Souvenir de la Journée Mondiale de la Jeunesse à Lisbonne
Dans le texte qui suit, le F. José Luíz Carvalho, de la Province de Compostelle, rappelle l’expérience vécue au kiosque mariste de la Foire Vocationnelle lors de la Journée Mondiale de la Jeunesse qui s’est tenue á Lisbonne, au Portugal, du 1er au 6 août de cette année. La Foire Vocationnelle fut une occasion de mettre en lumière la vocation mariste. Nous vous invitons à suivre, sur Instagram, la mise en lumière de la vocation mariste sur le site @hermano.marista
Kiosque Mariste à la Foire Vocationnelle : un lieu de rencontre et de fête
La responsabilité de préparer ce que serait le kiosque Mariste à la Foire Vocationnelle de la JMJ de Lisbonne nous a permis d’être les témoins du miracle qui a transformé un espace aseptisé, limité par trois murs blancs préfabriqués, et qui est devenu un espace tellement riche de Rencontre (oui! avec une majuscule!).
Rapidement, avec la collaboration de nombreuses mains et de bien des cœurs, les murs blancs et l’espace vide du kiosque ont été décorés de pancartes, de présentations des Fondateurs Maristes, de violettes, de jeux et, surtout, d’accolades, de musique et de sourires.
Je pense que la première expérience de tout mariste qui s’est rendu à la Foire vocationnelle installée dans les jardins Vasco de Gama et, au milieu de ses allées constamment remplies de jeunes et de religieux de tous les coins du monde, a pu voir l’énorme pancarte qui proclamait : « CELA VAUT LA PEINE D’ÊTRE MARISTE AUJOURD’HUI » et se sentir identifié. Sentir que, au milieu de la grande variété et la richesse des personnes qui se retrouvaient dans ces allées durant ces premiers jours du mois d’août, nous, les Maristes « bien qu’imparfaits, nous sommes aussi Église » (Kairos 2010).
Ce fut une double expérience. D’un côté, la grande richesse de savoir que nous avons notre propre charisme, nos références et notre histoire, mais aussi que nous appartenons à quelque chose qui va au-delà du fait d’être mariste, que nous faisons partie de ceux qui cherchent à rendre vivant, actuel et présent le rêve de Jésus, un monde de frères et de sœurs. Nous faisons partie de l’Église. D’un autre côté, tout en appartenant à l’Église Universelle, nous sentons qu’il y a un lieu où l’on nous connaît par notre nom, une table où nous sommes attendus, un foyer où les relations sont de toi à toi. D’une certaine façon, parmi toutes les places et les rues de Lisbonne, le kiosque est devenu un point de rencontre Mariste.
Si cela avait ce sens pour ceux qui, comme nous, sont déjà maristes, je crois que le kiosque a aussi touché beaucoup de jeunes qui ne connaissaient pas encore cette famille religieuse. Ceux qui sont passés par la Foire Vocationnelle, se sont retrouvés au dernier kiosque de la « rue Toronto 2002 » où il y avait une animation qui ne laissait personne indifférent. Le kiosque mariste n’était pas le plus élaboré, le plus beau, et ni le mieux organisé, mais il attirait l’attention par l’explosion de Vie qu’il y avait là à presque toutes les heures de la journée. Il était difficile de visiter le kiosque sans y trouver quelqu’un en train de danser, de jouer, d’échanger, de chanter, de prendre une photo, de donner une accolade. J’ai trouvé significatif le commentaire que j’ai entendu en croisant deux religieuses. L’une qui disait à l’autre, pendant qu’elle se mettait sur la pointe des pieds : « Qui sont ces gens qui font tout ce bruit? Ah! Sûrement les Maristes! »
De plus, une expérience toute spéciale nous attendait, nous qui y étions présents et qui animions le kiosque durant ces jours. Le titre « Famille Mariste » qui annonçait le kiosque ne s’est pas avéré inutile. À tout moment ont convergé vers le kiosque des religieux et des jeunes des quatre rameaux maristes. Plusieurs parmi nous avons expérimenté qu’en même temps de nous faisions connaître la Famille Mariste aux visiteurs, nous le faisions en étant conscients nous-mêmes de le faire coude-à-coude avec une sœur, un père mariste ou un jeune de l’une ou l’autre des quatre congrégations. Je pense que les quatre fondateurs, représentés ensemble sur un autobus qui servait d’identification et qui est passé entre les mains de centaines de jeunes, étaient très fiers de voir que le rêve commencé à Fourvière en 1816 était toujours vivant à Lisbonne en 2023.
Nous pourrions ajouter plus de détails à cette description de la rencontre qui a été vécue, comme l’internationalité (à un certain moment le drapeau de Samoa flottait dans le kiosque pendant l’exécution de danses africaines et que l’on entendait parler toutes sortes de langues) ou les contacts intergénérationnels.
Quelques semaines après cette expérience, il reste un énorme sentiment de gratitude pour tout ce qui a été vécu, et nous avons la certitude que tous ceux que nous avons rencontrés nous aideront à nous retrouver, à célébrer, à remercier et à vivre notre propre vocation.
« Seigneur, fais-nous avancer dans la vie avec la disponibilité, l’espérance, la joie et l’ouverture vécues durant ces jours! »
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F. José Luís Carvalho – Provincial de Compostelle
Voir, sur Instagram, le kiosque mariste de la Foire Vocationnelle de la JMJ 2023.