Partage du vécu au cours des formateurs actuels
Nous poursuivons le cours de formation pour formateurs actuels, à Rome. Je vous partage l’expérience des deux dernières semaines (21 mai – 2 juin).
Le Père Félix Mushobozi nous a aidés à prendre conscience de l’importance du fait d’être les responsables de prendre soin de la maison commune. Nous habitons cette terre et nous en sommes responsables. Ce furent trois jours intensifs d’approfondissement du document Laudato Si.
Le F. Ernesto Sánchez, Supérieur général, est également venu nous rencontrer le 21 mai. Il a réfléchi avec nous sur le sens du XXIIe Chapitre général, du chemin parcouru et de la méthode employée pour en arriver au 5 appels. En tant que formateurs, nous avons un grand devoir de connaître, d’approfondir, de vivre et de travailler à la réalisation des cinq appels du Chapitre : ils ne doivent pas être quelque chose d’étranger dans la démarche de formation.
Les jours suivants, nous avons réfléchi, grâce au F. Graham Neist, d’Australie, sur la nouvelle spiritualité. Il nous a aidés à nous questionner sur une nouvelle conscience qui comprend la vulnérabilité, la communion, la conversion, le respect. La présence de l’Esprit est permanente. Il nous a partagé des outils pour envisager la réalité sous ses diverses perspectives et de ne pas nous limiter à nos seuls points de vue. Nous avons perçu les défis d’une nouvelle spiritualité qui parte du cœur, qui soit partagée avec les autres et en connexion avec la création. Il nous a invités à avoir des techniques de réflexion de la réalité pour en vue d’une meilleure compréhension.
Du jeudi 31 mai au 2 juin, nous avons eu deux jours et demi avec le F. Oscar Martín Vicario, Conseiller général, avec qui nous avons approfondi les trois premiers appels du Chapitre que nous avons relus à la lumière de notre rôle de formateurs actuels. Dieu nous invite, en ce temps-ci, à être des Phares d’espérance, en tant que communauté formative, des Mains et le Visage de la miséricorde de Dieu pour accueillir le jeune et l’accompagner dans sa formation, être des Constructeurs de ponts en nous inspirant de l’icône du troisième appel du Chapitre.
Ce temps est pour nous une grâce, une grande richesse communautaire en partageant la vie, la spiritualité, les défis, les difficultés comme formateurs dans différents milieux du continent. C’est un devoir constant pour nous, comme communauté de formation, d’être ouverts, attentifs pour entendre les appels de Dieu aujourd’hui.
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F. César Borja Bogado – Paraguay
