Réflexion personnelle sur sa visite
Je suis revenu à Rome après une passionnante visite au Timor Oriental (Province de Melbourne) du 25 septembre au 2 octobre. J’aimerais partager quelques-unes de mes réflexions personnelles sur cette visite.
J’ai eu de très encourageantes conversations avec nos quatre frères et avec quelques-autres personnes très étroitement associées à notre mission là-bas. J’ai pu rencontrer les frères comme groupe pour partager leurs expériences et leur vision propre pour le Timor Oriental. Les conversations informelles avec eux qui se sont déroulées pendant plus de huit jours, ont été très fructueuses, riches et très positives. Les Frères m’ont merveilleusement accueilli. Ils se sont très bien occupés de moi. J’ai beaucoup apprécié leur compagnie et mon séjour à Baucau.
Les Frères ont été très généreux et m’ont présenté de nombreuses expériences dès mon arrivée à Dili. Ils ont organisé une cérémonie d’actions de grâce pour l’une des Sœurs de Loretto, des visites au Collège des Professeurs Catholiques (ICFP), à la maison du postulat Mariste, à deux projets (Oasis et Ponte Oriental) fondés par MAPS et un autre projet soutenu par d’autres agences en Australie. J’ai pris part à un déjeuner préparé par la communauté pour un groupe d’étudiants d’Australie qui vivaient leur propre expérience d’immersion au Timor Oriental.
J’ai été impressionné par la mission de nos quatre frères à Baucau ; ils continuent le travail que les Frères avaient commencé en 2000. La mission actuelle des Frères, au Collège et à la maison de formation, témoigne clairement de leur travail auprès des jeunes pour les préparer au leadership au Timor Oriental. J’ai été content de rencontrer au Collège une grande partie des enseignants et des étudiants bénéficiaires des nombreux services rendus par les Frères.
Les jeunes aspirants à la vie religieuse Mariste sont très motivés. J’ai pu déceler leur désir de marcher sur les pas de saint Marcellin. Je crois que le programme de formation a besoin d’un soutien accru soit de la part de la Province, soit de l’Institut. Baucau, et je pense tout le pays, semble un terrain très fertile pour les vocations. Je crois qu’il vaut la peine d’investir nos ressources – personnel et autres – pour saisir les possibilités que le Timor Oriental offre à l’Institut en ce moment particulier de son histoire.
J’ai été frappé par le nombre de jeunes ici, à Baucau, qui sont avides d’apprendre. Il y a tellement de possibilités pour l’éducation et la formation. Je pense que c’est un lieu merveilleux pour les activités de la mission Ad Gentes. Il est encourageant d’apprendre que 98% de la population est catholique et que 52% ont moins de 15 ans. Mes contacts limités avec le groupe appelé « Compagnons de Champagnat » me disent qu’il constitue une base très utile pour la promotion des vocations de laïcs et aussi de religieux Maristes consacrés.
La Solidarité Mariste Asie-Pacifique (MAPS) mérite les plus cordiales félicitations pour le soutien qu’elle apporte aux différents projets qu’elle anime au Timor Oriental. J’ai l’impression que les fonds sont très bien utilisés pour développer les talents et les compétences des enfants et des jeunes de ce pays.
J’ai quitté le Timor Oriental avec de précieux souvenirs et une grande admiration. Les jeunes de Baucau m’ont vraiment beaucoup impressionné. Ils m’ont aussi enthousiasmé pour notre mission. La simplicité et la générosité des gens m’ont séduit par leur style de vie. Le Timor Oriental et sa population m’ont fait apprécier le moyen « d’aller vers de nouvelles terres » et de faire l’expérience d’une « nouvelle manière d’être frère ». Je crois que l’Institut a une place importante au Timor Oriental pour y apporter la mission de Marcellin Champagnat, à la manière de Marie.
Je remercie nos frères de Baucau de m’avoir offert un moment privilégié où j’ai pu découvrir la vie des gens d’ici, au moins pour un court moment. A mon avis, les Frères ont de bonnes relations avec l’Église locale, avec les membres des autres congrégations religieuses et avec beaucoup d’autres personnes qui soutiennent la mission de diverses manières. Ils semblent avoir trouvé un bon réseau de relations pour subvenir à leurs besoins en tant qu’êtres humains et servir les objectifs de la mission. J’admire leur esprit missionnaire et l’estime de leur propre vocation pour être totalement présents ici au Timor Oriental. Je voudrais remercier le Frère Julian Casey, Provincial de Melbourne, pour son leadership et pour l’encouragement, qu’avec son Conseil, il prodigue aux Frères.
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Michael De Waas, Conseiller Général