20 mai : naissance de Marcellin Champagnat
Pour cĂ©lĂ©brer la naissance de Marcellin, le RĂ©seau des Centres de MĂ©moire Mariste invite la famille mariste mondiale Ă faire un pèlerinage sur les lieux de la naissance de l’Institut. Nous voyagerons ensemble Ă travers le projet de pèlerinage virtuel, connectant nos esprits et nos cĹ“urs Ă travers l’expĂ©rience d’une visite virtuelle Ă 360°. Le pèlerinage peut ĂŞtre effectuĂ© avec des smartphones, des tablettes, des lunettes de rĂ©alitĂ© virtuelle (VR) ou des ordinateurs. Sur tous les itinĂ©raires, le pèlerin trouvera des informations historiques en anglais, espagnol, portugais et français, ainsi que des sons environnementaux (le Gier, les oiseaux, les cloches…) et de belles pistes musicales.
Pèlerinage virtuel
Pour participer en utilisant les smartphones et les tablettes : pointer la caméra sur le code QR qui apparaît. Accepter et ouvrir le lien qui se présente.
Avec l’ordinateur : cliquez sur les liens du bas. Selon le type de navigateur web, il sera nécessaire d’activer « reproduire / permettre le son automatiquement ».
- ROSEY – http://q-r.to/bak66P
- ÉGLISE DE MALHES – http://l.ead.me/bak665
Naissance de Marcellin Champagnat
Le 20 mai 1789 – année du début de la Révolution Française – naît Marcellin Joseph Benoît Champagnat. L’endroit est une modeste maison de pierres, dans le hameau Le Rosey, qui fait maintenant partie de la commune de Marlhes, à 900 mètres au-dessus du niveau de la mer, située dans le canton rural de Saint-Genest-Malifaux. La ville plus grande située à 23 km est Saint-Étienne, à la frontière du Département de la Loire. À cette époque, environ 2.700 habitants vivaient à Marlhes. C’était une région peu fertile et froide, et à l’époque de la naissance Champagnat, il y avait un haut taux de mortalité infantile (30% de décès annuellement), et la mortalité juvénile y était aussi très élevée.
Environ 60% de la population était formée d’agriculteurs. C’est dans ce contexte typiquement rural que nous retrouvons la famille de Jean-Baptiste Champagnat, le père de Marcellin, un petit commerçant et un travailleur, qui en est arrivé à occuper des charges publiques durant la Révolution. La mère, Marie-Thérèse Chirat, était l’âme de la maison et se dévouait au soin des neufs enfants que comptait la famille. Un dixième est né après Marcellin.
Des années plus tard, le Père Champagnat rappellera son enfance dans la demande de reconnaissance de l’Institut adressée au roi Louis-Philippe. La lettre dit ceci :
« Né dans le canton de St. Genêt Malifaux, département de la Loire, c’est avec d’infinies difficultés que j’ai pu apprendre à lire, faute de maîtres capables : dès ce moment, j’ai senti l’urgent besoin d’une instruction qui pourrait, à peu de frais, faire dans les zones rurales ce que les Frères des Écoles Chrétienne font dans les villes ». (Lettres n. 34)
CĂ©lĂ©brer la naissance du fondateur en se rendant en pèlerinage au Rosey et aux Marlhes est une invitation Ă se reconnecter avec nos origines. En contemplant cette terre, ses bâtiments et leurs significations, nous sommes appelĂ©s Ă envisager de nouveaux rĂŞves pour le prĂ©sent, tout comme Marcellin Champagnat l’a fait en son temps.