25/Jan/2024 ESPAGNE

Volontariat international : D’Espagne au Mexique 

Une aventure transformatrice

Durant plus d’un mois – du 6 novembre au 16 décembre, 5 volontaires de la Province de Compostelle, de l’Université de Salamanque, se sont portés volontaires à « l’Assemblé Communautaire Miravalles », collège du Mexique Central. Nous reproduisons ci-après le témoignage de ce qu’ont vécu María Gómez, Lidia Maes, Itziar Pérez, Alba Iñigo et Samuel De la Calle.


Le dernier jour à Miravalles est arrivé, marquant la fin d’un chapitre inoubliable dans nos vies. Nous, un groupe de cinq jeunes aventuriers, nous nous sommes embarqués dans cette aventure avec l’espoir de vivre une expérience unique. Ce que nous y avons trouvé dépasse nos attentes.

Dès le moment de notre arrivée à Miravalles, nous avons été accueillis avec une chaleur et une hospitalité qui nous ont laissés sans mots. Les milieux éducatifs nous ont ouvert leurs portes et nous ont accueillis à bras ouverts. Les enfants, dans leur innocence et leur enthousiasme, nous ont partagé leur monde avec une franchise qui nous a profondément émus.

Malgré les différences culturelles et socio-économiques, nous avons découvert que la joie de vivre est universelle. Les enfants de Miravalles, avec leur curiosité et leur amour de la vie, nous ont enseigné l’on peut rencontrer le bonheur dans des choses simples.

Tout au long de notre séjour, nous avons connu des hauts et des bas. Nous avons expérimenté des moments de bonheur et des moments de défi. Cependant, chaque obstacle que nous avons rencontré nous a appris à vivre comme une petite famille et à goûter la valeur de la solidarité.

La réalité des enfants de Miravalles est bien différente de la nôtre. Malgré les défis auxquels ils peuvent être confrontés, leur courage indomptable et leur amour de la vie sont un témoignage de leur force intérieure. Leur curiosité à notre endroit, envers les visiteurs d’Espagne, nous ont montré que la curiosité n’a pas de frontières. Le Mexique nous a offert le cadeau d’un groupe de personnes inoubliables, de personnes sur lesquelles nous savions que nous pouvions toujours compter. Ce pays, avec sa riche culture et sa population accueillante, nous a laissé une impression durable.

Alors que nous nous apprêtons à dire adieu à Miravalles, nous apportons avec nous non seulement nos souvenirs, mais aussi des leçons de vie, des amitiés et une profonde reconnaissance de ce que signifie faire partie d’une communauté. Même si nous quittons physiquement, quelque chose de nous-mêmes demeurera toujours ici, à Miravalles, et une partie de Miravalles vivra en nous. Ainsi, au moment où nous disons au revoir, nous le faisons avec reconnaissance au fond de notre cœur, avec l’espoir qu’un jour nous pourrons revenir dans ce milieu que nous appelons maintenant ‘chez nous’. D’ici là, nous garderons avec nous les leçons que nous y avons apprises, les amitiés forgées et les souvenir créés, et nous attendons fébrilement les prochaines aventures qui nous attendent. Et comme nous n’aimons pas les adieux : « Au revoir, Miravalles! Au revoir, Famille mexicaine! »

Avec amour, et avec des larmes dans les yeux : les professeurs espagnols

María Gómez, Lidia Maes, Itziar Pérez, Alba Iñigo et Samuel De la Calle.


Ville de Mexico, samedi, 16 décembre 2023.

Le Mexique fut, pour moi, une expérience personnelle, grâce à laquelle j’ai eu l’occasion de connaître un autre pays, une autre culture et d’autres manières de vivre. Ceci m’a permis de voir la réalité de ce qui s’y vit, et la chance que nous avons de posséder tout ce que nous avons dans notre pays, spécialement l’éducation. Plus encore, cette expérience m’a enseigné de donner le meilleur de moi-même, à être empathique, à apprendre à vivre avec les autres et à me présenter telle que je suis. Aussi, le Mexique m’a aidée à me connaître moi-même. (Lidia Maes Herreruela).

Pour moi, Iztapalapa a été un changement total de vie, l’expérience que la vie là-bas te donne est si grande qu’elle est indescriptible; c’est entrer dans une société que je pensais disparue : des gens gentils et simples, qui n’hésitent pas à donner le peu qu’ils ont à ceux qu’ils savent venus là pour les aider dans tout ce qui est leur nécessaire. L’école et les enfants ne sont pas les mêmes qu’en Espagne : ils ont d’autres manières de vivre, ce qui fait que le comportement est différent, mais avec le même regard innocent et pur qu’a chaque enfant. Il est donc important d’avoir des enseignants qui s’adaptent à chaque contexte social, parce que ce sont des personnes et qu’il n’y en a pas deux semblables. (Samuel de la Calle Calzada).

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