Chois de nouvelles parues sur le web

17.11.2005

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24/10/2005 – Argentina
Assemblée provinciale de Cruz del Sur
Frères, nous sommes une terre sainte pleine davenir.

LAssemblée provinciale de Cruz del Sur a réuni à Luján 110 frères, dont 17 du District du Paraguay.
Sous le thème Frères, nous sommes une terre sainte pleine davenir, le plan de la Province a été présenté grâce à une dynamique qui sest prolongée durant deux jours afin de clarifier ce plan. Nous avions apporté de la terre de chacune de nos communautés de la Province ainsi que des fruits typiques de chaque région. Nous avons aussi cherché des raisons dêtre optimistes et pessimistes dans notre démarche communautaire, missionnaire et vocationnelle.
Laprès-midi du samedi, nous avons surtout travaillé sur nos sentiments et nos réactions, tant personnelles que communautaires, face au départ de confrères qui ont quitté la Congrégation. Nous avons pris un temps pour relire cette expérience avec les yeux de la foi et en évaluant notre accompagnement fraternel. LEucharistie a terminé ce premier jour danalyse et de fraternisation.
Le dimanche 16 octobre, nous avons réuni une table ronde de jeunes frères pour parler de lexpérience vocationnelle des frères temporaires, de la naissance de leur vocation, de leur prise de décision comme initiative personnelle ou à linvitation dun frère, de leur vie actuelle avec leurs doutes et leurs certitudes, leurs attentes et leurs projets, et de leur confiance dans la vitalité du charisme du Fondateur. Tout cela nous a motivés à rendre grâce pour leur générosité et à remercier Dieu qui continue dappeler et qui attend de nous plus daudace.
Père Gerardo Ramos, prêtre du Sacré-C?ur de Jésus de Betharram, nous a accompagnés et nous a donné des orientations sur la vie religieuse actuelle et sa relation avec notre culture du point de vue de la mission et du choix de la vocation.
Le point culminant de lAssemblée a été une célébration en lhonneur de nos Frères jubilaires : 60 années : les Frères Antonio Bratina, Robert Vighetto et Alberto Antolín del Alba (Paraguay) ; 50 années : les Frères José Villacorta, Nery Ernst, Martín Jacob et Antonio Sack ; 25 années : les Frères José Kuhm et Francisco Vera Martínez (Paraguay).
Nous les remercions pour leur fidélité dans la vie mariste. Nous leur avons remis un souvenir et nous les avons célébrés lors de lEucharistie de la clôture de lAssemblée et dun banquet traditionnel.

28/10/2005 – Haïti
REMAR est devenu un mouvement juvénile haïtien
Les jeunes haïtiens se sont fixés des objectifs et des modalités de fonctionnement

Le groupe Remar qui a vu le jour en Colombie en 1979 sest rapidement répandu á travers lAmérique latine et en Amérique Centrale notamment au Guatemala. Des jeunes frères haïtiens, Gusnard et Frisnel, après leurs études universitaires et religieuses au Guatemala ont nourri lidée dimplanter le mouvement en Haïti, et plus précisément á Latibolière et á Dame-Marie (Grand-Anse).
En fait, le 11 janvier 2004, à Latibolière, sous la direction du Frère Gusnard, des dizaines de jeunes ont commencé par sasseoir pour se fixer des objectifs et des modalités de fonctionnement de ce groupe chrétien.
Après avoir bien planifié et surtout étudié la structure et les exigences du groupe, ils ont fixé des rencontres hebdomadaires (le dimanche après la messe de la paroisse). De là, se sentant frères, ils ont commencé par choisir un noyau au sein même du groupe pour constituer le groupe des dirigeants, en sinspirant de lesprit du Père Champagnat pour ouvrir leurs yeux sur les besoins du milieu.
Dabord, ils ont commencé par un travail pastoral en visitant des personnes malades. Les jeunes intégrés dans le groupe ont été très touchés par la situation économique des gens du pays. Il y a aussi des activités socioculturelles telles que:
o Lanimation du quartier,
o Lorganisation occasionnelle du carnaval des jeunes,
o Lorganisation de la fête des mères,
o Lorganisation dactivités sportives.
Tout ceci pour animer les jeunes. Il est à remarquer que, chaque samedi, des dizaines de jeunes, animés dun zèle ardent et dune bonne volonté, sarment de pics, de machettes, de brouettes, de pelles pour réparer á leur façon les endroits les plus difficiles de plusieurs tronçons de la route et ceci gratuitement. Le groupe Remar est un groupe qui fait non seulement des propositions mais qui, chose surprenante, agit selon ses possibilités. Ils méritent nos encouragements lesquels ne manquent pas de la part des usagers de la route, des paroissiens et des Maristes.

02/11/2005 – Pakistan
Un centre de formation au Pakistan pour les aspirants et les postulants.
Le charisme de Marcellin vécu au Pakistan

Grâce à des dons reçus du monde entier, un centre de formation est né pour les candidats à la vie religieuse mariste.
Le Pakistan est un pays à prédominance musulmane (97%) avec les lois qui discriminent contre des minorités religieuses. Les chrétiens forment 2% de la population.
Dans un tel environnement, on peut vous refuser laccès à léducation parce que vous êtes catholique. Les Frères Maristes attirent des jeunes de 22 ans et plus qui veulent devenir religieux dans une communauté dont la mission est dinstruire les enfants et les jeunes, surtout les plus délaissés. Ce nouveau centre de formation fournira une atmosphère plus favorable pour consolider les vocations pakistanaises et pour les aider à progresser spirituellement et à développer des aptitudes qui les aideront dans les phases suivantes de leur formation.
Les frères du Sri Lanka et du Pakistan voient ce centre de formation comme un élément essentiel pour préparer de jeunes Pakistanais dans leur propre région, dautant plus quils ont besoin détudes préparatoires avant dentreprendre les programmes du postulat et du noviciat au Sri Lanka. Un tel centre au Pakistan a lavantage de former des jeunes dans leur milieu culturel et de mieux leur faire percevoir la pertinence du charisme de saint Marcellin pour le Pakistan. Lexistence de frères maristes pakistanais est essentielle pour assurer lavenir de la mission mariste dans ce pays.

04/11/2005 – Espagna
Rencontre des responsables des ?uvres sociales en Europe mariste
Frères et les laïcs qui travaillent avec les enfants et les jeunes marginalisés

Du 29 au 31 octobre 2005, à Guardamar, Alicante (Espagne), la première rencontre des responsables des ?uvres sociales en Europe mariste a rassemblé 80 personnes provenant des Provinces de Compostela (13), dIbérica (16), de lHermitage (18), de Mediterránea (19), en plus de rapporteurs, traducteurs et collaborateurs. Cette rencontre a été programmée et dirigée par léquipe de la mission en Europe. Les participants venaient dItalie, Syrie, Hongrie, Roumanie, Portugal, Grèce, France et Espagne. Cette diversité de pays a favorisé la fraternisation entre des gens qui sexprimaient en français, grec, magyar, italien, catalan, anglais et espagnol.
Léquipe de la mission en Europe a proposé les objectifs suivants pour la rencontre : 1) Mieux connaître les ?uvres sociales maristes en Europe ainsi que les personnes qui sen occupent. 2) Partager des expériences vécues dans son travail éducatif et sa vie de foi. 3) Fournir des éléments de formation personnelle pour améliorer le travail personnel et collectif. 4) Chercher des façons de collaborer.
La mission mariste dans le monde sétend à 77 pays où 51.500 frères et laïcs soccupent denviron un demi-million de jeunes. Selon les paroles du Frère Emili Turú, cette rencontre veut que tous se sentent participants à la mission mariste qui en Europe représente 16% de nos effectifs mondiaux.
Plusieurs frères et laïcs qui travaillent avec la jeunesse marginalisée ont ressenti le besoin dune telle rencontre, mais cest peu à peu que lidée a vu le jour. Tout a commencé au colloque tenu à lHermitage, du 26 au 31 décembre 2003, pour commémorer le départ de nombreux frères de France, chassés comme beaucoup dautres congrégations religieuses par la loi sur la laïcité. Sous le thème de Partager lhistoire, construire lavenir , lInstitut a voulu remercier les frères français davoir diffusé le charisme mariste dans le monde, davoir fait la grâce et le don de leurs éducateurs à beaucoup de pays.
Le Colloque a aussi vu loccasion de sinspirer de lhistoire pour proposer la création dune équipe de la mission pour lEurope, afin douvrir de nouveaux chemins de croissance, de formation et de mission en Europe. Le Conseil général a vu dun bon oeil cette équipe et la soutenue par lintermédiaire du Frère Emili Turú, Conseiller général, responsable de la Commission de la Mission dans lInstitut.
Les lignes daction de cette équipe ont été tracées au Colloque de 2003 et concernent les jeunes les plus négligés : 1) Utiliser les services du BIS, BICE et autres pour dénoncer les structures qui marginalisent les jeunes. 2) Travailler avec dautres provinces ou congrégations, tout en restant ouverts à la participation personnelle et institutionnelle aux organismes sociaux en Europe comme lUCESM. 3) Partager des projets de solidarité, de justice et de paix, de formation à laction sociale avec les Provinces dEurope, tout en profitant des ressources disponibles dans lUnion européenne, comme le BICE et autres.
Afin de concrétiser ces objectifs, léquipe européenne de la mission avait organisé plusieurs rencontres en 2004 et 2005, au cours desquelles on a senti le besoin délaborer un Cahier des programmes déducation non formelle et des programmes sociaux maristes en Europe, puis dorganiser une rencontre pour les responsables de ces programmes en Europe.
Dans la préparation de la réunion, on avait prévu un programme de trois jours : présentation de quatre rapports et de nombreuses rencontres en petits groupes hétérogènes selon les intérêts, les thèmes ou les provinces afin de définir des actions futures.
Au début de la rencontre, on a remis un Cahier qui réunit les fiches apportées par les Provinces et forme un catalogue provisoire des ?uvres. On y trouve les activités de lONG SED (Solidarité, Éducation et Développement), neuf réalisations de la Province de Compostela, deux dIbérica, neuf de lHermitage et onze de Mediterránea. Elles furent présentées brièvement au moyen de schémas et de projections sur écran.

06/11/2005 – Espagne
9e journée de la Famille mariste à Séville
En mémoire des frères martyrs de Bugobe

Les Frères Servando, Miguel Ángel, Fernando et Julio, qui travaillaient avec des réfugiés rwandais, sont morts assassinés à Bugobe (Congo) le 31 octobre 1996. Ce samedi 29 octobre, le collège mariste de Séville (Espagne) a rappelé leur mémoire et rendu hommage à ces quatre maristes, spécialement au Frère Fernando de la Fuente.
La 9e édition de cette journée a débuté à 11h du matin avec une lecture de lExode en rapport avec les émigrants. Pour favoriser la réflexion, on a aussi utilisé un extrait dun montage du groupe argentin Catharsis. On sest ensuite attaché à la figure du Frère Fernando en récitant un poème quil avait enregistré. Un diaporama électronique a présenté la biographie de ce frère et un texte a rappelé les faits saillants de sa vie. Les gens ont ensuite formé des groupes.
Le matin sest terminé par un repas fraternel où chacun a partagé la nourriture quil avait apportée de chez lui pour la partager dans une ambiance détendue et familiale.
Laprès-midi a été occupée par quatre ateliers sur la solidarité. Une religieuse a parlé de son vécu à Ceuta et des problèmes des émigrants à la frontière espagnole. Un deuxième atelier a été animé par deux jeunes femmes qui ont parlé de leur travail auprès des immigrants à Séville. Le Frère Ramón Rodríguez, du collège mariste de Malaga, a raconté son expérience de solidarité auprès des élèves du baccalauréat. Frère Félix González a partagé son expérience de la Côte dIvoire.
À la fin de cette journée, on a célébré leucharistie. Près de cent personnes y ont participé (surtout des parents délèves, des enseignants et des membres de fraternités) ; elles étaient venues à Séville pour évoquer pour une autre année la mémoire de nos frères martyrs de Bugobe.

07/11/2005 – Brésil
Union mariste du Brésil
Un rêve réalisé

Les 16 et 17 octobre, les Conseils des Provinces de Rio Grande Do Sul, de Brasil Centro-Sul, de Brasil Centro-Norte et du District de lAmazonie se sont réunis à Brasília pour approuver les Statuts de lUnion mariste du Brésil (UMBRASIL), laquelle coordonnera les activités et les initiatives de tout le Brésil mariste, et le représentera auprès dorganismes ecclésiaux et publics. UMBRASIL est une société civile qui défendra les intérêts des neuf entités maristes, maintiendra des ?uvres comme les universités et fera fonction de personne juridique pour les Provinces. Cet organisme sera animé et dirigé par un Secrétaire exécutif, et trois coordinateurs : un pour la vie religieuse, un pour la mission et un pour la gestion.
La création de cet organisme danimation et de représentation, conçu lors de la rencontre des Conseils en 2004, est la concrétisation dun rêve de communion et de partenariat entre les neuf entités intéressées.
UMBRASIL commencera ses activités à partir de 2006 et son siège sera à Brasília, où toutes les Provinces ont des communautés. Il sagit dune étape importante pour réorganiser notre présence au Brésil.
Remplis de confiance, nous remettons entre les mains de Marie ce projet afin quil soit vivifié par lEsprit et quil produise les fruits désirés si ardemment.

10/11/2005 – Mexique
Les 101 ans dépanouissement du Fr. Jesús Sánchez Cobián
Je serai le vieillard le plus sain quils aient connu

Le 15 octobre, dans la coloniale et seigneuriale ville de Morelia, de notre cher et joli Mexique, la communauté de la Maison Champagnat a célébré avec joie et allégresse le 101e anniversaire de naissance de notre respectable et cher Frère Jesús Sánchez Cobián.
La célébration a débuté par une eucharistie solennelle, concélébrée par cinq prêtres qui vivent aussi de la sève mariste. La chapelle qui brillait de ses plus beaux ornements réunissait les frères de lInstitut Valladolid, les novices et des frères venus de la Perla Tapatía, Guadalajara? et bien sûr, un bon nombre damis qui vivent le rêve de Champagnat !
Au moment de lhomélie, nous nous sommes permis de souligner les faits saillants de sa longue vie. Originaire de San Juan dAmula, un village caché dans la majestueuse Sierra de Tapalpa, à 17 ans, notre confrère a demandé à Jésus et à Marie, au cours dabondantes prières, messes et rosaires, quelle serait sa vocation, CE QUIL DEVAIT ÊTRE DANS SA VIE. Il na reçu aucune réponse. Le Jeudi saint de 1922, il les presse donc de lui répondre, et TOUT DE SUITE ! Il vaut mieux écouter la description de la bouche même de notre jubilaire : Le jour suivant, le Vendredi saint, dans léglise, jai entendu clairement et précisément deux mots dans mon c?ur : FRÈRE MARISTE. Toujours en est-il que ces deux mots mont suffi ; ils mont comme aveuglé et je nai plus pensé quà étudier pour entrer dans cette Congrégation. Et le plus agréable est que depuis ce moment, je SUIS HEUREUX. Tout est possible !
Notre cher Frère Jesús doit défendre avec force son nouveau projet de vie en commençant chez lui, car Mme Pantaleona, sa très respectable mère, en lentendant dire Je vais être Frère Mariste a éclaté de rire et lui a dit : Fiston, tu nes pas fait pour cela ! Puis, ce fut le tour de Monsieur le curé : Quelle bêtise ! Tu ferais mieux daller au séminaire avec tes frères ! Mais Dieu qui appelle dès le sein maternel avait tracé le chemin pour quil devienne un véritable fils de Marcellin et un héraut de Marie. Cest à dos dâne que le Seigneur lui a envoyé son ange pour le recruter en la personne affable du Frère Pedro Damián, fondateur de la Province du Mexique. Le 25 décembre 1924, pendant les célébrations du 25e anniversaire de larrivée des Frères Maristes au Mexique, il a prononcé ses premiers v?ux, réalisant son rêve denfance : ÊTRE FRÈRE MARISTE.
Depuis lors, il a témoigné par sa vie quil était un authentique fils de Marcellin : profondément humain et intensément spirituel. Malgré sa vie déclinante, nous observons sa personne avec joie, mais surtout son âme, parce que la vieillesse et la maladie, ses compagnons inséparables, ont révélé en lui une autre face de son âme que nous ne connaissions pas. Nous avons donc vu que la vieillesse et la maladie pourront dominer son corps, mais NON son esprit. Et nombreux sont ceux qui ont vécu en communauté avec lui et qui ont le sentiment que le Frère Jesús pourrait exprimer lui-même ce que Match Albom faisait dire au protagoniste de son roman Mardi avec mon vieux professeur : JE SERAI LE VIEILLARD LE PLUS SAIN QUILS AIENT CONNU .
Sa vie heureuse et fraternelle, son intimité avec Dieu à chaque heure et sa voix de clairon transmettent une leçon éloquente, qui retentit dans les murs de notre Maison Champagnat : APPRENDS À MOURIR ET TU APPRENDRAS À VIVRE parce que toute sa vie a été une invitation à transformer nos communautés en une véritable famille, pour que des liens damour, de justice et de charité chrétienne soient tels que nous puissions dire des frères ce que lon disait des premiers chrétiens. VOYEZ COMME ILS SAIMENT.
Après la communion, le Frère Vice-provincial, Manuel Franco Jáuregui, la félicité avec des paroles très sincères et lui a remis un petit buste de sa Sainteté Jean-Paul II, le Pape qui lui est si cher et qui la fait sursauter de joie lorsquil est venu pour la première fois au Mexique.
Après la messe, tous les hôtes sont passés dans le pittoresque jardin de la maison, où nous avons poursuivi notre hommage au Frère Jesús, cette fois en lui portant un toast et en savourant un banquet dans une atmosphère champêtre et avec un grand esprit de famille. Les notes joyeuses et les pas de danse des Mariachis de Guadalajara ont complété la festivité.
Félicitations ! Quelle richesse et quel honneur davoir des frères comme notre ami et vénéré Frère Jesús Sánchez Cobián, Don Chuy, celui qui conserve lharmonie entre le corps et lâme par lamour, la paix et lespoir, même lorsque ses forces déclinent. Le psaume 92 rappelle cette réalité bien actuelle : DANS LA VIEILLESSE TU CONTINUERAS À PORTER DES FRUITS.

11/11/2005 – Guatemala
6e rencontre provinciale des fraternités maristes dAmérique Centrale
Fraternités Maristes : Identité et processus

La sixième rencontre provinciale des Fraternités Maristes (MChFM) de la Province dAmérique Centrale a eu lieu au Guatemala du 28 au 30 octobre 2005. Elle a réuni 150 frères et laïcs du Guatemala, El Salvador, Costa Rica et Puerto Rico. Nous avons aussi bénéficié de la présence du Frère Adolfo, Provincial, et du Frère Michael Flanigan, Secrétaire de la Commission du Laïcat. La rencontre avait été précédée de travaux dévaluation et de lecture dans chaque fraternité. La commission coordinatrice du Guatemala avait créé une atmosphère propice à une bonne communication et sétait occupée de laccueil et de lorganisation.
Les participants venus des 19 fraternités de la province ont réfléchi sur deux sujets : lidentité mariste ainsi que sur la formation et la vie des fraternités. Le premier sujet correspond à un souci manifesté par le Frère Seán et qui a été repris à la dernière Assemblée et au Chapitre provincial de 2004. À partir dun document élaboré par des laïcs, les participants ont analysé le contenu pour y trouver des pistes daction afin denrichir et de fortifier lidentité mariste parmi nous. Au moyen dexpositions, dactivités collectives, des travaux des secrétaires de groupes et de la commission qui a formulé des propositions, nous avons pu tracer des lignes action et de réflexion pour les prochaines années. Avec cette même méthode, nous avons réfléchi à un itinéraire de croissance et de formation des Fraternités, selon six étapes ou propositions. Le travail a permis de rassembler les idées des membres des Fraternités, de sentendre sur le processus à adopter et de le clarifier.
Les sujets de la rencontre comprenaient une évaluation du Mouvement durant les dernières années et lidentification dobjectifs futurs. La rencontre a permis aussi de fraterniser, de vivre des moments de partage, de prière et de récréation pour profiter des cultures très variées et très riches de nos pays.

15/11/2005 – Mexique
11e rencontre des Fraternités maristes du Mexique
Vivre la fraternité mariste comme des frères

Cette rencontre a eu lieu à la Maison de lÉpiscopat mexicain près de Mexico. Le thème était : Vivre la fraternité mariste comme des frères.
Quatorze fraternités y ont pris part ; elles représentaient douze villes du Mexique. Les thèmes développés étaient : fils du Père, frères du Fils et la fraternité selon lesprit de Marcellin. Elle sest terminée par un atelier animé par notre fraternité Jean-Paul II, exposant le vécu des fraternités au moyen dun sociodrame. La thématique a été développée de manière très dynamique. La rencontre sest déroulée dans la grande salle où se réunissent habituellement les évêques du Mexique. Les excellentes installations, qui avaient été bénies par Jean-Paul II lors de sa visite en 1989, ont très bien servi le but de notre réunion.
Frère Michael Flanigan, coordinateur général du Mouvement Champagnat de la Famille Mariste, a participé à la rencontre.
La messe de clôture nous a donné loccasion de célébrer le dimanche des missions. Tous se sentaient envoyés pour continuer la mission détablir le Royaume de Dieu.
Grâce à la participation de tous : léquipe organisatrice, la fraternité Jean-Paul II et toutes les fraternités participantes, la rencontre a été un succès et nous espérons quelle aura profité à tous.

16/11/2005 – Vatican
Charles de Foucauld, le saint du désert et le frère universel
La dernière place de Charles correspond à la première de Marcellin.

Charles de Foucauld, amoureux de lEucharistie et en dialogue avec lIslam, est lune des figures spirituelles les plus aimées du 20e siècle. Lancien militaire et explorateur a été béatifié le 13 novembre 2005, lui dont la vie spirituelle a été profondément marquée par la rencontre avec les Touaregs qui lui ont fait percevoir que lamour de Jésus doit être proclamé en paroles, mais aussi avec le témoignage de lamitié et de la prière.
Cest en 1897, à Nazareth, comme domestique des Clarisses que le Frère Charles découvre la spiritualité de la dernière place. En 1977, larchevêque de Munich de lépoque, Joseph Ratzinger, avait dit lors dun pèlerinage à Nazareth : Cest vraiment quand le sentimentalisme qui entourait Nazareth était florissant que le vrai mystère de Nazareth a été découvert de manière nouvelle, dans son contenu le plus profond, sans que les contemporains le remarquent. Ce fut Charles de Foucauld qui, à la recherche de la dernière place, a trouvé Nazareth. Durant son pèlerinage en Terre sainte, ce lieu fut celui qui lavait le plus impressionné ; il ne se sentait pas appelé à suivre Jésus dans sa vie publique ; cest à Nazareth quil fut touché au plus profond du c?ur. Il voulait imiter Jésus silencieux, pauvre et travailleur. Nous travaillons avec les gens, écrivait-il, un travail infiniment fructueux pour lâme, durant lequel nous pouvons prier et méditer?
On comprend bien ce quest un morceau de pain lorsquon sait par expérience toute la fatigue quil en coûte pour le fabriquer. À Nazareth, dans la méditation vivante sur Jésus, souvre une nouvelle voie pour lÉglise. En fait, travailler avec Jésus qui travaille et simplanter à Nazareth a constitué son point de départ. La Nouvelle Alliance na pas commencé dans le Temple, ni sur la Montagne sainte, mais dans la petite maison de la Vierge, dans la maison dune travailleuse, dans un des lieux oubliés de la Galilée des païens, de celle dont personne nattendait rien de bon.
En 1916, Charles de Foucauld est mort sans avoir eu de disciples. Il avait écrit une règle, mais personne ne lavait encore suivi dans le désert. Aujourdhui, onze congrégations religieuses sinspirent de lui (environ 2.200 religieux et religieuses) et huit associations.

17/11/2005 – Italie
Assemblée des frères de la zone Italie
Ensemble pour rêver de lavenir.

Le dimanche 30 octobre et la fête de la Toussaint semblaient convier les frères de la zone Italie à faire le pont pour profiter bien tranquillement dun repos bien mérité. Cependant, ils avaient été invités à participer à une rencontre et cest avec générosité quils ont répondu à linvitation du Provincial. Le soir du 29, 42 frères avaient répondu à lappel !
Les travaux ont démarré le 30 avec le mot de bienvenue de Manuel. Il a remercié tous et chacun davoir répondu à la convocation, rappelant que le chemin à parcourir peut être difficile, et parfois même long, mais quil nous faut cheminer sur les routes nouvelles que lÉglise et la Congrégation nous indiquent aujourdhui. Unir les nouvelles sensibilités, cultures et traditions de nos anciennes Provinces demande du temps, de la patience et de lamour, parce que, en définitive, la chose la plus importante est de travailler pour le Royaume de Dieu. Il a terminé en nous invitant tous à rêver et en redisant que la Province Mediterránea sera construite par nous tous ensemble.
Quest-ce qui a amené la convocation de cette Assemblée ? Pour les frères de la zone Italie, plus que dune exigence, il sagissait dune urgence pour nous donner un temps de réflexion et de partage afin de faire des choix incontournables durant les prochaines années. En préparant la rencontre, on a tenu compte dun objectif fondamental : avoir lesprit ouvert pour rendre grâce du passé et avoir la volonté de construire le présent et lavenir avec espérance.
En résumé, lAssemblée provinciale a été une occasion donnée à tous de favoriser les échanges, susciter lintérêt pour examiner des problèmes importants et suggérer des lignes possibles daction afin daider le Conseil provincial à prendre des décisions.
Le travail sest déroulé de manière assez intense pendant deux jours. La première journée a été consacrée à la présentation et à lanalyse des aspects relatifs aux communautés et aux ?uvres, alors que la seconde journée a été consacrée entièrement au dialogue fraternel.
Il est pressant de faire des choix ! Celui avant tout, comme la rappelé Manuel, de changer notre c?ur et de laisser agir le Seigneur dans notre vie.

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Entrevue avec le Frère Giovanni Maria Bigott...