Fondazione Marista per la Solidarietà Internazionale
C’était une idée pensée depuis longtemps pour la FMSI : réaliser un réseau global d’ONG et autres organismes qui dans l’institut Mariste encouragent la solidarité, le volontariat et la défense des droits de l’enfance. La première des quatre rencontres prévues pour les grandes zones géographiques a eu lieu il n’y a pas longtemps : elle s’est déroulée dans la ville de Guatemala, du 17 au 19 août.
Pour la région Cono Sur étaient représentées : « Fundación Marista », qui travaille en Argentine, en Uruguay et au Paraguay ; « Fundación Gesta », avec son siège au Chili, et « Sembrar », active en Bolivie avec des projets sociaux, éducatifs et pastoraux.
Pour le Brésil, il y avait des délégués d’UMBRASIL, centre de coordination nationale des initiatives de tous les autres organismes : IMS (Institut Mariste de Solidarité), IMAS (Institut Mariste d’Assistance sociale), AVESOL (Association de Volontariat et Solidarité), le Centro Difesa (pour les droits des enfants et des adolescents) et les observateurs des droits au niveau local et national.
La région Arco Norte présentait FUNDEMAR, active en Colombie, au Venezuela et en Équateur, et FUNDAMAR, ayant son siège au Guatemala, avec des bureaux et des projets dans plusieurs pays de l’Amérique Centrale. Il y avait aussiEDUCADYS, expression de la Province mariste du Mexique Central, et le département de pastorale sociale de la Province mariste de Mexique Occidental. Et enfin les frères John Healy et Eladio Gonzales ont témoigné de la solidarité vécue aux États-Unis ; seul le Canada n’a pu être présent. FMSI était représentée par Mario Meuti, Manel Mendoza, Vicente Falchetto et Álvaro Sepúlveda, responsable de FMSI Cono Sur.
Une journée entière a été consacrée à présenter les caractéristiques et les œuvres de chacun. Il en est ressorti un éventail varié, riche, passionnant, qui a fait dire à tout le monde : quel grand service l’Institution Mariste est en train d’offrir au continent américain et combien elle peut donner encore, surtout si nous réussissons à mieux coordonner et à unir nos forces !
Plusieurs documents ont été aussi présentés : le premier était une récolte initiale de réflexions sur « notre idée de solidarité » à la lumière de la tradition chrétienne et de l’expérience mariste. Il s’en est suivi un débat par groupes, puis des propositions et des pistes d’approfondissement qui seront, bien entendu, partagées avec les ONG maristes d’autres continents.
Un second document présentait la politique de protection des mineurs qui est sur le point d’entrer en vigueur dans les bureaux de FMSI : elle a été offerte comme base et guide pour rédiger celle de chaque ONG, et spécialement si celle-ci est reconnue comme un organisme autonome.
Le troisième jour a été le plus important : parvenir à construire un réseau d’organismes maristes autour de FMSI. Même si en Amérique un réseau existe depuis des années – il s’appelle « Corazón solidario » -, après un examen attentif on a vu la différence entre l’agir comme organisme mariste et s’unir sous la seule appellation de FMSI dans tous les sujets relevant de la promotion des droits de l’enfance. Pour dialoguer avec d’autres réseaux et organismes politiques ou sociaux, il faut être immédiatement reconnu et identifié comme voix de la société civile, et FMSI, avec le statut consultatif devant le Conseil Économique et Social (ECOSOC) de l’ONU, et avec sa présence à Genève, a les cartes en règle pour ce rôle. L’exemple l’a offert FMSI Cono Sur, qui développe une action publique auprès du Mouvement Mondial de l’Enfance (MMI) et autres forums… Et c’est justement à partir de cette expérience qu’a pris corps l’hypothèse d’une FMSI Amérique, comme organisme qui rassemble les ONG maristes, autres organismes reconnus et les mêmes provinces maristes avec leurs départements de solidarité et leurs œuvres sociales.
FMSI nourrit non seulement l’espoir que les autorités maristes encourageront cette idée, mais aussi que des réseaux analogues pourront surgir et se développer dans les autres continents. Prochainement, du 5 au 7 octobre, les ONG et les organismes maristes européens débattront autour de la même proposition. Et en 2016, ce sera le tour de l’Afrique et de l’Asie-Océanie.