2019-08-07 FRANCE

Noël Bourret

Le Seigneur a accueilli dans la paix de sa maison Frère Noël BOURRET décédé le dimanche 22 octobre 2017 dans la 83e année de son âge et la 66e année de sa profession religieuse. Le Frère Provincial des Frères Maristes, les Frères de la Province L’Hermitage, la communauté de Saint Genis-Laval, sa famille et ses amis vous invitent à les rejoindre par la prière. La messe de funérailles sera célébrée le jeudi 26 octobre, à 15 heures, à la chapelle du Montet, suivie de l’inhumation au cimetière de la communauté. Qu’il repose dans la paix du Seigneur.

Noël naît le 2 décembre 1934, à Pradons, village du sud de l’Ardèche, proche de Ruoms, où les Frères Maristes tiennent une école et où ils ont transféré leur maison provinciale d’Aubenas, après l’expulsion de 1903. Son père, Louis, et son épouse, Marie-Louise, sont des agriculteurs modestes, dont la foi est profonde. À 13 ans, il entre au juvénat Saint-Louis de Ferrières-sous-Aubenas. Trois ans plus tard, il est postulant à ND de Lacabane (Corrèze). Après un an de noviciat, il fait sa première profession, le 15 août 1952, et passe deux ans à St Genis-Laval pour le scolasticat. Il obtient le Brevet élémentaire, et c’est le juvénat Saint-Louis qui l’accueille pour ses premières activités apostoliques. De 1958 à 1960, il accomplit l’équivalent du service militaire au Liban. À son retour en France, et après sa profession perpétuelle, le 8 septembre 1960, à Saint-Paul-Trois-Châteaux, il retrouve Le Cheylard jusqu’en 1964. Après un nouveau temps d’enseignement au juvénat d’Aubenas, il se remet aux études : à St Genis (baccalauréat), puis à Marseille (licence en espagnol). Puis il rejoint l’ICCA (Inter-Collège-Catholiqued’Aubenas) comme professeur. Il est aussi traducteur à Rome, lors du Chapitre général de 1976. Il revient ensuite au Cheylard pour un an, avant de retrouver Aubenas, où il enseigne au Lycée Jules Froment (nouveau nom de l’ICCA), tout en étant supérieur à Saint-Louis.

En 1994, il est à nouveau au Cheylard pour divers services jusqu’à sa retraite à Saint-Paul-Trois-Châteaux en septembre 2002. Il y reste dix ans jusqu’à son départ pour l’EHPAD de St Genis, en 2012. De personnalité bien affirmée, en tant qu’Ardéchois 100 % (né dans “l’Ardèche à l’huile”, il se trouve bien aussi dans “l’Ardèche au beurre”). Son amour de la terre natale et son profond esprit mariste le stimulent dans son travail de recherche sur l’origine de plus de mille Frères Maristes, originaires de ce département, un travail mené à bien à St Paul. Noël sait aussi cultiver son talent de sculpteur sur bois : il laisse une belle crèche vivaroise aux nombreux personnages, des statues de Marie, une du frère Henri Vergès… Sous des aspects qui, dans un premier abord, peuvent sembler un peu rudes, Noël cache un coeur d’or. Son franc-parler est sans doute l’expression de sa vie spirituelle simple et vraie. Nous rendons grâce au Seigneur pour cette vie droite et bien remplie, cadeau de Marie à notre famille religieuse. Frère Noël : « In paradisum deducant te Angeli… Qu’au paradis les Anges te conduisent… ! »

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