24/Sep/2017 COLOMBIE

Samedi 23 septembre

Afin de présenter l'intention globale de l'Institut, il est nécessaire de déterminer les aspects actuels qui ne peuvent plus continuer, ce qui doit être laissé derrière. C’est à cela que les capitulant ont travaillé Dans ce pendant ce 16ème jour du chapitre.

 

Début des travaux

La messe, à 8 h 45, a commencé la journée, après la prière contemplative et le petit-déjeuner. À l'ouverture de la première session, le Frère Juan Carlos a lu un message du Frère José Sánchez, Provincial du Mexique central, qui est absent du Chapitre jusqu'à lundi, en parlant des souffrances des Mexicains et des activités de la Province en faveur des personnes affectées par le tremblement de terre.

Qu'est-ce qui doit être laissé derrière nous ?

Hier, le jour s'est terminé avec un travail de groupe qui devait répondre à la question suivante: Afin que notre Corps global puisse donner le meilleur de lui-même dans ce monde émergent, qu'est-ce que l'Institut ne peut pas continuer à faire dans l'avenir?

Chaque groupe a fait une liste de ces éléments et a partagé, l’ élément qu’il a jugé le plus important et qui ne devait plus continuer. Un partage qui a duré près d'une heure. Les éléments indiqués étaient différents. De nombreux groupes ont souligné la nécessité d'abandonner les attitudes qui ne permettent pas à l'Institut de se transformer en un corps global : de grandes différences, en tant que fédération, autonomie, autosuffisance, structures inadéquates, fragmentation, vision étroite, mentalité individualiste, pouvoir et contrôle. Le désir de former un corps global a donc été mis en évidence et, en même temps, il est évident que c'est plus qu'une belle idée, car pour en faire une réalité, il y a un prix à payer, un effort à faire.

 

Idées futures dans le réfrigérateur

La nature pragmatique vécue dans la réalité et la volonté de résoudre les problèmes avec des décisions rapides signifie que de nombreuses réflexions ne tiennent pas compte de la réalité du monde et de l'institut avant de penser à des solutions. Par conséquent, ils y a eu de réels thèmes et des propositions . Bien que ce ne soit pas le moment de les traiter, on est conscient qu'ils ne peuvent pas être ignorés. C'est pourquoi l'image du réfrigérateur est apparue, fait de la réalité à travers sa représentation physique dans la salle des capitulaire : ce qui apparaît dans les discussions comme des suggestions pour l'action future, est «placé au réfrigérateur», où il a été conservé pour être traité plus tard.

 

Aller plus loin dans la réflexion

Le facilitateur Matthieu Daum a rappelé que la réflexion qui se fait est comme l'expérience d'un processus de mort, d'une crise profonde et pénible, mais nécessaire pour la nouvelle vie. Il n'est pas facile de décider de ce qu’on doit laisser mourir.

Pour approfondir cette réflexion, d'autres questions ont été suggérées pour la réflexion en groupes:

  • Que dois-je, personnellement, laisser mourir?
  • Que devons-nous, en tant qu'unité administrative, laisser aller?
  • Que devons-nous, en tant que corps global, laisser mourir?

Cette fois, les groupes de travail étaient différents. Il y avait un groupe formé par les jeunes frères invités au chapitre, un groupe formé par le Conseil général et les autres de groupes par chacune des Unités administratives de l'Institut.

 

Deuxième session

Après la pause, les groupes ont continué le travail. Chacun a écrit un élément qui doit être laissé derrière sur le plan personnel, au niveau de l'Unité administrative et par rapport au corps global.

Ensuite, il y a eu le partage, qui a apporté de nombreux éléments: la peur du changement, la médiocrité dans notre agir comme religieux, les différences entre les provinces, l'accent mis sur ce qui est local, la fédération sectorielle, l'autoprotection, le pouvoir, l'individualisme, la vie communautaire qui ne génère pas de vie , le pouvoir sur la mission, le mode de vie confortable, la spiritualité désincarnée, la mission qui ne se soucie pas des gens, les paradigmes qui empêchent la communion avec les laïcs, la rivalité, la poursuite de la sécurité, certaines attitudes culturelles, l'immobilité de la fratrie, l'incohérence de la vie, centralisation …

Ces éléments ne sont que quelques-uns de ceux qui sont apparus en plénière. Pour ne rien perdre, on a demandé à chacun d'écrire sur des feuilles de papier ce qu'il pensait. Ces feuilles ont été placées sur le mur au fond de la salle.

 

Fin de semaine

Il n'y a eu aucune session le samedi après-midi. Au dîner, la province Cruz del Sur offert offrait un 'asado', avec la caipirinha brésilienne.

Dimanche matin, les capitulants ont assisté à la messe avec l'évêque Ricardo Antonio Tobón Restrepo, au séminaire de Medellin, à 9h30. Cette célébration voulait créer une communion avec l'église latino-américaine, rappelant l'année 1968, lorsque les évêques, réunis dans ce même lieu, ont fait l'option préférentielle pour les pauvres lors de la deuxième Conférence générale des évêques d'Amérique latine après le Concile de Vatican II. Au milieu d'un contexte international particulièrement troublé, les évêques ont décidé de s'engager sur la cause des secteurs populaires de l'Amérique latine  (Photos – Video).

Le reste du dimanche était libre.

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