Projet de Solidarité avec le Soudan du Sud
Les changements dans le gouvernement du Soudan du Sud, le plus jeune pays du monde, ont entraîné des troubles sociaux dans de nombreuses villes, en particulier à Malakal qui a été la cible d’attaques durant cette période de troubles. Solidarité avec le Soudan du Sud a une école normale à Malakal, mais heureusement tous les étudiants ont pu terminer leur programme et retourner chez eux.
Le Frère Christian Mbam, de la Province du Nigéria, de la communauté de Malakal était parti en vacances pour le Nigéria avant les débuts de la crise dans la région. Le 8 janvier, il est revenu au Soudan du Sud.
Tous sont sains et saufs, et l’école et les bâtiments de la communauté sont intacts. Tout est très calme à présent dans la ville de Malakal, avec l’arrivée de nouveaux renforts gouvernementaux.
On pense que cette présence protégera la ville de nouvelles attaques. Cependant, il y a un très fort manque de nourriture car tout le marché a été incendié. Comme vous pouvez le penser, il y a peu de mouvements de gens et de marchandises à travers le Soudan du Sud en ce moment.
Il ne sera possible d’estimer le nombre de personnes tuées et blessées et l’étendue des dommages à Malakal et dans le pays que bien plus tard. Les gens du Soudan du Sud ont déjà tant souffert durant les nombreuses années de guerre civile qu’il est difficile d’imaginer l’effet que le renouveau des hostilités tribales a eu sur eux. Dans la guerre d’indépendance, ils étaient unis contre leur ennemi commun arabe et musulman du Nord. Dieu veuille que d’autres souffrances leur soient épargnées. Les zones menacées au Soudan du Sud sont en particulier les États de l’Unité, Jonglei et le Haut Nil.
Dernières nouvelles : le 2 janvier, les membres de la communauté de Malakal qui étaient encore dans la ville ont quitté avec un avion des Nations Unies. Les Frères et les Sœurs ont décidé de sortir de Malakal, non à cause d’éventuels risques pour leur vie, mais parce qu’il n’y a pas de perspective de continuer, à court terme, le travail du Teacher Training et parce que le centre de la ville a été détruit ; il n’y a pas moyen d’obtenir ni aliments, ni eau ni électricité.
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I returned to South Sudan yesterday after my five weeks holiday. When I left, the country was quiet but a week or so after, news of fighting and killing came on the media. There was very serious fighting in Malakal, where my community is located, I learnt. Because people are scattered and afraid, the training college will not open and so the members have been moved to other locations. By the end of today I will learn where I should go, either temporarily or permanently.
Meanwhile, fighting is going on in the north of the country, with government trying to retake the cities and grounds run over by the rebel group. I also learnt that the city of Malakal, though retaken by the government, is spotted with the rebel group around it. That means that fighting may resume there sooner or later.
You may have read the content of the attached article to tis mail. All the same I send it, in case you may not have see it.
I have encouraged the Province to consider a mission in South Sudan. I hope the Chapter considered that, as I left earlier than the close of the Chapter.
Thanks for your support.
Brother Christian Mbam – 9 January 2014.