Mornant, le 23 décembre 1838.
Monsieur le Supérieur,
Si je nai pas répondu plus tôt à la lettre que vous mavez fait lhonneur de mécrire, relativement à linsuffisance du traitement de nos bons Frères, cest que jai voulu connaître la cause de la diminution des produits des rétributions mensuelles des élèves qui fréquentent lécole. Jai enfin appris quil existait dans la commune des écoles clandestines fréquentées par plus de vingt enfants, jai pris des mesures pour que cet abus cessat. Je moccupe activement dobtenir du gouvernement lautorisation daccepter une petite rente annuelle et perpétuelle faite en faveur de létablissement des Frères; nous attendons en outre, tous les jours, un secours que jai demandé à M. le Préfet pour notre école de garçons.
Vous pouvez, Monsieur le Supérieur, compter sur mon zèle à procurer à nos Frères les moyens dexistence honorables. Jai lhonneur dêtre, Monsieur le Supérieur, votre très humble et très obéissant serviteur,
BERTHOLEY, Maire.

fonte: AFM 129.60