30/Oct/2006 BRĂ©SIL

Champagnat appartient tous lesquels qui s?engagent avec sa mission

Le Frère Supérieur Général de lInstitut Mariste, F. Seán Sammon, après avoir visité la Province de Rio Grande do Sul est allé dans la Province du Brésil Centre-Sud, du 1 au 15 octobre. Parmi dautres activités, il participa à la Rencontre des Responsables Sociaux de la Province Mariste du Brésil Centre-Sud, à Florianópolis, SC, en octobre. Lévénement fut marqué par la mise en commun des activités qui eurent lieu dans les unités du Secteur Social pendant 2006.

Le F. Seán assista aux présentations faites par les Unités Sociales sur les services offerts dans les domaines dÉducation enfantine, d?Éducation Complémentaire et d?Éducation Régulière, et ensuite il donna à presque soixante participants un entretien dont le sujet principal fut la solidarité et comment lesprit de Champagnat est vivant parmi les laïcs.
Le Frère fit un appel aux participants pour assumer la responsabilité dans la mission, en utilisant comme exemple les travaux réalisés avec les jeunes et les adolescents employés dans les Unités Sociales. « Champagnat nappartient pas seulement à lÉglise et aux Frères. Il appartient à tous ceux qui s?engagent dans sa mission. Nous pouvons remarquer une grande différence dans la vie des jeunes avec lesquels nous travaillons. Vous nêtes pas seulement en train daméliorer la vie de ces personnes, mais encore vous proclamez le royaume de Dieu. Vous travaillez avec les enfants et jeunes qui vivent dans les banlieues et qui ont des grands manques. Et ils sont intéressés à ce que se fassent des changements structuraux, profonds, et ils peuvent déjà voir les résultats de leur travail. Ce travail va continuer et il prendra beaucoup de nos énergies. Certaines personnes pourront se sentir dérangées quand les changements commenceront à interférer profondément dans la réalité des choses. Mais changer la réalité sociale est ce que nous dit lévangile », dit le F. Seán.

Pour le F. Seán, le travail réalisé dans les unités maristes est dextrême importance, principalement pour les villages de pays en développement. « Dans quelques parties du monde la pauvreté est tellement générale que n?importe quel programme peut être considéré comme social », commenta-t-il. Et il insista sur la nécessité de trouver un sens à ce travail, c?est de là que nous tirerons notre force. Pour cela, nous devons considérer notre mission comme une partie de la mission de lÉglise.

Le F. Seán parla aussi aux participants sur la façon dont le Vatican voit la figure de Champagnat. « Une semaine avant la canonisation, nous avons reçu à Rome, la visite dun journaliste qui nous dit: Vous navez pas peut-être pas la dimension de la façon dont lÉglise voit Champagnat. Pour vous c?est un Frère, mais pour lÉglise cest un vrai saint. Je ne savais pas à quoi il se référait jusquà ce que je vois limage de notre Fondateur dans le Vatican, dans le mur extérieur dune abside dessinée par Michel-Ange. Cela a un sens très spécial pour lÉglise. »

Le F. Seán expliqua que lorsque Champagnat parlait avec les éducateurs il leur demandait de prier pour leur travail, en une période où léducation était en ruines. Il leur demandait d?être au milieu des enfants, dans une période où existait une grande distance entre les maîtres et les élèves. Avec cela il montrait que les séculiers doivent croître dans lesprit de famille.

Le H. Seán termina son entretien avec les paroles du prophète Habacuc: « La mission a un sens. Et cette mission nous fait terminer notre travail jusquà ses dernières conséquences. Si ça traîne, espère ; parce que ça viendra, certainement afin que vous laccomplissiez.

Laissant lAmérique Latine, le Frère Seán continue ses visites aux Provinces, passant maintenant aux États-Unis, du 18 au 28 octobre.

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