2021-08-07 SPAIN

Victoriano Galerón González

Le Seigneur a accueilli dans la paix de sa maison Frère Victoriano GALERÓN GONZÁLEZ décédé le Samedi 7 août 2021, à l’âge de 88 ans, dont 71 ans de profession religieuse.

Qu’il repose dans la paix du Seigneur.

Victoriano Galerón González - Hermano marista - RIP agosto 2021Domiciano et Benedicta, un couple d’agriculteurs de la localité de Yudego, dans la province de Burgos, fêtent, le 28 mai 1933, la naissance de leur fils Victoriano, qui héritera d’un esprit bien enraciné dans la terre. À 12 ans, le garçon rejoint la maison de Les Avellanes, assez éloignée de chez lui, pour parcourir les différentes étapes de sa formation mariste : juvénat, postulat, noviciat et première profession. Il poursuit sa scolarité à Vic et débute sa carrière d’enseignant en différents endroits : Alicante, Valence, Vic, où il passe dix ans, Sabadell, Mataró et Canet. Il fait une pause de quelques mois à El Escorial, en 1972, pour parfaire sa formation mariste. Pour cette deuxième étape, il revient à Sabadell, et s’ouvre à de nouveaux horizons, tels que Barcelone (La Immaculada) et Gérone (La Immaculada), où il passe douze ans, puis Rubí. Il poursuit sa formation permanente en retournant à El Escorial, en 1990, et continue comme enseignant à Barcelone et Rubí. Après sa retraite, Rubí, Gérone, Les Avellanes et Mataró bénéficient de son esprit de collaboration et de service.

Frère Victoriano portait l’empreinte d’un éducateur exigeant, travailleur et discipliné. Toute sa vie a été consacrée à la classe, à l’école, au sport. Ses attitudes étaient enracinées dans une forte dévotion mariale. Sa présence était aussi importante en classe que dans la cour. Il recherchait l’excellence comme enseignant compétent et exigeant, comme préfet de discipline, comme sportif, porteur d’un esprit de vainqueur. Il a reçu la médaille d’argent de la fédération de handball dans le pavillon des sports de Sabadell, pour son dévouement aux sports de base. Une image qui le définit pourrait être celle des rochers de Méribah : une personne de caractère et aux convictions fortes et rocheuses, d’où jaillissent, lorsque le bâton de Moïse les touche, des sources d’eau abondantes, expression de sa sensibilité profonde et de sa capacité émotionnelle. Dans la vie communautaire, il s’est montré homme de prière, de service, n’aimant pas trop les changements, mais s’il y en avait, il s’adaptait. Il a vécu sans demi-teintes, toujours à la recherche du bien de la communauté ou de l’école. Il a humblement accepté les maladies qui l’ont touché pendant les 15 dernières années de sa vie. Il a surmonté l’amputation de ses jambes, portant la croix de la douleur grâce à une spiritualité incarnée.

Le fauteuil roulant électrique a été son dernier moyen de transport jusqu’à ce qu’il soit accueilli par l’amour du Père.

PREV

André Barçon...

NEXT

Ramir Farré Badia...