« relais FMSI » au travail
Après notre rapport sur le travail de Christopher Lus en Papua Nouvelle Guinée et en Mélanésie, voici un autre exemple de la manière dont les « personnes relais » – les personnes en contact avec les gens, pour FMSI, dans les Unités Administratives de l’Institut Mariste – mettent en œuvre les fruits de l’atelier de formation sur les droits de l’Enfant, organisé par FMSIdu 21 mai au 2 juin 2012. Le Frère Fortune Chakasara, personne relais du FMSI pour la Province d’Afrique du Sud, a organisé, le 24 septembre, un atelier sur la Convention des Nations Unies sur les droits de l’Enfant, à Nyanga (Zimbabwe). Le cours s’adressait aux frères et aux enseignants de l’école mariste locale. Selon les participants, cet atelier a répondu à leurs attentes. Voici le rapport de l’un d’entre eux, Frère Tererai Gijima.
« Ici, à Nyanga chez les Maristes, nous avons eu l’honneur de recevoir le Frère Fortune Chakasara comme personne relais de FMSI (Fondation Mariste pour la Solidarité Internationale) de la Province. Outre notre joie de l’accueillir, il a organisé un atelier sur la Convention des Droits de l’Enfant (CDE) le 24 septembre 2012. La totalité de l’équipe d’enseignants était avide d’apprendre toujours plus sur le sujet, car il est hautement brûlant dans leur contexte d’enseignement. Par des vues bien animées et très colorées, et par des discussions en groupes, nous avons vécu des séances passionnantes et enthousiastes en ce qui concerne la protection de l’enfant.
Le Frère Chakasara a calmé notre inquiétude en nous expliquant comment les Frères Maristes avaient créé une organisation préoccupée surtout par ce qui concerne les droits et la défense des enfants. Les bureaux de FMSI sont à Rome et à Genève. Le Bureau de Genève s’occupe de la défense des droits des Enfants au sein de l’organisation des Nations Unies. Les Droits des Enfants sont essentiels dans le processus d’éducation de l’enfant. C’est une importante responsabilité dont nous ne pouvons nous désintéresser. Tout est pour le bien de l’enfant. Pour éduquer un enfant, il faut d’abord l’aimer, c’est l’inspiration du Père Champagnat dans sa vision de l’éducation mariste et cependant, dans les réalités du monde d’aujourd’hui, nous avons vu qu’il est important de protéger les enfants que nous volons éduquer. Il nous faut faire quelque chose pour protéger les enfants dont nous avons la charge et aussi pour nous protéger nous-mêmes dans cette noble profession.
Nous avons eu beaucoup de temps pour discuter le document CDE (Convention des Droits de l’Enfant) et essayer de l’appliquer à notre situation dans l’école. Dans nos efforts pour appliquer la discipline et l’ordre dans l’école, nous avons maintenant le devoir de considérer toujours si vraiment l’action que nous devons entreprendre est totalement au bénéfice de l’enfant car il a aussi des droits et que nous sommes maintenant bien informés sur ce sujet. Les écoles maristes devraient être expertes dans le domaine du respect des droits de l’enfant et dans l’organisation d’un environnement favorable à son développement.
Les frères et les enseignants ont beaucoup parlé de leurs expériences et admis que l’atelier était un grand pas en avant tandis qu’ici ou là, les étudiants étaient presque pionniers sur le sujet (certaines ONG’s ont fait du bon travail quant aux programmes de prise de conscience pour les étudiants) en prenant des mesures disciplinaires durables dans le campus. Beaucoup de nos questions et de nos doutes ont été clarifiés et à la fin de la journée, nous étions tout sourire en pensant aux implications du CDE quand nous reviendrions chez nous. Merci beaucoup au Frère Fortune pour ses compétences et sa disponibilité ; nous avons maintenant fait un pas en avant à Nyanga ! ».
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