2020-01-05 CANADA

Frère Lionel Blouin

Le frère Provincial de la Province du Canada et la Communauté des Trois Violette ont le regret de vous informer du décès de Frère Lionel Blouin (frère Georges-Lionel) décédé au Centre de Soins Palliatifs (St-Jean) le samedi, 28 décembre 2019 à l’âge de 81 ans et dans sa 64e année de vie religieuse.

En pleine période des fêtes de fin d’année, notre frère Lionel nous a quittés pour entrer dans la vie que nous célébrons ces jours-ci.
Saint-Jude : terreau fertile pour les Maristes. Lionel y naît en 1938. En 1950, il vient rejoindre ses frères Jacques et Philippe au juvénat d’Iberville; ils suivaient les pas de deux de leurs oncles maternels, Hilaire (Louis-Hilaire) et Gérard (Jean-de-la-Lande) Pelle-tier. Suite à sa première profession (1955), Lionel entreprend ses études d’École Normale au scolasticat, à Iberville. Mais voilà que la maladie vient chambouler sa vie : une tumeur au cerveau exige une délicate intervention – risquée à cette époque – entraînant des sé-quelles qui le diminueront physiquement et l’empêcheront de poursuivre sa préparation à l’enseignement.

Il ne se laissa pas abattre par cette rude épreuve. Après une convalescence prolongée, il fait un stage au Ju-vénat St-Joseph, puis à Rock Forest comme surveillant. Mais c’est en 1960 que s’ouvre devant lui sa véritable des-tinée : le Collège Laval profitera de ses services durant 53 ans, dans différents domaines, d’abord comme surveil-lant pendant six ans, puis comme magasinier, commissionnaire, tout en rendant de nombreux services aux con-frères. Lionel a également su rayonner en dehors du Collège Laval : à l’équitation au Camp Mariste durant de nom-breux étés, dans différentes chorales (Choeur Laval, Disciples de Massenet, chorales paroissiales…).

À la fermeture du Pavillon St-Joseph en 2013, il dut déménager à la Résidence des Trois Violettes, à Iber-ville : quitter le Collège auquel il s’était identifié lui fut pénible, mais ce fut un mal pour un bien, car déjà sa santé commençait à décliner. Ces derniers mois, son état de santé se détériora rapidement; en octobre, il fut hospitalisé pour une série de tests qui révéleront trois cancers envahissants; il fut transféré à la Maison des soins palliatifs, à St-Luc, où il put profiter des soins que requérait son état.

Comme confrère et mariste, Lionel a toujours été un homme de communauté, c’est-à-dire présent et atten-tionné : on pouvait toujours compter sur sa présence et son aide quand le besoin s’en faisait sentir. Aussi nous laisse-t-il le souvenir d’un véritable « enfant de la famille » comme nous veut Marcellin Champagnat, « humble et discret à la manière de Marie ».

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