22/Sep/2017 BANGLADESH

L?Institut mariste montre sa solidarité avec les Rohingyas

Plusieurs étudiants maristes et un frère ont participé à une chaîne humaine le 17 septembre à Srimangal, au Bangladesh, afin de protester contre le massacre des Rohingyas – bengalies musulmans qui vivent dans l’état de Rakhine au Myanmar (Birmanie).

Le Frère Eugenio Sanz, qui est au Bangladesh depuis 2006, a participé à la protestation tenue dans le district de Maulvibazar, avec d’autres membres d’autres religions et d’étudiants de son école.

Les manifestants ont défilé avec des pancartes en solidarité avec les Rohingyas pour exiger des solutions « à ceux qui ont le pouvoir de le faire ».

Plusieurs élèves des écoles maristes à Srimongol sont musulmans ou membres de tribus et, selon ce qu’écrit le Frère Eugenio dans son blog, « ils se sentent solidaires de la souffrance de ces gens sans papiers, sans droits ni terre, qui sont expulsés de leurs foyers en Birmanie ».

Le Bangladesh accueille actuellement plus de 800.000 Rohingyas, dont quelque 430.000 sont arrivés ces dernières semaines.

Mais le Myanmar est aussi confronté à un danger toujours plus grand à cause d’attaques venues de l’étranger de la part du groupe terroriste de l’État Islamique qui lutte en faveur des Rohingyas.

En 2012, des troubles ont éclaté dans l’état de Rakhine alors qu’une femme bouddhiste de Rakhine fut violée et assassinée supposément par des Rohingyas, selon la BBC.

Dix Rohingyas ont été assassinés par des bouddhistes en forme de représailles. En août de cette année, 57 musulmans et 31 bouddhistes ont été assassinés, et environs 90.000 personnes durent se déplacer à cause de la violence. Environ 2.528 maisons furent incendiées : 1.336 appartenaient à des musulmans Rohingyas, et 1.192 à des bouddhistes de Rakhine.

Les Rohingyas ont des difficultés pour la reconnaissance de leur citoyenneté depuis 1982. Le gouvernement ne les reconnaît pas comme groupe ethnique, même s’il reconnaît d’autres groupes ethniques dans le pays.

RETOUR

Éduquer les jeunes victimes de violence...

SUIVANT

Vendredi 22 septembre...