Du Brésil jusqu’au Liban : Volontariat mariste international
Le F. Rafael Fagner Ferrira, de la Province du Brésil Centre-Sud, fut volontaire mariste dans le projet Fratelli au Liban, durant 4 semaines de juillet 2023. Dans l’entrevue que nous publions ci-après, le frère nous partage ses motivations pour cette option, l’expérience vécue et les découvertes faites durant cette période.
Quelles furent tes motivations pour vivre une expérience de volontariat loin de ton pays?
Le choix de poser ce geste de volontariat m’est venu du désir de vivre une expérience profonde dans une autre culture, de me donner un défi et de me connaître un peu plus en étant dans un autre contexte qui n’est pas celui de mon pays – de ma Province, et qui me permettrait un contact plus proche avec Dieu et avec l’autre; de pouvoir me trouver dans une réalité d’immigration et d’y sentir ses joies et ses défis, ses angoisses et ses besoins, d’être solidaire en travaillant à la recherche d’une réalité plus favorable aux personnes qui y vivent.
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans ton expérience?
Ce qui m’a le plus touché au cœur fut la vie communautaire dans le projet Fratelli, une vie fraternelle, intense et joyeuse; nous faisions tout ensemble : les repas, les prières, les temps libres, les travaux… Et j’ai senti que les personnes étaient très engagées dans ce qu’elles faisaient et dans ce qu’elles vivaient; et cela se transmettait aux autres : une vie adaptée et engagée, où partager le meilleur, c’est vivre dans la joie.
Quels sont les mots-clefs, les expressions ou les idées qui résument ton expérience?
La vie fraternelle, l’amour du travail, prendre soin les uns des autres, s’engager dans la mission, accueillir ceux qui arrivent, vivre en communauté, partager les talents.
Comment décrirais-tu ce que tu considérerais comme la partie la plus importante de ton temps de volontariat?
La vie intense qui existe dans la communauté Fratelli. Il y arrive continuellement des personnes/volontaires de différentes parties du monde, dans le but de partager et de vivre ensemble. C’est ce qui donne vie à la communauté et au projet.
Quelle fut, pour toi, l’apport le plus important de cette période?
Que notre mission ne peut pas avoir de frontières, que mon désir de vivre la mission ne peut pas se limiter à ma Province, mais je dois être ouvert aux différentes réalités du monde mariste.
Qu’est-ce que tu aimerais dire à ceux qui veulent être volontaires maristes en dehors de leur Province?
Le volontariat est une merveilleuse mission et une expérience de croissance personnelle; il nous rend plus humains. Je crois qu’il faut considérer trois choses essentielles : l’anglais (utilisé dans la majorité des milieux), un cœur/une mentalité ouvert et la volonté de vivre en communauté. Si cela se retrouve en toi, ne regarde pas derrière et vas-y, parce qu’il est précieux ce temps où tu vis ces expériences, quelles qu’elles soient. Le volontariat raffermit l’espérance et ravive le cœur, ouvre nos yeux à la volonté de Dieu et raffermit notre foi.