Un rêve réalisé à l’école de Karcag
Le 8 juin 2023, un rêve de longue date s’est enfin réalisé à l’école « Szent Pál Marista Áltános Iskola » de Karcag (Hongrie). L’augmentation du nombre d’élèves a permis à la vision du nouveau bâtiment scolaire de prendre forme. Nous avons vu comment les vieux murs, usés par le temps, ont été démolis, et les nouveaux érigés. La beauté et l’espace du nouveau bâtiment, son style sobre, qui s’adapte en douceur aux autres bâtiments de l’école, ont dépassé notre imagination. Notre imagination faisait déjà que les espaces lumineux nous fassent sentir chez nous, nous dessinions des plans et espérions secrètement qu’à partir de septembre nous serions les premiers occupants d’une des modernes salles de classe.
Telle était la charge émotionnelle le jour de l’inauguration. Nous nous sommes préparés avec joie et persévérance pour cet événement très important. Nous avons invité tout le monde à partager notre joie. Et nous, comme de bons hôtes, nous nous sommes réunis en un seul corps pour faire de la première rencontre une expérience complète. Répétitions pour le spectacle, travail d’organisation, nettoyage, déballage du nouveau matériel, ont tissé nos journées. Lorsque la dernière fleur était en place, nous avons su que c’était le moment. Nous pourrions montrer ce miracle au monde.
Les douces mélodies de l’orchestre à cordes ont retenti dans le grand auditorium qui s’est peu à peu rempli d’invités de l’institution mariste, de personnalités politiques locales et régionales, de représentants de diverses institutions, de parents d’élèves, d’anciens et actuels collègues. Des gens sont arrivés qui ont multiplié notre joie. Ils étaient les représentants de l’amour incarné.
Des poèmes, des discours solennels et une production musicale joyeuse des enfants de première année ont rendu la célébration mémorable.
Mgr János Székely nous a livré des pensées émouvantes et édifiantes. Il nous a apporté la bénédiction du Bon Dieu, et nous l’avons accompagné avec des chants et de nouvelles attentes dans nos cœurs.
La simplicité du déjeuner, les conversations informelles et les relations humaines ont contribué à graver profondément le souvenir de cette journée.
« Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ;
Si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes.
En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos,
… Dieu comble son bien-aimé quand il dort. »
Psaume 127
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Csanádi Irén Virág, enseignante à l’école mariste.