Assemblée RMSI : lundi, 17 juin
Assemblée RMSI | Photo Facebook | Video Fr. Ernesto | Video Fr Lanfrey
La IIIe Assemblée du Réseau Mariste de Solidarité Internationale (RMSI) s’est ouverte lundi, le 17 juin, à la Maison Générale. La rencontre regroupe 56 participants, représentant diverses réalités de l’Institut. La première journée a été marquée par l’accueil, quelques mots du Supérieur général, et l’intervention du frère André Lanfrey.
L’Assemblée a commencé par une prière et le mot de bienvenue du Frère Ángel Diego Otaola, Directeur du Secrétariat de Solidarité-Cmi. Par la suite, le Frère Ernesto Sánchez, Supérieur général a pris la parole. Son intervention comptait deux parties. Dans la première, il a souligné la solidarité comme un service prophétique, et il a situé cette caractéristique dans l’ADN mariste, en partant du thème choisi par le Comité Exécutif du RMSI pour cette assemblée : « L’Hermitage, berceau de la solidarité ». Le frère Ernesto a rappelé aux participants les appels du Chapitre général, ainsi que les intuitions soulignées par les Provinciaux lors de la dernière Conférence générale. Au cœur de l’intervention du Supérieur général, on retrouvait l’invitation, à ce moment spécial du 200e anniversaire, de réfléchir sur ce qui a poussé saint Marcellin Champagne à construire la Maison de Notre-Dame de l’Hermitage à un moment critique de l’histoire de l’Institut : qu’est-ce qui soutenait l’espérance du fondateur de l’Institut? qu’est-ce qui lui a permis de regarder plus loin et de construire l’Institut sur la ‘base solide du roc’? Sans doute, a affirmé le Supérieur général, que ce fut « le fait d’écouter et de suivre les intuitions que l’Esprit lui dictait au fond du cœur. Et, en même temps, la certitude qu’il avait que tout ce qu’il entreprenait et réalisait n’était pas son œuvre à lui, mais l’œuvre de Dieu et de Marie ». Par la suite, il a souligné les trois piliers sur lesquels Champagnat a bâti sa vocation, et il a suggéré que ce soient aussi les nôtres : la spiritualité, le soin de la vie (celle de chacun et celle de ceux qui nous entourent), et le soin des enfants et des jeunes les plus défavorisés. Enfin, il a lancé la question : « Que signifie, pour nous aujourd’hui, revivre l’expérience de la construction de l’Hermitage? ».
La deuxième partie de son intervention a été axée sur l’expérience de la synodalité dans l’Église. Le frère Ernesto a rappelé son expérience personnelle lors de l’assemblée vaticane du mois d’octobre dernier, en soulignant comment l’Église s’efforce de tracer un chemin d’écoute et de mission partagée, où l’Esprit Saint est l’agent principal.
À le fin de la matinée, il y eu temps consacré aux présentations, à la création des groupes et aux informations pratiques sur le fonctionnement de la maison. Par la suite, on a présenté deux importants documents du Réseau : le plan stratégique et le manuel des responsabilités du RMSI.
Après le repas, le groupe s’est retrouvé à la Salle Champagnat pour écouter une intervention du frère André Lanfrey intituté : « Pensée et action sociale chez Marcellin Champagnat et ses premiers disciples ». Il a souligné que des notions telles que « solidarité » ou « social » communément employées par nous aujourd’hui ne figuraient guère dans sa pensée mais qu’il voulait restaurer une société chrétienne par la catéchèse et la charité envers les plus pauvres. C’est ce qu’il a tenté avec ses frères de manière quelque peu utopique et anarchique au temps de La Valla; puis de manière plus prudente et organisée à partir de L’Hermitage. Il a été l’une des rares personnalités de son temps à croire possible une rénovation de la société par l’éducation massive de l’enfance et à s’y consacrer avec succès.
Le travail s’est poursuivi avec trois autres interventions. Tout d’abord, on a présenté les réalisations de deux des cinq groupes du Réseau et qui ont été retenus : les « œuvres sociales », présentation par Inma Maíllo, et les « droits », présentation par Analía Ruggeri, toutes deux du Comité Exécutif du Réseau. Enfin, Andrea Rossi, du FMSI, a présenté le thème des Examens Périodiques Universels (EPU), et le travail réalisé par la fondation de l’Institut.
La journée s’est terminée par une célébration eucharistique.