manuel de Leon, au nom des Frères Maristes, s’est rendu dans la région sinistrée et a rencontré les Sœurs Oblates de Notre Dame. L’école de Jaro, comme le montrent les photos, a été détruite.  Elle doit être reconstruite. Elles ont aussi besoin d’une aide de subsistance pour les familles et pour que les parents aident leurs enfants à aller à l’école. Les Sœurs Oblates de Notre Dame ont une autre école, Notre Dame de Abuyog. Elle a plus de 600 élèves, principalement des enfants d’agriculteurs et de pêcheurs. Cette école a été abimée mais pas autant que Notre Dame de Jaro. 

FMSI (une Fondation Internationale des Frères Maristes) va aider les Sœurs Oblates de Notre Dame pour reconstruire leurs écoles. En collaboration avec SAGIP KA 2000 FOUNDATION (ONG des Frères  Maristes des Philippines qui a déjà quelques membres à Tacloban), ces organismes vont mettre en route certaines actions comme un programme  de subsistance qui vient en aide aux pauvres dans des groupements qui vont souffrir de la faim après que les aides de premiers secours seront épuisées. Ils envisagent d’acheter des graines de semences pour que ces populations les cultivent pour faire face à leurs besoins alimentaires.

src=https://www.paypalobjects.com/en_US/i/btn/btn_donateCC_LG.gif Toutes les aides que nous pouvons offrir aux pauvres viennent de loin. Nourriture, remèdes, abris, éducation, appuis psychologiques sont les besoins de base qui doivent  être affrontés. 

FMSI, via PayPal, peut collecter tout don, même peu important, pour cette Situation d’urgence aux Philippines.

RETOUR

Noviciat mariste de Save...

SUIVANT

Capter l?imagination...