2020-04-16 FRANCE

Roger Tracol

Frère Roger TRACOLLe Seigneur a accueilli dans la paix de sa maison Frère Roger TRACOL décédé le jeudi 16 avril 2020, à l’âge de 82 ans, dont 63 ans de profession religieuse. Le Frère Provincial des Frères Maristes, les Frères de la Province L’Hermitage, la communauté de Saint Genis-Laval, sa famille et ses amis, vous invitent à les rejoindre par la prière. Ses funérailles auront lieu le jeudi 23 avril 2020, à 9h30, dans la plus stricte intimité, à la chapelle des Frères de Saint Genis-Laval, et seront suivies de l’inhumation au cimetière de la communauté.


Roger voit le jour le 8 octobre 1937 à Éclassan, petit village du Haut-Vivarais, dans une famille d’agriculteurs. Il est l’aîné d’une fratrie de trois garçons. Le parcours « classes primaires » achevé, il est inscrit aux « Maristes » à Bourg-de-Péage. C’est là que le recruteur vient le « cueillir ». Bien que timide, il ose l’aventure : juvénat à Saint-Louis de Ferrières, puis à Notre-Dame de l’Hermitage… De 1954 à 1956, il effectue le postulatnoviciat à Notre Dame de Lacabane, dans le même groupe que les Frères Michel Gaubert, Léonce Fabregoule et Jean Solinhac.

Le 15 août 1956, il émet ses premiers voeux, mettant ainsi ses pas dans ceux d’un grand oncle qui l’a devancé dans l’Institut… Il poursuit sa formation aux scolasticats de Saint-Genis Laval et de Notre Dame de l’Hermitage. Son émotivité est, pour lui, un handicap important, particulièrement lors des examens. De 1960 à 1962, il est coopérant à Damas. De retour en France, il enseigne au juvénat de Ferrières. Après un bref séjour à Largentière, il débute une longue carrière de surveillant : 20 ans au pensionnat de L’Immaculée à Aubenas, 10 ans au Cheylard.

Lorsque sonne l’heure de la retraite, il ne manque pas d’énergie : pendant 3 ans, Saint-Paul-Trois-Châteaux bénéficie de sa présence… avec une interruption de 2 ans à Saint Pourçain et 2 ans à Saint-Victoret. En 2004, il est de retour à Saint-Paul… C’est là que la maladie le gagne peu à peu, et en 2019, il doit rejoindre l’EHPAD de Saint-Genis. Fragile, il remet sa vie entre les mains du Seigneur au matin de ce 16 avril.

Un bon surveillant est d’abord un éducateur pratiquant l’art du « vivre avec » les jeunes, en privilégiant, autant que possible, l’écoute et le dialogue.  Mais Roger ne s’est pas contenté de cette fonction exigeant sens de la relation et fermeté. Catéchiste, il savait renouveler sa documentation, et n’hésitait pas à faire appel à des confrères ou des collègues pour animer les campagnes de Carême. Il avait aussi à coeur de tourner les regards des jeunes vers Marie et Marcellin. Dans sa famille et, sans doute, lors des pèlerinages à Notre Dame d’Ay, il avait su découvrir la place que la Bonne Mère occupe dans l’Église et dans notre Institut. Il « dévorait » les articles ayant trait à l’évolution de l’Église.

Bien que son emploi l’éloignât quelque peu de la communauté, Roger n’en demeurait pas moins un charmant confrère. Surveillant au Cheylard, ou membre de la communauté de Saint Paul, il a toujours su revêtir la tenue de service. Profondément marqué par le décès accidentel de son frère en 1996, il savait partager les soucis et les peines des autres. Toujours à l’affût de la moindre nouvelle, il rivalisait en ce domaine avec Maurice et Noël, Ardéchois comme lui, et fiers de l’être.

Roger, par ton sourire et ta disponibilité, tu as marqué de nombreuses générations de jeunes. Beaucoup de confrères ont apprécié ta simplicité et ton dévouement. Aujourd’hui, tu chemines vers ton Seigneur, riche de ce que tu as donné. Que notre Bonne Mère t’accueille et t’accompagne vers Celui dont tu as cherché à faire la volonté !

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