La Conférence s?engage sur l?autre versant

Visite culturelle et religieuse
<286.jpg alt=Sri Lanka ? 19/09/2005 hspace=5 vspace=5 align=right>Samedi et dimanche ont été réservés pour la visite de lieux typiques du pays. Le premier endroit a été l?orphelinat pour éléphants à Pinnawela. Un troupeau d?environ 70 éléphants vit dans cette réserve. Ils sont de différents âges et en semi-liberté. On assure aux plus petits des soins spéciaux. Le troupeau suit un horaire imposé par les cornacs. Le matin, ils les mènent à la rivière en passant par les rues peuplées. Toute la circulation sarrête pour les laisser passer. De nombreux curieux sapprochent de l?endroit où le troupeau complet entre dans la rivière.
L?aspect religieux de la visite a conduit les participants à la ville de Kandy où se trouve un important centre du bouddhisme. Le temple est fameux pour avoir conservé une dent de Bouddha. Cest pourquoi on l?appelle aussi le temple de la dent. Le toit est couvert dor. La visite a coïncidé avec le début de la pleine lune qui est un jour de festivité par excellence des bouddhistes. Pour cette raison, le temple était bondé. On a pu observer directement comment les gens vénèrent Bouddha.
Puis ce fut la visite des champs de thé et des usines de traitement. Le Sri Lanka est le troisième producteur mais le premier exportateur de thé au monde. Pendant des heures, nous avons pu observer en autobus les immenses plantations de thé. Des centaines dhectares de montagnes dont les versants sont couverts dun tapis vert. Nos guides ont pu nous initier aux différents processus de culture et de transformation de la plante.
À la célébration de la messe dominicale, nous avons rappelé la fête nationale du peuple chilien en priant pour les frères, leurs ?uvres et toute lÉglise de ce beau pays prospère. De retour à la maison, nous avons arrosé notre dîner d?un verre de vin chilien concha y toro de la vallée de Maipo, au son de la musique chilienne.

Forum ouvert
La pause de la fin de semaine nous a permis de nous reposer du travail en groupes. On a repris aujourdhui le travail avec un programme très riche. Un forum ouvert a permis de répondre à des questions que les participants avaient remises par écrit à la Commission coordinatrice de la Conférence.

Dimension mariale de l?Institut
La première question portait sur la dimension mariale de l?Institut.
En réfléchissant aux appels du 20e Chapitre général, fruits dun long discernement, beaucoup se sont posé cette question : Où est Marie dans tout cela ? Frère Seán a précisé que le dernier Supérieur général qui ait écrit sur Marie dans lInstitut était Frère Basilio. Mais il a affirmé ensuite que Marie continue d?être présente dans le charisme, la spiritualité apostolique, l?apostolat et la pastorale des vocations de lInstitut. Pour le prouver, il a synthétisé brièvement la mariologie contenue dans nos Constitutions. Il existe donc une forte présence mariale dans les documents fondamentaux de lInstitut. Mais il a reconnu quil y avait aussi une certaine crainte chez beaucoup de frères, résultant des diverses images de Marie qu?on leur a données durant leur formation, où Marie trônait au-dessus de Jésus.
Il a rappelé quelques initiatives développées par des Provinces pour mieux faire connaître Marie : une année mariale, retraites sur Marie, etc. Pour sa part, Frère Seán promet qu?après sa circulaire sur la mission et l?identité au début de 2006, il en consacrera une à Marie à la fin de l?année 2006.
<286a.jpg alt=Sri Lanka ? 19/09/2005 hspace=5 vspace=5 align=right>Quelques frères sont intervenus pour faire remarquer que la mariologie renouvelée est importante, comme le propose le Concile Vatican II qui a présenté la figure de Marie comme notre s?ur aînée dans la foi. Mais il faut aussi cultiver le sentiment. Saint Marcellin soutenait beaucoup la dimension sentimentale de la dévotion à Marie : « Je suis fils de Marie. »

Quels défis pour le BIS ?
Son premier défi est de coordonner ses différentes fonctions : promouvoir léducation pour la justice dans lInstitut, collaborer avec dautres organismes de solidarité, être présent dans des institutions internationales qui promeuvent des programmes de solidarité et de défense de causes justes, aider divers projets et recueillir des fonds pour ces derniers.
Il faut aussi trouver un coordinateur de projets.
Enfin, on rappelle que les projets des Provinces avec des organismes internationaux devraient être coordonnés par le BIS parce quil apporte le sérieux de lInstitut, favorise la transparence et la confiance des donateurs.

Coût de la Conférence générale
La troisième question porte sur la convocation de la Conférence au Sri Lanka. Elle sous-entend trois types de problèmes : son coût, lusage évangélique des biens et latmosphère socio-économique du milieu.
On a répondu à la question en rappelant les critères suivis pour le choix de lAsie comme siège de la Conférence. On a aussi énuméré les étapes de consultation et de programmation de la Commission préparatoire et l?avis du Frère Provincial du Sri Lanka et son Conseil pour choisir ce lieu de la Conférence. Cette maison a été utilisée par la Conférence épiscopale du Sri Lanka pour ses réunions et elle a aussi été le lieu de la dernière rencontre régionale de lOrganisation Internationale de lÉducation Catholique (OIEC) de préférence à dautres lieux plus à lintérieur du pays, mais éloignés de laéroport de Colombo. Dautre part, le Frère Michael de Waas a déclaré la joie des frères de sa Province d?accueillir la Conférence dans leur pays.
Pour le budget, on a pris comme référence le bilan de la 6e Conférence générale qui a eu lieu à Rome. Les calculs effectués démontrent qu?il n?est pas plus coûteux de la faire au Sri Lanka.
Quant à la réflexion sur lusage évangélique des biens, on a répondu que le projet de la Conférence avait débuté avant de commencer la réflexion sur lutilisation évangélique des biens dans l?Institut.
Enfin, on a présenté quelques indicateurs sociaux de la réalité économique du milieu où se tient la Conférence.
Les participants se sont dits satisfaits des explications données. On a aussi souligné l?accueil chaleureux que le pays a offert à la Conférence générale et les efforts des gens qui ont survécu les conséquences du tsunami avec un esprit de solidarité extraordinaire.

Les Petites S?urs et la Conférence
À l?instigation des frères de la Province Norandina qui travaillent en Équateur, on a de nouveau rappelé lintérêt de jeunes femmes à devenir « s?urs maristes à la manière des frères. » Pense-t-on que cela soit possible ?
Le Conseil général qui a mandat de suivre ces initiatives a partagé sur les réalisations connues en certains endroits. Toutes ces expériences ont en commun le fait que des femmes aient manifesté leur intérêt pour vivre la vie consacrée selon le style de Champagnat. À présent, le groupe de six femmes qui vivent au Guatemala (auquel on donne le nom de « hermanitas ») comprend trois professes, deux novices et une postulante.
Les hermanitas du Guatemala progressent personnellement et collectivement. De cette expérience, on souligne la vie communautaire mariste et le contact avec les frères de la Province de lAmérique Centrale qui les soutiennent. Elles prennent part à la vie de la Province et font des retraites avec les frères. Le parcours de ces femmes est ce qu?il y a de plus solide dans ce domaine. Ce qu?elles vivent semble répondre aux attentes des frères de l?Équateur.

Organisation du Conseil général
On observe que le Conseil général a prévu de nombreuses activités pour tout lInstitut, mais que chaque Province a aussi ses activités propres. Dans certains cas, il peut être difficile de coordonner les deux. Il vaudrait mieux planifier et échanger l?information selon les canaux établis, dune part, et ralentir les programmes existants, dautre part.

Seconde visite du Conseil général aux Unités administratives
Cet après-midi, on a synthétisé les activités des Conseillers lors de leurs premières visites aux Régions en vue de préparer leur seconde ronde de visites. Au début et à la fin des visites, on avait tenu des réunions avec les Provinciaux et leurs Conseils afin d?en programmer le déroulement. À la fin, on avait remis un rapport. Voici des chiffres révélateurs sur les activités du Conseil général durant sa première tournée des Régions.

Retraites

Évaluation des retraites
Selon les évaluations faites à la fin des visites, les retraites ont favorisé la rénovation et l?approfondissement des appels du 20e Chapitre général.
Les frères se sont sentis fortifiés dans leur foi par la proximité et la simplicité du Frère Supérieur général et de son Conseil, et le partage de leurs convictions. Ces supérieurs ont su offrir une vision vaste et prometteuse de l?avenir de la mission et de la vie de lInstitut.

Sessions du Conseil général élargi

Évaluation des Conseils élargis
On a aussi souligné la proximité et la simplicité du Frère Supérieur général et de son Conseil avec les Conseils provinciaux des régions.

Préparation de la seconde tournée de visites
Frère Seán a présenté le style du second tour de visites des Conseillers généraux durant les quatre prochaines années. Il a annoncé aux Provinciaux qu?ils recevront le détail de ces visites dans une lettre à la fin de l?année.
Puis les participants à la Conférence ont répondu à deux questions : Quest-ce qui a été le plus utile à ta Province dans ces visites ? Quels changements y apporterais-tu ?
Les frères ont jugé les visites très positives. Ils ont surtout apprécié la remise des rapports. L?inconvénient est que les visites ont été trop rapides.
Laprès-midi s?est terminé par des réunions par régions afin de faire des suggestions sur lorganisation des prochaines visites du Conseil général.