FETE DU SAINT MARCELLIN CHAMPAGNAT, fondateur des Frères Maristes
1840: décès de Marcellin à l?Hermitage

UNE ANNÉE POUR LE FRÈRE FRANÇOIS
1. Elle commencera le 06 juin 2003 et finira le 06 juin 2004.
2. Elle invite à mieux connaître le Frère François, par le chemin de la lecture et de la prière.
3. A centrer plutôt sur son intercession les neuvaines que nous pourrions faire pour demander la guérison d?une personne qui nous est chère.
4. A le prier pour les vocations maristes, lui qui a tellement vu croître notre famille ; ou à lui demander une vie intérieure plus forte, plus engagée, plus décidément mariste.

MARCELLIN CHAMPAGNAT ET SA FAÇON DE VOIR MARIE
Frère Sunanda Alwis
Centre Mariste de Renouveau, Manziana, Province Sri Lanka

Il y a eu d?innombrables descriptions de Marie offertes par l?Église durant les siècles de son histoire selon les périodes extrêmement variées.
? Marie la Mère de Jésus, dans le Nouveau Testament
? La Vierge, Mère des ?pauvres enfants d?Ève exilés?
? La deuxième Ève dans les débats sur le péché originel
? La Mère de Dieu du Concile d?Éphèse
? La Dame royale des chevaliers durant les croisades médiévales
? Notre Dame des Victoires dans la bataille de Lépante contre les Turcs
? Et en général, la figure maternelle et compatissante qui fait pendant, pour ainsi dire, à l?interprétation mâle que l?on se fait souvent de Dieu.
La plupart de ces images de Marie ignorent quelques-unes des descriptions les plus significatives de Marie dans l?Évangile. Elle était une pauvre femme de village. Elle a préparé le jeune Jésus à devenir l?un des plus grands leaders révolutionnaires du monde. Sa révolution en était une d?amour, de justice, de non-violence et de paix Il y a donné sa propre vie. Marie l?a accompagné depuis sa naissance à Bethléem jusqu?à sa mort cruelle sur la croix. Elle l?a protégé des desseins méchants d?Hérode et a vécu en exil, comme réfugiée, dans la terre de leur ancien esclavage. Elle l?a suivi tout au long de sa vie publique à travers les contestations et les complots des puissants de son temps. Elle s?est tenue à ses côtés jusqu?à la fin. Et même après sa mort, elle a accompagné son Église naissante persécutée, la réconfortant à titre de mère de son chef mis à mort.
Le Père Champagnat de son côté a soutenu les premiers maristes et a vécu avec eux, comme Marie avec Jésus à Nazareth, en Égypte, en Galilée et au Calvaire. Sa dévotion
envers elle était basée sur l?expérience quotidienne de Marie lui servant de modèle vivant ? quelque chose de tout nouveau à son époque ? et non comme un être que l?on vénère au haut d?un ?piédestal?.
?Si les membres de la Société de Marie sont trop imparfaits pour vous servir de modèles, jetez votre regard, mon cher Cassien, sur elle qui peut servir de modèle à la fois aux parfaits et aux imparfaits, parce qu?elle les aime tous : les parfaits parce qu?ils sont vertueux et guident les autres vers le bien, et les imparfaits parce que c?est surtout pour eux que Marie a été élevée à ce titre sublime de Mère de Dieu.? (Lettre au Fr. Cassien à Sorbiers en Loire, été 1834).
?N?ayez pas peur, nous avons Marie comme protectrice. Tous nos cheveux sont comptés et pas un seul ne tombera sans que Dieu ne le permette?. (Lettre du 15 août au Fr. Antoine et à la communauté de Millery, Rhône).
?En attendant, jetez-vous dans les bras de Marie, elle vous aidera d?une façon puissante à porter votre croix.? (Au Fr. Dominique à Charlieu 23 novembre 1834).

(FMS Echos maristes 43, mars 2003)

DOWNLOAD DOC