15 de abril de 2015 CASA GERAL

Experiências nos lugares maristas

Ir. Réal Sauvageau conta como foi a experiência dos Irmãos da Terceira Idade de 25 de março a primeiro de abril nos lugares das origens maristas, na França. O grupo, que conta com 22 Irmãos, começou o curso de 8 semanas em Roma no ultimo dia 15 de março.

Vivemos uma semana muito bonita e rica em l’Hermitage e nos lugares de nossas origens: Rosey, Marlhes, Local do Souvenez-vous, do encontro com o Jovem Montagne, Fourvière, etc. Esses locais são até hoje vivos, ricos da presença de Marcelino, que, ainda hoje, estimula, interpela a uma decisão profunda por Deus, a uma fraternidade renovada e a um engajamento entusiástico pela missão.

Teria muitas coisas para dizer se quiséssemos contar os momentos intensos de encontro, de conversão pessoal, de graças vividas pelo grupo e cada participante. Prefiro deixar a palavra, retomando aquilo que os participantes exprimiram da sua experiência durante a avaliação.

As considerações dos participantes seguem em francês.

  • Je pars avec une ferme intention d’être un meilleur frère, de retrouver une nouvelle ardeur, une nouvelle manière d’être frère, avec l’aide de Marie.
  • Je retiens Champagnat l’homme, ses racines. J’ai senti fort la fraternité chez Marcellin. Je retiens la profondeur, expérimentée au soussol de Lavalla.
  • J’ai retrouvé Marcellin dans cette grande maison de l’Hermitage, dans les groupes de partage, dans la communauté internationale si dévouée, sur les chemins vallonnés.
  • Une image m’est venue : comme une synthèse de la spiritualité, ça part de la montagne, ça franchit le barrage, ça se rend jusqu’ici. Et ça continue jusque dans le Rhône.
  • Je suis revenu visiter mes racines. Mieux connaître pour mieux m’imprégner. Nous avons les mêmes racines, nous faisons partie d’une même famille.
  • J’ai été touché par notre attitude dans la chapelle de Fourvière… Je me suis senti uni à tous les frères et aussi aux Pères Maristes, aux Sœurs Maristes, aux Sœurs Missionnaires de la Société de Marie, aux Supérieurs Généraux de la famille mariste. L’unité entre nous : c’est une richesse.
  • J’ai senti une grande grâce de pouvoir vivre dans ce reliquaire de Champagnat, entouré de confrères qui sont ma famille, cet esprit de famille, cette spiritualité mariste, si belle, si simple. Passer de ce reliquaire à Lourdes Bernadette disait : « O Marie ma mère, je viens déposer les angoisses de mon cœur dans votre cœur immaculé pour y puiser force et courage ». Je suis heureux qu’on passe d’ici à Lourdes dans un grand esprit de fraternité.
  • J’ai découvert un groupe de frères très soudés, très fraternels avec un grand désir de mieux connaître Marcellin, de mieux le rencontrer.
  • Je viens souvent dans cette maison. Ce temps m’a permis d’approfondir et d’actualiser…Quand je reviendrai pour faire visiter, je sens que je vais vibrer différemment.
  • Je suis venu avant les transformations de l’Hermitage et de Lavalla…souvent comme un touriste. Cette foisci je me suis senti plus concerné, par quelque chose de grand qui s’est passé ici. Deux moments importants pour moi : la lecture du testament dans la chambre de Marcellin, cela m’a touché très fort et notre rassemblement devant l’autel de la vierge à Fourvière. …Je me suis senti plus frère d’une même famille.
  • J’ai retrouvé un sentiment d’abandon et de confiance envers Marie dans le lieu du Souvenezvous quand on s’est mis à genoux. Un deuxième temps fut à Fourvière, j’ai senti que je devais continuer et améliorer ma suite du Christ en présence de tous mes frères. Champagnat est plus présent qu’auparavant dans ma vie quotidienne.
  • J’ai découvert Marcellin surtout dans les difficultés qu’il a traversées. Cela me permet de le comprendre. J’ai le désir de transmettre cela dans le lieu je suis. C’est un commencement de réflexion pour moi.
  • Ce que j’ai appris : c’est comme un jardinier qui met ses graines en terre. Marcellin a semé et tout a grandi.
  • Je voudrais revenir sur la fraternité. La question que je me pose : ici on est dans des conditions optimales. Je me demande comment recréer ces conditions dans notre fraternité locale. C’est possible ici ; pourquoi ce n’est pas possible ailleurs ? Peutêtre qu’on est trop centré sur ce qu’on fait, pas assez sur ce qu’on vit. Ici on vit quelque chose de beau et la fraternité vient toute seule. Dans la messe d’hier, j’ai beaucoup aimé le geste du prêtre, il a mis ses mains sur les hosties avant le souhait de la paix puis il a dit je vous donne la paix.
  • J’ai envie de dire merci pour l’esprit d’entraide, pour l’esprit de famille. Je me sens entouré d’une surabondance de grâces. Je sens que je dois apporter mon aide pour créer encore plus de fraternité.
  • Le mot qui me revient c’est AUTREMENT. Je suis venu souvent avec divers groupes mais grâce à vous, j’ai découvert de nouveaux aspects. Je pense à MAISONNETTES. J’ai découvert le frère François. J’ai envie de dire merci à tous ceux qui nous ont aidés à vivre cette session.
  • J’ai vécu ici comme les frères qui revenaient pour la retraite dans les premiers de l’Institut, pour retrouver Marcellin, pour se reposer, pour se rassembler, pour retrouver l’esprit du début comme un sentiment de désencombrement. Sentir l’origine de ma vocation, de l’appel…c’est Marcellin qui nous fait rentrer dans la maison de Lavalla, de manière personnelle. Il nous invite personnellement. J’ai fait la visite au cimetière…les premiers frères sont devenus plus vivants pour moi après avoir lu le livre de Alain Delorme sur les premiers frères. Ils étaient rustres…mais ils ont vécu une forte unité entre eux, une forte cohésion comme celle qu’on vit ici. Nous sentons que nous sommes issus du même ventre, nous avons le même père. Retourner chez soi en gardant présent le vécu d’ici.
  • J’ai beaucoup aimé la conférence de Frère Maurice Goutagny sur l’évangile retrouvé. Il a parlé de la béatitude de la pauvreté, de la croix, de la paix. Il a bien ramassé tout mon séjour ici.
  • J’ai pu vérifier ce qu’une jeune fille disait à un confrère qui se reprochait de n’avoir pas assez parlé de Marcellin : « J’ai vu Marcellin à l’œuvre chez toi, chez les frères, cela nous suffit. » Tout au long de la semaine, j’ai vu Marcellin à Marlhes, dans l’accueil ici à l’Hermitage, à Lavalla et aussi en vous regardant, en voyant votre implication, votre créativité, votre désir de vivre l’idéal de la fraternité. Je souhaiterais aussi qu’on puisse vivre davantage cela dans chacune de nos fraternités.
  • J’ai beaucoup aimé la conférence de Frère Maurice Goutagny sur l’évangile retrouvé. Il a parlé de la béatitude de la pauvreté, de la croix, de la paix. Il a bien ramassé tout mon séjour ici.
  • Pour moi, il y avait la difficulté de venir comme quelqu’un de l’extérieur. Je vis ici depuis plus de 11 ans.  Il y a un risque de s’y habituer…ou d’être des techniciens. Je me suis rappelé l’expérience de l’architecte quand la maison était pleine de trous, de construction. Il avait partagé que lui était venu le chant l’Ave Verum. J’ai pris conscience que l’Hermitage doit être la maison du pain. J’ai apprécié nos temps de partage simple.
  • C’est la troisième fois que je viens…J’ai trouvé cela extraordinaire. On a pris le temps de visiter les lieux…j’ai pensé que Marcellin devait aussi avoir mal au genou de temps en temps comme moi. Dans ma communauté, nous vivons la fraternité. Nous attendons le confrère qui arrive plus tard pour le souper. Je suis heureux de vous avoir rencontrés. C’est comme si on se connaissait depuis longtemps, il y a beaucoup d’attention les uns aux autres.
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