60e anniversaire du «Camp Mariste» de Québec
Le 2 septembre 2017, le Camp Mariste de Rawdon au Québec fêtait son 60e anniversaire de fondation. Pour les responsables d’aujourd’hui qui ont pris le relais de la communauté, cette fête était particulièrement significative. C’était aussi le moment de souligner les dix premières années de relève par des laïcs qui ont choisi de poursuivre cette œuvre inspirée de la pédagogie de Marcellin Champagnat.
Plus de 300 « fidèles » sont venus fraterniser, participer aux activités de cette journée et renouer avec des convictions de fond quant au sens et à la portée de cette œuvre d’économie sociale.
Le Camp mariste, c’est plusieurs choses en même temps.
C’est un passé éloquent, et c’est aussi un présent impressionnant.
C’est un territoire naturel, et c’est en même temps un réseau social.
C’est un lieu à l’écart, et c’est en même temps un carrefour.
C’est un abri de simplicité volontaire, et aussi un territoire géré comme une petite ville.
Le Camp Mariste, c’est un lieu de stabilité et de continuité, et c’est aussi un laboratoire vivant.
C’est un lieu de contemplation, et c’est une forêt habitée qu’on pourrait davantage cultiver.
C’est un sanctuaire forestier où nous voisinons les huarts et les visons, et c’est le lieu de naissance d’une société rajeunie, branchée, inventive.
Le Camp Mariste, c’est plusieurs couches de réalité, et à chaque niveau, la réalité est riche, variée et encore et toujours en pleine évolution.
Le Camp mariste, c’est d’abord un trésor, un trésor reçu des générations de visionnaires qui nous précèdent.
Le Camp est né, s’est développé et a duré parce que les Frères ont toujours accepté les mains tendues et les cœurs ouverts.
Puis, avec les années, le Camp mariste est devenu une organisation de plus en plus complexe soutenue par les groupes impliqués dans son quotidien. La Corporation actuelle reflète le réseau social qui supporte le Camp. Actuellement, six catégories de membres collaborent par la volonté d’autant d’autorités délégantes. Ce modèle pourrait bientôt faire école et s’avérer exportable pour garantir dans d’autres organisations l’apport démocratique de plusieurs composantes de la société.
Au cœur de ce réseautage, il y a encore et toujours l’œuvre de solidarité sociale en faveur des générations montantes. Son apport est reconnu et jugé significatif pour l’inclusion sociale, la réduction des inégalités, la croissance de la participation sociale de milliers de Québécoises et de Québécois.
Regardez aujourd’hui ce qui se passe au Camp mariste. Vous constaterez à quel point est vraie cette affirmation de gros bon sens : « Un vieux pommier ne donne jamais de vieilles pommes».
La journée a débuté par une célébration eucharistique où le message de la parole et du pain était magnifiquement conjugué à cette journée familiale de retrouvailles. Elle s’est poursuivie avec les repas du midi et du soir, entrecoupés par des activités de loisir et un moment fort où le travail accompli depuis 60 ans a été souligné.
Ce fut une journée magnifique où l’esprit qui a enveloppé toutes les personnes présentes a permis de solidifier ce lien qui les unit et renforcer ce désir de poursuivre l’œuvre amorcée par les Frères Maristes en 1957.
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Alain Faucher, Président du Conseil d’administration
Jocelyn Magny, Directeur général
