Vers une meilleure compréhension de la vie religieuse à partir de notre être comme frères et comme Maristes
Le Cardinal João Braz de Aviz est brésilien et l'actuel Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique. Le 27 juin, à 11 h du matin, il est arrivé dans la Maison Générale pour participer à une rencontre avec les frères du Conseil Général ; puis il a célébré l'eucharistie accompagné de tous les présents, frères et laïcs, et enfin il a partagé le dejeuner avec nous, en toute simplicité.
Le Cardinal a voulu avant tout que le F. Emili Turú et son Conseil lui posent quelques questions et lui exposent leur point de vue. S’inspirant du dernier Chapitre Général, les frères ont présenté leur vision de la vie d'un Frère Mariste et de sa mission dans l’Église, en insistant sur la manière de témoigner du visage marial de l’Église, à travers la figure de Marie et à partir de l'approche du P. Champagnat.
Le Cardinal de son côté a exprimé le désir d'une hiérarchie qui se veut simple et proche, le désir d'un changement dans les formes et les attitudes.
Il a insisté sur le fait que la vision actuelle de l'homme, son anthropologie, doit partir d'une vision théologique trinitaire de Dieu, qui est amour, où Marie est comme la définition de Dieu mais du côté de la créature. Dieu Trinité se définit comme quelqu'un qui est un et divers. L'homme doit savoir comment réaliser l'unité et la diversité dans l’Église et dans le monde. Équilibre entre unité et diversité : c'est cela parfois qui fait problème.
Le Cardinal Braz de Aviz a apprécié l'intuition du mystère de Dieu de la part du P. Champagnat qui passe par l'Incarnation, la Croix et l'Eucharistie. Comme enfant de Dieu, je suis appelé à emprunter le même chemin de Dieu, en Jésus. Il a expliqué chacun des aspects à partir de l'amour de Dieu qui se fait petit.
Il a aussi insisté sur la mission charismatique de Marie, qui n'a pas eu d' « autorité », mais sans elle l’Église n'existerait pas. Puis il a offert une relecture des trois vœux propres aux religieux. Le charisme et le sacerdoce ne sont utiles que dans la mesure où ils sont au service de l'homme.