André Barçon
Le Seigneur a accueilli dans la paix de sa maison Frère André BARÇON décédé le dimanche 1er août 2021, à l’âge de 81 ans, dont 63 ans de profession religieuse. Le Frère Provincial des Frères Maristes, les Frères de la Province L’Hermitage, la communauté d’Issenheim, sa famille et ses amis, vous invitent à les rejoindre par la prière.
Ses funérailles seront célébrées le mercredi 4 août, à 14h30, à l’église d’Issenheim (68). L’inhumation aura lieu au cimetière de St Genis-Laval (Le Montet), le samedi 7 août, à 10h30, sans cérémonie particulière. Qu’il repose dans la paix du Seigneur.
Avec le décès de Frère André Barçon, c’est une figure originale des Frères de France qui disparaît. Joyeux compagnon, prompt à la plaisanterie, il a été aussi un homme aux talents multiples.
Il naît à Bugny (Doubs), près de Pontarlier, le 18 novembre 1939. En 1950, il entre au juvénat de Franois, près de Besançon, établi justement pour faciliter le recrutement des jeunes franc-comtois et alsaciens. Il termine ce temps de première formation à Saint Genis-Laval, avant de faire son noviciat en 1955-57 en ce même lieu. Jugé peu apte aux études longues, il ne fait qu’un an de scolasticat, en 1957-58, pour obtenir le brevet élémentaire qui permet alors encore d’enseigner dans le primaire. C’est au pensionnat d’École, près de Besançon, qu’il commence à enseigner, en 1958-60, avant d’effectuer à Alep (Syrie), ses deux ans de substitut de service militaire. Rentré en France en 1962, il fait alors partie de la nombreuse communauté du pensionnat de Neuville-sur-Saône. Il y est membre de la dynamique et parfois turbulente équipe des surveillants. C’est là qu’il profite de ses temps libres pour poursuivre des études trop vite interrompues, à son goût. Il les continue à Berbérati (République Centrafricaine), en 1965-68, tout en enseignant au collège dirigé par F. Guy Meynier. Revenu à Neuville comme surveillant, il y pousse ses études jusqu’à la licence en histoire-géographie, qu’il obtient en 1973 ; il est toutefois professeur de musique, tâche qu’il accomplit avec talent. On imagine mal tout ce qu’un tel effort lui demande alors de volonté persévérante. De 1973 à 1981, il est directeur du collège d’Issenheim, dont il assure le développement. Cette période d’intense activité est suivie d’une année de recyclage spirituel au couvent des Dominicains d’Éveux, puis à Rome. En 1982, il devient directeur du collège de Pélussin, et en 1992, il rejoint Tarare où il est directeur du collège jusqu’en 2000.
Il achève son parcours professionnel à Chagny où il dirige le collège jusqu’en 2005. Il accepte alors d’être nommé, pour 3 ans, supérieur de la communauté du Montet, à Saint Genis-Laval. Et il revient à Chagny, en 2008, où il assure divers services jusqu’à la fermeture de la communauté, en 2014. Au cours de cette période, il est durement affecté par une maladie grave, dont il sort apparemment guéri. Il est alors nommé à Issenheim où il retrouve des lieux dans lesquels il s’était beaucoup investi. C’est là que la maladie, surmontée une première fois, finit par le terrasser.