09/Apr/2019 MAISON GĂ©NĂ©RALE

Les droits humains des enfants et des jeunes: Madagascar, Italie, Bolivie et El Salvador

Durant la dernière semaine de mars, FMSI a présenté quatre nouveaux rapports aux Nations Unies à l’occasion de l’Examen Périodique Universel de Madagascar, d’Italie, de la Bolivie et de El Salvador.

Les documents ont été préparés avec soin, durant plusieurs mois, par les frères et les laïcs maristes de ces pays respectifs. Chacun de ces rapports profite de l’appui des autres organisations catholiques et de la société civile.

En octobre prochain, ces pays auront l’occasion d’en prendre connaissance et de prendre position face aux recommandations afin de promouvoir les droits humains des enfants et des jeunes.

Tels sont les thèmes qui seront promus pour chaque pays :

Madagascar : Les droits des enfants (exploitation économique et sexuelle, violence, tenue des registres des naissances, enfants de la rue) et éducation (accès et éducation primaire gratuite, abandon, accès à l’éducation secondaire, qualité de l’éducation).

FMSI - Maristas

 

Italie : Mise sur pied au plan national pour les droits humains; enfants et jeunes migrants; abandon psychologique des mineurs; droit des familles au choix pour l’éducation.

Bolivie : Participation des enfants, des adolescent(e)s et des jeunes; travail des enfants; violence sexuelle envers les adolescentes; violence envers les femmes.

El Salvador : Grossesses chez les adolescentes; enfants et adolescents affectés par les « maras »;  éducation de qualité et infrastructures adéquates pour l’apprentissage.

 

Examen périodique universel

C'est un processus mené par le Conseil des Droits de l'Homme (CDH). Il consiste en un examen périodique de la protection des droits de l'homme dans chacun des États membre des Nations Unies.

Ce processus comprend les phases suivantes:

  1. L’État présente le rapport sur les droits de l’homme dans le pays;
  2. Examen et dialogue interactif entre l'État examiné et les États membres de la CDH ainsi que les États observateurs;
  3. Adoption du rapport de la CDH – Les organisations non gouvernementales peuvent s'adresser oralement à l'État et aux membres de la CDH;
  4. La dernière phase implique à la fois l'État et les ONG et les instituts nationaux des droits de l'homme intéressés par la mise en œuvre des recommandations.

Ce processus constitue un cycle qui dure quatre ans et demi et, à la fin de cette période, l’État est à nouveau examiné par ceux qui composent la CDH.

FMSI a participé à l’élaboration de 44 rapports, avec la coopération d’autres ONG ou à elle seule (13 de l'Amérique, 2 d'Europe, 13 d'Afrique, 9 d'Océanie et 7 d'Asie).

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