
Le visage des jeunes, reflet de l?action du charisme de Marcellin
La journée commence par une surprise. Il faut continuer à approfondir l’identité mariste. La surprise se cache dans une grande boîte. C’est un cadeau que la vie nous fait. En ouvrant la boîte au cadeau, les jeunes y ont découvert un grand miroir sur lequel ils ont pu contempler leur propre visage, leur propre identité. A partir de cette expérience ils ont été invités à découvrir qui se cache derrière chaque visage. La référence aux masques qui peuvent occulter la vraie identité est revenue tout naturellement.
La première partie de la matinée a été consacrée à une table ronde sur l’activité pastorale qui se réalise dans certains lieux. Les intervenants ont été le jeune João Ribeiro Bastos, âgé de 18 ans, universitaire brésilien, étudiant en droit à l’université de Rio et représentant de la Pastorale des Jeunes de la Province « Brasil Centro Norte ». Dans sa proposition il a parlé du large éventail d’activités pastorales que sa Province réalise en faveur des jeunes et des moyens humains et techniques qui les accompagnent. Le Fr. Vincent de Paul Kouassi, de la Côte d’Ivoire, responsable de la Pastorale des Jeunes de son pays, a parlé de l’activité que les Frères réalisent auprès des enfants et des jeunes. Norman Lévesque, professeur au collège Laval (Canada), âgé de trente ans et auteur d’un livre sur l’écologie et la religion, a exposé avec force et enthousiasme le travail qu’il réalise au sein de l’Église canadienne en faveur de l’environnement. On peut consulter quelques-unes de ses initiatives sur www.greenchurch.ca. Le Fr. Iñigo García Blanco, directeur de l’œuvre sociale « Espiral » (Spirale), a partagé avec les jeunes le travail que la communauté mariste mène à bien à Fuenlabrada, un quartier à la périphérie de Madrid. Dans cette œuvre mariste quelques projets sont réalisés au Centre des mineurs et au Centre d’enseignements professionnel, à l’intention de jeunes en difficulté ou ayant des problèmes d’intégration sociale.
L’après-midi a été consacré à différentes activités dans des ateliers de réflexion ou d’action. Au fond d’un couloir, dans une classe, Helena et Jordi animaient un groupe nombreux qui chantait des chansons exprimant ses convictions de foi les plus profondes. Les jeunes s’aidaient du chansonnier préparé pour cette rencontre. Dans un coin recueilli et accueillant, faiblement éclairé par quelques bougies, assis sur un tapis, les jeunes ont partagé les chemins qu’ils ont suivis pour répondre à l’appel du Seigneur. Ce fut une riche expérience. Le troisième atelier a emprunté sa proposition au langage informatique : « Jésus 2.0 ». Ce titre fait allusion à l’interrelation qui s’établit avec la personne de Jésus lorsque le jeune ose se mettre en contact avec Lui. Un autre groupe a réalisé plusieurs dynamiques pour exprimer son expérience de Dieu. Dans une salle attenante à celle où étaient exposées des photos de l’Ong SED, un autre groupe, animé par le Fr. Antonio Tejedor, responsables de SED, et deux volontaires, s’est intéressé au volontariat mariste, à la participation aux projets programmés par l’organisation non gouvernementale et à la manière d’aider les pays peu développés.
La motivation pour préparer la liturgie eucharistique s’est centrée sur l’« IN » de la troisième partie de la devise BELIVIN, qui invite à porter le regard vers l’intérieur de la personne, vers ce qui la fait bouger. Pour aider à réfléchir, un passage de la Parole de Dieu est suggéré : « Être la lumière du monde… Être le sel de la terre », et quelques questions-guide en vue de l’approfondissement : Qui éclaire mon intérieur ? Qu’est-ce qui l’éclaire ? Où veux-je arriver ? Qu’est-ce que je porte Dans mon sac à dos? Quels sont mes compagnons de route ? Une chanson retentit qui répète inlassablement : « Je vis pour Lui, et personne d’autre ne peut vivre au-dedans de moi. Je vis pour Lui. »
L’eucharistie reprend la métaphore du miroir qui avait ouvert la réflexion en début de journée. L’autel est décoré de grands miroirs. Sur eux se reflète l’identité des participants à la rencontre. Sur l’autel se trouve l’image de ce que l’Esprit fait à l’intérieur de chacun. Le visage des jeunes reflète l’action du charisme de Marcellin.
Un groupe de neuf jeunes, composé par pré-postulants, novices ou nouveaux profès qui participent à la rencontre, a invité le Fr. Emili Turú, Supérieur général, à partager le souper, autour de la même table.