Noël 2022 – Ruberval Monteiro da Silva, osb

Message de Noël du Supérieur Général

Le département de la communication, au nom de l’administration générale de l’Institut, a demandé à un artiste de préparer une carte de Noël. Il a été réalisé par le père Ruberval Monteiro da Silva, bénédictin, professeur à Saint-Anselme à Rome, où il enseigne l’art, le langage symbolique et la liturgie. Le Père Ruberval partage avec nous l’explication de l’image.


L’inspiration est celle de la plus ancienne crèche, qui ne comportait que la mangeoire en forme d’autel, l’Enfant dans une ceinture comme celles utilisées aussi pour les morts, ainsi que le bœuf et l’âne. On le trouve sur des sarcophages à partir du IVe siècle. La citation explicite provient de l’apocryphe “Pseudo-Matthew” (XIV, 1) où il est dit :

Trois jours après la naissance de NSJC, la mère bénie sortit de la grotte, entra dans une étable et déposa l’enfant dans une mangeoire, où le bœuf et l’âne le vénéraient. Alors s’est accompli ce que le prophète Isaïe avait dit : “Le bœuf connaît son propriétaire, et l’âne la crèche de son maître”. Les animaux eux-mêmes le tenaient en leur sein et le vénéraient. Alors s’est accompli ce que le prophète Habacuc avait dit, en ces termes : “Tu seras connu au milieu de deux animaux”. Joseph et Marie sont restés au même endroit pendant trois jours.


Dans Esaïe 1:3 nous trouvons :
Le bœuf connaît son maître et l’âne la crèche de son maître, mais Israël ne sait pas, mon peuple ne comprend pas.

Les animaux seraient les premiers à adorer le Seigneur, et après les jeunes bergers, les pauvres d’Israël.

Nous avons pensé à ajouter des jeunes à la crèche parce que le charisme mariste consiste précisément à les conduire au Christ, guidés par l’étoile Marie. D’une certaine manière, les yeux simples des jeunes humains et des humbles animaux nous apprennent à reconnaître Celui qui nous a nourris de Lui-même.