Jules Roy

Le décès d’un confrère nous amène toujours à reculer quelque peu dans le temps pour le revoir au-delà des limites qui l’ont marqué au cours des dernières années. Si l’on voulait caractériser notre frère Jules Roy, il faudrait souligner sa grande délicatesse et sa disponibilité tant dans son travail professionnel qu’au service de ses confrères.

Né à Lambton en pleine période de la grande crise économique  de 1929, il fut très tôt recueilli à la mort de sa mère par une de ses tantes à Montréal. Après ses années de formation à Iberville et à Saint-Hyacinthe, il fit sa première profession religieuse en 1950. Ses études d’École Normale terminées, il entreprit une carrière de 44 ans au service de l’éducation, surtout au Collège Laval, comme professeur et comme responsable de l’audio-visuel. Ces années furent entrecoupées de stages d’études et de spiritualité, et même de service missionnaire à Madagascar. Il mit aussi ses talents et son goût artistique au service de sa famille religieuse et de la communauté éducative de son milieu, surtout comme photographe et créateur de programmes de différentes fêtes et manifestations.

Au plan communautaire, frère Jules a accepté, à plusieurs reprises, de servir comme Supérieur de communautés locales, et spécialement, après sa retraite du monde de l’éducation, comme animateur de la communauté du Pavillon Saint-Joseph, à Laval, et ce pendant huit ans. Tous les confrères se plaisent à souligner sa qualité de présence et son esprit de service. Félix Leclerc a écrit : « Aider, c’est aimer. Et l’amour, c’est le point d’or dans la nuit des hommes. » Voilà ce qu’a été notre confrère pour tous ceux qui ont eu le bonheur de le connaître et de le côtoyer.