22/Nov/2021 MAISON GéNéRALE

Webinaire de la Fondation Mariste sur les Droits Humains en Papouasie-Nouvelle-Guinée

La Fondation Mariste pour la Solidarité Internationale (FMSI), en collaboration avec le Centre Catholique International de Genève (CCIG), Edmund Rice International (ERI) et Dominicains pour la justice et la paix tiennent, le 24 novembre – en lien avec Misean Cara – un séminaire virtuel sur la situation des droits humains en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Le webinaire se fera en ligne de 9 h à 10 h 30 (heure de Rome) et de 18 h à 19 h 30 (heure de Papouasie), en anglais et en français. Pour participer, il faut s’inscrire à partir de ce lien.

Le webinaire fait partie d’un projet lancé par FMSI et le Secrétariat de Solidarité. Il est organisé par 4 internationales (dont FMSI) et soutenu par 15 organisations dans le pays (Papouasie-Nouvelle-Guinée). Le projet vise à fournir aux acteurs de la société civile une méthodologie pour rapporter, surveiller et examiner les questions urgentes affectant les droits de l’homme dans le pays par le biais du processus d’examen périodique universel (EPU). Il permettra aux ONG locales d’être plus efficaces dans leurs activités de défense, renforcer leur collaboration avec le gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et, enfin, améliorer la situation de ceux qui courent le risque de subir des violations de leurs droits humains. Le projet atteindra son but et ses objectifs en organisant des activités nationales et internationales (plus d’informations sur le projet).

Au cours de la rencontre, les représentants de la société civile et des institutions nationales et internationales échangeront sur la façon de promouvoir les droits humains en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à la lumière de recommandations faites à ce pays par l’Examen Périodique Universel récent. Une démarche qui prévoit une révision périodique de la part de l’ONU dans les 193 états membres.

Papouasie-Nouvelle-Guinée

C’est le deuxième état d’Océanie ayant la plus grande étendue après l’Australie; il se caractérise en ayant une grande diversité biologique et culturelle (un grand nombre de tribus et une forêt tropicale sur les trois quarts du territoire). Il est intéressant de souligner la situation de ce pays car, bien qu’il soit un pays riche en ressources, près de 40% de la population vit sous le seuil de la pauvreté. L’extraction des ressources minières et naturelles par les grandes entreprises multinationales et destinées à l’exportation a causé, dans le pays, la destruction de l’écosystème social, ce qui a provoqué la pauvreté, la violence et les inégalités.

Le quart des enfants d’âge scolaire primaire et secondaire ne fréquentent pas l’école, et les filles y sont en majorité. Les industries forestières et minières opèrent souvent illégalement et/ou impunément; leurs activités ont de sérieux impacts sur les droits humains des communautés locales, tels que le droit à l’alimentation, à la santé et à un entourage sécuritaire et sain. Les peuples autochtones se voient souvent refuser la possibilité de donner leur consentement libre, préalable et éclairé aux activités minières. L’exploitation croissante des ressources et les changements climatiques augmentent le danger, pour le pays, de perturbations extrêmes comme les cataclysmes naturels et l’épuisement des ressources de subsistance.

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