Il est édifiant de constater que plusieurs des associations d'anciens élèves commencent à prendre en considération la grave question du recrutement des vocations. C'est ainsi que la revue « Cultura y Acción » de Lérida exhorte ses affiliés à s'inquiéter de la question : « Nous ne devons pas, dit-elle, rester indifférents à l'action des Frères recruteurs, mais collaborer avec eux, les aider à trouver de bonnes vocations parmi les meilleurs enfants, encourager ceux-ci, en commençant, le cas échéant, par nos propres enfants ».

De même, la revue « Enlace » invite ses lecteurs, « les jeunes et ceux qui ont déjà perdu les grâces de l'âge », à réfléchir sur la question du recrutement, particulièrement dans le cas où l'un de leurs propres enfants désire se donner à Dieu. En effet, « consentir à donner un enfant à Dieu, sera la manière la plus franche de se montrer conséquent avec soi-même, en portant la reconnaissance que nous avons pour les Frères, jusque dans ses ultimes conséquences. Nous ne souhaitons guère pour nos enfants que des carrières, des situations, des emplois qui donnent de l'argent et assurent le lendemain. Nous ne pensons qu'à organiser leur vie pour qu'ils en jouissent en paix et en grâce de Dieu. Cela est fort louable, mais, Messieurs les Anciens Elèves, Messieurs les Parents, ne vous semble-t-il pas que nos enfants pourraient aussi bien devenir Frères Maristes? Pourquoi pas? ».

Pour passer aux actes, la Fédération des Anciens Elèves d'Espagne se propose d'éditer une brochure intitulée: « Frère Mariste? Pourquoi pas? ».