Assurer une meilleure continuité dans les différentes étapes de la formation
La réunion annuelle des formateurs d'Asie, qui s'est tenue au MAPAC, du 9 au 12 janvier 2019, est toujours un moment de grande joie et de communion. Cela nous a donné l'occasion de partager des idées sur différentes questions relatives à la formation et de nous aider à aller de l'avant ensemble, à nous soutenir mutuellement et à prendre davantage conscience de notre part dans cette famille mondiale charismatique. Cette année, nous étions dix-huit participants venus des Philippines (General Santos, Cotabato City, Davao, MAPAQ), du Bangladesh, du Vietnam, de Thaïlande, du Sri Lanka, de Corée du Sud et d'Australie.
Après l’important travail de l’année dernière sur les différents itinéraires développés à chaque étape de la formation (aspirant, candidat, postulat, noviciat et post-noviciat), un objectif important de cette réunion cette année était de partager nos différents programmes afin d'avoir une meilleure continuité dans les différentes étapes de la formation. C'est un travail en cours, mais nous avons déjà une meilleure vision du chemin global que chaque aspirant est invité à emprunter et de la façon dont nous pouvons nous entraider pour l'accompagner.
Une autre question importante de cette année était de savoir comment intégrer la dimension de l'écologie dans nos différents programmes de formation. À partir de la conférence de M. Joe Nacianceno, enseignant à l’école mariste adjacente, et des pensées de Laudato Si, nous avons essayé de développer différentes possibilités en matière d’APPRENTISSAGE, DE NOUVELLES ATTITUDES DE DÉVELOPPEMENT ET D’ACTIONS CONCRETES.
Le partage de nos meilleures pratiques en matière de formation a été un autre moment très positif. Parfois, il peut arriver que nous nous concentrions sur les problèmes et pas assez sur toutes les choses positives qui se produisent dans notre communauté de formation ou dans ce que nous faisons. Quelques exemples de ces meilleures pratiques sont: une meilleure unité pratiquée dans l’équipe de formation, un lien étroit avec la paroisse dans différentes activités, des programmes spéciaux pour connaître les laïcs, une expérience communautaire à l’extérieur du pays pour les scolastiques ou les jeunes frères, des ateliers sur la Communication de la Non Violence, l'accompagnement systématique, etc.
Finalement, l'importance de l'apprentissage de l'anglais de nos jeunes frères qui viennent au MAPAC ainsi qu'aux étapes précédentes de la formation. Nous avons suggéré quelques propositions pour améliorer la situation.
C'était également agréable d'écouter l'expérience des frères qui avaient participé au cours de formation de l'an dernier à Rome. Ils ont confirmé l’importance de prendre soin les uns des autres et d’assurer les conditions nécessaires pour pouvoir avancer de manière saine et avoir l’énergie pour s’adapter continuellement aux changements de la jeunesse d’aujourd’hui. Un élément important en ce qui concerne cette question est de développer une qualité de partage et d’intimité entre les formateurs eux-mêmes.
Le dernier jour, lors d'un exercice concernant notre avenir, nous avons réfléchi et partagé des idées sur trois questions:
- Que restera-t-il dans notre formation dans cinq ans?
- Qu'y a-t-il maintenant qui ne sera plus là dans cinq ans?
- Qu'est-ce qui n'existe pas maintenant, mais qui sera là dans cinq ans?
Enfin, pour concrétiser notre orientation écologique, nous avons planté un arbre dans un rituel missionnaire simple mais très significatif.
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Frère Réal Sauvageau