21/Jul/2020 SUISSE

Un outil des Nations unies pour les Maristes afin de promouvoir les droits de l’homme

Examen PĂ©riodique Universel

Pour comprendre le systĂšme de l’Examen PĂ©riodique Universel (EPU) des Nations Unies, il faut savoir que l’examen des activitĂ©s des États en matiĂšre de droits de l’homme n’est pas un processus linĂ©aire. Étape 1 … Étape 2 … Étape 3 … fin ! C’est plutĂŽt une tapisserie et les ONG comme FMSI doivent se tisser dans et hors du processus en collaboration avec leurs partenaires du rĂ©seau mariste situĂ©s aux quatre-vingt pays qui constituent les vingt-sept unitĂ©s administratives de la Famille Mariste Mondiale. Ainsi, lorsque vous lisez ceci, vous devez ĂȘtre prĂȘt Ă  faire un aller-retour Ă  travers les diffĂ©rentes activitĂ©s qui forment la toile ou l’image entiĂšre.

L’EPU est un processus unique qui implique un examen du bilan de tous les États membres des Nations Unies en matiĂšre de droits de l’homme. Chaque État membre est examinĂ© par cycles de quatre ans et demi.

Qui effectue l’examen ?

Les examens sont menĂ©s par le groupe de travail de l’EPU qui est composĂ© des 47 membres du Conseil. Chaque examen d’un État est assistĂ© par des groupes de trois États, appelĂ©s troĂŻka, qui font office de rapporteurs.

Sur quoi reposent les examens ?

Les examens sont basés sur trois séries de documents présentés par :

1.      Un État-Nation : informations fournies par l’État examinĂ© … un rapport national.

2.      Les organes des Nations Unies : informations contenues dans les rapports des experts et groupes indĂ©pendants des droits de l’homme, connus sous le nom de procĂ©dures spĂ©ciales, d’organes de traitĂ©s des droits de l’homme et d’autres entitĂ©s des Nations Unies.

3.      Organisations de la SociĂ©tĂ© Civile (OSC) : informations provenant d’autres parties prenantes, notamment les institutions nationales des droits de l’homme et les organisations non gouvernementales telles que FMSI et ses partenaires (principalement Franciscans International et Edmund Rice International avec lesquels nous partageons un bureau Ă  GenĂšve).

L’EPU est un processus plutĂŽt qu’un Ă©vĂ©nement unique

Il est souvent mal compris que la session publique du groupe de travail de l’EPU sur l’État examinĂ©, qui est prĂ©vue vers la fin du processus, est le vĂ©ritable EPU.

Cette rĂ©union est connue sous le nom de Dialogue Interactif, et est un moment oĂč tous les États-Nations peuvent faire des dĂ©clarations et des recommandations Ă  l’Etat examinĂ©. L’État examinĂ© est tenu, par une rĂ©solution du Conseil des Droits de l’Homme, de rĂ©pondre Ă  ces recommandations. Il ne peut que soutenir ou noter les recommandations, il ne peut PAS les rejeter, et il doit rĂ©pondre clairement Ă  chaque recommandation dans son addendum qui est soumis au Conseil des Droits de l’Homme avant que celui-ci n’adopte un rapport final.

Les organisations de la sociĂ©tĂ© civile sont encouragĂ©es Ă  suivre le dialogue interactif, mais ne sont pas autorisĂ©es Ă  y prendre la parole (uniquement les États Nations).

Les OSC doivent s’efforcer de faire entendre la voix de leurs communautĂ©s (plaidoyer) par les États-Nations et les organes des Nations Unies au prĂ©alable, afin que leurs recommandations puissent ĂȘtre incluses dans le dialogue formel et ainsi gĂ©nĂ©rer le besoin lĂ©gal pour l’État examinĂ© de rĂ©pondre.

Que se passe-t-il aprĂšs le dialogue interactif ?

●      L’État examinĂ© a la possibilitĂ© de rĂ©pondre Ă  certaines des prĂ©occupations soulevĂ©es.

●      Un rapport sur la session du groupe de travail de l’EPU de l’État examinĂ© est adoptĂ© quelques jours aprĂšs l’examen.

Comment FMSI participe-t-elle à ce ministÚre de la défense ?

FMSI, qui a un statut consultatif auprĂšs des Nations Unies, et d’autres parties prenantes (individuellement ou en partenariat) peuvent influencer les recommandations faites Ă  l’État examinĂ© par leur engagement dans plusieurs activitĂ©s.

Avant le dialogue interactif

1. PrĂ©senter des communications individuelles ou conjointes au groupe de travail de l’EPU. Ces soumissions peuvent Ă©galement ĂȘtre incluses par le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) dans son rĂ©sumĂ© des parties prenantes, qui est mis Ă  la disposition des États membres des Nations unies. [DĂ©lai : 7 mois avant le dialogue interactif].

FMSI s’appuie sur un rĂ©seau de Maristes de terrain pour fournir des informations de recherche sur les questions de droits de l’homme qui les concernent, afin que les soumissions puissent ĂȘtre rĂ©digĂ©es de maniĂšre collĂ©giale.

2. Faire pression sur les États membres en organisant des rĂ©unions avec les dĂ©lĂ©guĂ©s et les membres de leurs missions permanentes, en leur demandant d’inclure certaines recommandations proposĂ©es par la FMSI lorsqu’ils prennent la parole au cours du dialogue interactif et lors d’autres rĂ©unions diplomatiques. [DĂ©lai : 1 mois avant le dialogue interactif]

Le lobbying est parfois soutenu par la prĂ©sence de reprĂ©sentants de l’État examinĂ© qui sont parrainĂ©s pour ĂȘtre Ă  GenĂšve ou par des apparitions virtuelles. Le reprĂ©sentant du pays fait personnellement des dĂ©marches auprĂšs des Missions permanentes, accompagnĂ© de l’ONG qui le parraine.

3. Participer Ă  la prĂ©cession de l’EPU-Info. UPR-Info est une ONG qui rassemble et suit les soumissions et les recommandations de l’EPU. La participation Ă  cette rĂ©union permet Ă  FMSI de s’exprimer sur sa soumission devant un public composĂ© d’autres ONG et de nombreux dĂ©lĂ©guĂ©s des missions permanentes. [Calendrier : appel de 3 mois ; rĂ©union d’un mois avant le dialogue interactif]

Les représentants des pays participent souvent à ces réunions.

Pendant et immédiatement aprÚs le dialogue interactif et les réponses

1. Suivi des commentaires et des recommandations des États-Nations et du groupe de travail de l’EPU, en vĂ©rifiant combien de recommandations de FMSI ont Ă©tĂ© incluses dans leurs interventions.

2. L’examen des rĂ©ponses (addendum) de l’Etat examinĂ©.

3. Évaluation du premier rapport du groupe de travail de l’EPU.

4. Participer aux réunions parallÚles qui évaluent et renforcent les recommandations.

Le rapport final

AprĂšs l’adoption du premier rapport, l’État examinĂ© dispose de plusieurs mois pour formuler ses rĂ©ponses Ă  toutes les recommandations qui lui sont faites.

Le rapport final du groupe de travail et son addendum sont ensuite Ă  nouveau dĂ©battus et adoptĂ©s par consensus lors d’une session plĂ©niĂšre du Conseil des Droits de l’Homme. [Calendrier : plusieurs mois]

FMSI et les membres du rĂ©seau mariste surveilleront ensuite les rĂ©sultats et les activitĂ©s suscitĂ©s par l’EPU et en feront part. [Calendrier : un processus de 4 ans jusqu’au prochain EPU pour ce pays]


Universal Periodic Review (UPR) – 37th Session 9 -12 November 2020
THE RIGHT TO SEEK ASYLUM – Unaccompanied Minors in Australia who are ‘Legacy Caseload’ Asylum Seekers LCAS
Document submitted by Foundation for Marist Solidarity, International

RETOUR

FMSI collabore à la campagne de solidarité ...

SUIVANT

23 juillet : anniversaire de la Promesse de F...