2021-12-13 SPAIN

Felip Santamaría Rodríguez

Le Seigneur a accueilli dans la paix de sa maison Frère Felip Santamaría Rodríguez décédé le samedi 11 décembre 2021, à l’âge de 85 ans, dont 68 ans de profession religieuse. Le Frère Provincial des Frères Maristes, les Frères de la Province L’Hermitage, la communauté de Mataró, sa famille et ses amis, vous invitent à les rejoindre par la prière.

Ses funérailles seront célébrées le lundi 13 décembre, à 11h00, au Monastère de Les Avellanes.

Elles seront suivies de l’inhumation au cimetière.

Qu’il repose dans la paix du Seigneur.


Felip Santamaria Rodriguez, MaristaLa petite localité de Moradillo de Sedano (Burgos) est située dans l’un des coins de la vallée de Sedano, creusée par la rivière Moradillo, un paysage d’une grande beauté qui jaillit de l’eau. C’est ici qu’est né Felip, fils de Fabián, militaire, et de Juliana, femme au foyer. La date, un mois et demi avant le début de la Guerre Civile (1936-1939), est une prémonition mariste : le 6 juin 1936.

Lorsque le garçon a douze ans, il entre à Les Avellanes pour vivre les étapes de formation : juvénat, postulat et noviciat, après quoi il fait sa première profession religieuse. Il se rend à Vic pour y faire le scolasticat. Saragosse, où il obtient le titre de maître, sera sa première destination. Après quatre ans, il déménage à Badalona, puis à Barcelone (La Immaculada) et retourne à Les Avellanes comme formateur et, ultérieurement, à Vic, Sabadell et Canet de Mar, comme enseignant. Il obtient un diplôme en philosophie et lettres, spécialisé en études hispaniques, à l’Université de Barcelone.

Il vit sa mission à l’école Valldemia de Mataró, où il voit les débuts de La Soca (scouts). Au milieu de son séjour, il participe au cours de formation mariste à El Escorial. Après deux ans à Lleida, le champ de sa mission apostolique sera Barcelone (La Immaculada, Les Corts, la Maison Provinciale et Sants), avec une interruption d’un an de recyclage à Madrid. À la maison provinciale et à Sants, il est supérieur de la communauté.

Il vit les dernières étapes de sa retraite à Gérone, pendant 15 ans, et à Mataró, où il culmine son parcours sur cette terre Frère Felip a connu une enfance itinérante en raison de la profession de son père : garde-frontière. Il avait un grand amour pour sa famille et son village où il organisait des fêtes. Il se sentait aussi catalan par conviction. Il avait une sensibilité particulière pour la beauté, l’art et la culture, ce qui a enrichi sa mission d’éducateur. Lorsqu’une sensibilité est ouverte à la joie, elle est aussi réceptive à la souffrance et à la vulnérabilité. Il prenait soin de la nature, des animaux et des plantes et accordait une attention particulière aux plantes aromatiques, témoignant d’un sens d’anticipation à son temps. Captivé par l’image au cinéma et à la vidéo, il s’est formé afin de l’intégrer dans les tâches pédagogiques.
Il recherchait l’innovation, les nouvelles visions, les progrès pédagogiques. C’était un bon compagnon de route, tout en gardant sa façon d’être. Il était un bon supporter de l’Espanyol et du Girona. Observateur, ami des détails, avec une pointe de perfectionnisme, sélectif, différent. Il enseignait des chants et collaborait également à la paroisse dans la partie musicale.

Il est allé à Manziana (Italie) pour suivre un cours de deux mois à l’intention des Frères du troisième âge. Marie et Champagnat ont été ses référents de spiritualité, en tant que Frère et enseignant.

Le moment est venu pour lui de faire la même demande que l’apôtre saint Philippe, son saint patron, a formulée à Jésus lors de la Sainte Cène : « Seigneur, montre-nous le Père, cela nous suffit. » La réponse n’est pas un photogramme, mais la réalité transcendante.

 

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