Circulaires 262

Stratonique

1919-05-24

Voyage de Rome - Fixation des Retraites - Fruit principal proposé - Quelques recommandations - Faveurs attribuées à l'intercession du V. Champagnat – Election d'un Provincial - Liste des Défunts.

262

19.2

 V. J. M. J.

  Grugliasco, le 24 mai 1919,

 Fête de N. D Auxiliatrice.

     Mes Très ChersFrères,

Salut religieusement paternel à tous et paix en Notre Seigneur !

Je suis heureux de vous dire que tout récemment j'étais aux pieds de Sa Sainteté Benoît XV, en compagnie du T. C. Frère Flamien Assistant Général et du C. Frère Candidus notre Procureur Général près le Saint Siège.

Je me suis fait un devoir d'exprimer tout d'abord au Saint Père, au nom de toute notre famille religieuse, nos hommages du plus profond respect et nos sentiments de filial attachement à son auguste personne. J'y ai ajouté l'expression de nos plus vifs remerciements pour les nombreux et grands témoignages de paternelle bienveillance qu'il a déjà donnés à notre Institut depuis son élévation au suprême Pontificat.

Sa Sainteté a bien voulu ensuite me permettre de lui donner rapidement et sommairement quelques détails sur la marche de notre Institut pendant ces dernières années et surtout depuis l'audience qu'il avait bien voulu m'accorder il y a trois ans.

Sa Sainteté a daigné écouter avec la Plus grande attention tout ce que je lui disais et a manifesté le plus grand intérêt pour nos diverses œuvres et en particulier pour celles qui touchent au recrutement des vocations.

Le Saint Père a témoigné qu'il prenait bien part aux grandes épreuves causées à notre Institut par la terrible guerre.

Ce n'est pas sans émotion qu'il a appris que neuf cents environ de nos religieux avaient dû abandonner momentanément leur apostolat d'éducateurs chrétiens pour prendre les armes, que cent cinquante d'entre eux avaient trouvé la mort sur les champs de bataille, qu'un bon nombre d'entre eux avaient mérité des citations élogieuses et que beaucoup avaient obtenu des distinctions honorifiques : croix d'honneur, croix de guerre, médailles militaires, etc…

Je me suis fait un devoir de demander à Sa Sainteté une bénédiction spéciale pour tous les nôtres répandus dans les diverses parties du monde. Oui ! oui ! m'a dit le Saint Père avec la plus paternelle bienveillance, je prie Dieu de vous bénir vous, les membres de votre Conseil, tous ceux qui composent votre grande famille religieuse, vos malades, vos novices, vos juvénistes et tous ceux à qui vous vous intéressez.

Je prie Dieu aussi de vous multiplier afin que vous puissiez étendre de plus en plus le champ de votre apostolat ; car dans les temps que nous traversons, il importe plus que jamais de donner aux enfants de toutes les classes de la société une solide éducation chrétienne.

J'ai demandé aussi à Sa Sainteté une bénédiction spéciale pour la retraite du Régime et pour toutes, nos retraites qui auront lieu au cours de cette année. Oui, oui ! a dit le Saint Père, je les bénis toutes et de grand cœur. Puissent-elles être très fructueuses pour tous vos religieux.

Le bon Saint Père voulut bien, en terminant l'audience, nous accorder une précieuse faveur, celle d'assister le lendemain à sa messe dans sa chapelle privée et de communier de sa main. Nous eûmes le bonheur de jouir de cette faveur avec quatre Frères de notre Collège de Rome,

Oh ! comme on se sent excité à une ferveur exceptionnelle en une pareille circonstance ! Comme on est porté à élargir ses intentions ! C'est ce que nous n'avons pas manqué de faire. Tous nos Frères, toutes nos œuvres tous nos bienfaiteurs et tous ceux auxquels nous avons des motifs particuliers de nous intéresser ont eu une large part aux demandes que nous avons adressées à Notre Seigneur en union avec le Souverain Pontife en assistant à cette messe célébrée par celui qui est le Pasteur des Pasteurs, le 265ième successeur de Celui à qui il fut, dit : « Pais mes agneaux, pais mes brebis ! ».

Il était de notre devoir de visiter et de présenter nos respectueux hommages à beaucoup d'autres dignitaires de la Sainte Eglise. Et en tout premier lieu à Son Eminence le Cardinal Giustini notre si bon et si dévoué Protecteur. Il a bien voulu nous accorder deux audiences, et chaque fois, il nous a fait l'accueil le plus paternel et le plus bienveillant. Il s'intéresse toujours beaucoup à nous. En parlant de la Congrégation, il ne manque pas de dire : « Notre Institut et non votre Institut ». C'est une marque d'attachement que nous ne saurions trop apprécier. Nous ne lui en serons jamais trop reconnaissants. Il s'intéressa tout particulièrement à notre prochain Chapitre Général. Il nous a donné à ce sujet, de très sages conseils dont nous ne manquerons pas de tirer bon profit.

Son Eminence le Cardinal Scapinelli, Préfet de la Sacrée Congrégation des Religieux nous a accueillis avec beaucoup de bienveillance, et c'est avec une bien grande satisfaction que nous l'avons entendu nous dire que de toutes les parties du monde où nos Frères exercent leur mission d'éducateurs, non seulement il ne lui est arrivé aucune plainte mais que l'épiscopat et le clergé des nombreux diocèses oÙ nous sommes établis sont contents de nos Religieux.

Monseigneur Sérafini, le secrétaire de cette même Congrégation, a corroboré le témoignage que nous avait donné Son Eminence le Cardinal Préfet.

Je suis heureux, M.T.C.F., de vous faire part de ces bons témoignages, et cela à- titre d'encouragement et aussi comme stimulant pour redoubler de zèle dans l'accomplissement de l’œuvre si belle qui nous est confiée et qui est si hautement appréciée par les plus hautes autorités de la sainte Eglise.

Je vous invite, M.T.C.F., à en rapporter toute la gloire à Dieu et à redire dans toute la sincérité de vos âmes le grand mot de St. Ignace de Loyola : « A la plus grande gloire de Dieu en tout et toujours ! ».

Que ce soit aussi pour nous une occasion de nous conformer à l'invitation qui nous est faite à l'article 165 du Directoire Général : « Si les Frères obtiennent des succès, si Dieu bénit leurs travaux, si on les approuve, si on les loue, c'est alors surtout qu'ils doivent s'humilier et dire : Nous sommes des serviteurs inutiles ».

Son Eminence le Cardinal Van Rossum, Préfet de la Sacrée Congrégation de la Propagande, nous a aussi reçus avec une grande bienveillance. Il écouta avec le plus vif intérêt ce que je lui dis de nos écoles de Chine, de nos espérances pour le rétablissement de celles de Syrie, de la région de Constantinople et de celles du Mexique.

Notre établissement d'Athènes, qui est dans un si grand état de prospérité et notre école de Patras, sont tout particulièrement l'objet de sa sollicitude ; il a tenu à nous en donner l'assurance.

Dans cette audience, il a été aussi fait mention des nombreux établissements des autres parties du monde qui sont sous la juridiction de la Propagande, et Son Erninence nous a dit n'avoir que de bons renseignements sur nos Frères qui y exercent leur mission d'éducateurs.

Un des principaux objets de notre visite à Rome était de nous occuper de la grande question de la Cause de béatification de notre Vénérable Père Fondateur. Nous n'avons pas manqué d'en parler et de la recommander au souverain Pontife. Sa Sainteté a bien voulu nous déclarer qu'il s'y intéressait grandement, mais qu'il dépendait de nous de hâter l'heureuse issue de cette Cause qui nous est si chère en priant beaucoup et en faisant prier avec ferveur et confiance à cette intention, et pour obtenir de bons miracles par l'intercession du Vénérable.

Après le souverain Pontife, c'était à Son Eminence le Cardinal Vico, Préfet de la Sacrée Congrégation des Rites qu'il importait de recommander la Cause.

Le bon Cardinal, qui nous a fait le meilleur accueil, a bien voulu nous faire la bonne promesse de mettre tout son dévouement pour en favoriser la bonne marche mais, comme le Saint Père, il nous a fortement recommandé de prier et d'obtenir de bons miracles.

Monseigneur Verde, secrétaire des Rites, Monseigneur Salotti Sous-Promoteur de la Foi, Monseigneur Mariani Promoteur de la Foi, qui connaissent parfaitement cette Cause pour s'en être activement occupés dans le passé nous ont parlé dans le même sens que le souverain Pontife et le Cardinal Vico.

Plusieurs autres cardinaux nous ont promis de s'y intéresser tout particulièrement et notamment S. E. le Cardinal Giustini, notre dévoué Protecteur.

Divers autres personnages d'autorité, que nous avons eu l'avantage de rencontrer, nous ont également fait de bonnes promesses. Parmi eux, je me plais à citer tout spécialement Monsieur Hertzog, Procureur Général de la Compagnie de Saint Sulpice à Rome et Postulateur de la Cause de la bienheureuse Jeanne d'Arc.

Tout cela, M.T.C.F., est bien de nature à nous réjouir et à nous porter à bénir le Seigneur.

Mais cela doit surtout stimuler le zèle de tous pour nous conformer aux conseils qui nous sont donnés par les plus hautes autorités de la sainte Église.

Obtenons et faisons obtenir de bons miracles par l'intercession du Vénérable Père. Répandons pour cela l'image avec relique et contenant la prière pour demander la béatification. J'en tiens à la disposition de ceux qui m'en demanderont.

Si tous nos Frères, tous nos postulants, tous nos juvénistes du monde entier ont grandement à cœur de multiplier les ferventes prières à cette intention ; si on fait aussi prier pour cela les cent mille enfants de nos écoles, et d'autres personnes auxquelles nous pourrons demander de collaborer avec nous dans cette soi-te de croisade de prières, ce sera n'en doutons pas, d'une grande efficacité pour obtenir la prompte et heureuse issue de notre chère Cause, d'autant plus qu'elle doit avoir pour effet de procurer la plus grande gloire de Dieu, de contribuer à l'exaltation de la Sainte Église et au plus grand bien des écoles Catholiques.

Nous n'oublierons pas de prendre pour avocate la bienheureuse Vierge Marie. Elle saura bien faire aboutir à un bon résultat ce qui doit contribuer à la glorification de celui qui fut un de ses plus illustres et de ses plus zélés serviteurs pendant le dix-huitième siècle, comme l'a dit un de ses panégyristes.

Chacun d'entre nous pourrait bien avoir une courte pratique personnelle quotidienne à cette intention. On pourrait, par exemple, offrir dans ce but une des dizaines de notre chapelet de règle, comme cela se pratique dans quelques-unes de nos communautés pour l'Apostolat de la Prière.

 Fixation des retraites annuelles.

 Malgré les difficultés nombreuses que présentent les temps actuels, nous avons décidé en Conseil Général que la Retraite dite du Régime aura lieu, cette année comme d'habitude, en notre maison de Grugliasco.

Elle commencera le dimanche 29 juin, fête des Saints Apôtres Pierre et Paul. Elle se terminera le dimanche suivant, 6 juillet.

Y prendront part le Frère Supérieur Général, les Frères Assistants Généraux, le Frère Économe Général, le Frère Secrétaire Général, le Frère Procureur Général près le Saint Siège, les Frères Provinciaux et les Frères Visiteurs d'Europe, le Frère Provincial de Syrie et un certain nombre d'autres Frères qui y seront convoqués personnellement.

Conformément à l'article 102 du Directoire Général les Frères qui doivent prendre part à cette retraite s'y prépareront par une neuvaine à la Très Sainte Vierge. Cette neuvaine commencera le Jeudi 19 juin fête du Très Saint Sacrement, et se terminera le Vendredi 27 juin, fête du Sacré Cœur de Jésus. Elle consistera dans la récitation des Litanies de la Sainte Vierge, d'un Memorare et des invocations trois fois répétées.

Auxilium Christianorum, ora pro nobis !

Regina pacis, ora pro nobis !

Ces prières se feront autant que possible dans une visite au Très Saint Sacrement.

Pour qu'on ne soit pas exposé à des oublis, on voudra bien, dès la réception de cette circulaire (là où elle arrivera à temps voulu), insérer dans le Calendrier religieux, à la date du 19 juin, une note ainsi conçue : « Aujourd'hui commence la neuvaine préparatoire à la retraite du Régime » et à la date du 29 juin la note suivante : « Aujourd'hui commence la Retraite du Régime ».

Ces indications ont pour but d'inviter tous les nôtres Frères, novices, Postulants et juvénistes à s'unir d'intention Pour attirer les bénédictions d'En Haut sur cette retraite qui a une si grande importance pour la bonne marche de l'institut. Nous sommes tous grandement intéressés à ce qu'elle se fasse très bien. Le moyen qui est à la disposition de tous pour contribuer à obtenir ce précieux résultat, c'est la prière, ce sont les actes de vertu accomplis dans cette intention. J'invite tous ceux qui composent actuellement l'Institut, jeunes et anciens, à multiplier, dans ce but, pendant cette neuvaine et pendant les 8 jours de la retraite, les actes de vertu, les petites mortifications indiquées aux articles 197 et 198 du Directoire Général.

Dans les diverses provinces, les retraites prescrites par l'article 101 du Directoire Général auront lieu aux dates et dans les maisons indiquées par les Frères Provinciaux.

La neuvaine préparatoire se fera à la date qu'indiquera le Frère Provincial lequel déterminera en quoi elle devra consister.

Déjà à plusieurs reprises depuis cinq ou six ans, j'ai cru qu'il était de mon devoir de vous dire qu'il y avait bien des motifs d'actualité qui demandaient que nos retraites fussent faites dans toutes nos provinces avec une ferveur exceptionnelle.

J'ai été très heureux d'apprendre par les rapports que m'ont adressés les Frères Provinciaux que partout nos Frères avaient pris sérieusement à cœur de se conformer à ces recommandations.

On a compris que nous avions besoin de nous mettre à la hauteur des circonstances en nous appliquant mieux que jamais à nous retremper dans l'esprit surnaturel par une retraite annuelle très bien faite, et on a agi en conséquence.

Il y a lieu de nous en réjouir et d'en bénir le Seigneur.

Aujourd'hui que le monde et surtout certaines nations passent par une période de malaise tel qu'on n'en avait peut-être jamais vu de semblable, nous devons être des religieux plus fortement trempés qu'à aucune autre époque. Et pour cela il faudra que nos retraites annuelles 1919-1920 soient mieux préparées et mieux faites que jamais.

Je ne saurais trop insister sur ce point.

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 Fruit principal

proposé pour les retraites de cette année

 Après avoir prié pour être éclairé d'En Haut et après avoir réfléchi sur ce qu'il y a de plus important dans l'Institut actuellement pour assurer le mieux possible sa bonne marche, je suis arrivé à la conclusion qu'il sera bien de proposer comme fruit principal des retraites de cette année un quadruple programme que tous nos Religieux devront s'efforcer de réaliser au cours de l'année 1919-1920 :

1° La parfaite régularité ;

2° La solide Piété ;

3° La bonne union entre tous les membres formant nos Communautés particulières, nos provinces et enfin l'Institut dans son ensemble, ce que l'on est convenu d'appeler l'esprit de corps ;

4° A ces trois articles, qui constituent le triple programme du Frère Louis-Marie en 1860, nous ajouterons la vertu de Dévouement.

A la retraite et pendant le cours de l'année les Frères Provinciaux dirigeront le travail spirituel de leurs Frères de manière à ce que chacun des quatre trimestres de l'année soit spécialement consacré à l'une des 4 vertus indiquées.

Tous les Frères feront alors converger leurs efforts quotidiens vers la vertu spéciale du trimestre. Les prières de règle, l'oraison du matin, la sainte messe, la sainte Communion et en général tous les exercices de piété, les lectures spirituelles, les études ascétiques, les examens particuliers, les récollections mensuelles, en un mot tout le travail spirituel du trimestre sera orienté de manière à favoriser le Plus possible l'avancement dans la vertu indiquée.

Il faudrait placer ici des considérations sur chacun des quatre articles du programme proposé. Ce serait certainement très utile. Mais ni le temps ni les occupations lie nie le permettent. D'ailleurs, dans ma récente circulaire du 19 mars dernier, je vous ai entretenus assez longuement sur le sujet formant le premier article et un peu sur le second et le troisième. Les Frères Provinciaux et les Frères Directeurs prendront des dispositions pour que tous les Frères se pénètrent de la doctrine qui y est contenue et des exemples qui y sont proposés. Il ne faudra pas craindre d'y revenir à plusieurs reprises pendant le courant de l'année.

Quant au quatrième article, je voudrais bien pouvoir vous en parler de manière à augmenter dans les âmes de tous nos Frères l'amour et l'estime pour le dévouement religieux.

Oh ! qu'un Institut est vraiment riche et beau aux yeux de Dieu et même aux yeux des hommes lorsque ses membres sont véritablement et saintement dévoués !

Grâce à Dieu, je crois pouvoir dire qu'en général et dans toutes nos provinces nos Frères sont des hommes de dévouement.

Mais le sont-ils toujours saintement ? C'est à dire, leur dévouement est-il toujours fécondé par la sève de l'esprit surnaturel ?

Soyons, M.T.C.F., des hommes bien avisés dans l'accomplissement de nos fonctions parfois bien pénibles et en assujettissantes ; et, pour cela, ayons toujours et uniquement en vue la gloire de Dieu, les vrais intérêts de l'Eglise et de notre Institut. Gardons-nous de travailler simplement pour satisfaire à un certain besoin naturel d'activité ou dans le but de plaire aux hommes. Ce serait du dévouement mal compris. Nous aurions alors reçu dès ici-bas notre récompense, comme nous le dit notre Seigneur dans le Saint Évangile.

Pour le dévouement comme pour les autres vertus, les modèles offerts à notre imitation sont nombreux ; on peut même dire sans crainte d'exagérer qu'ils sont légion. Celui qui occupe le premier rang, ou plutôt un rang à part, c'est Notre Seigneur Jésus Christ.

Nous devons viser à être ses imitateurs ; car, comme dit l'apôtre St. Paul, ceux-là seulement qui seront trouvés conformes à Jésus Christ auront part à sa gloire.

Notre Seigneur a été excellemment, divinement, le parfait modèle du dévouement.

C'est par dévouement pour la pauvre humanité déchue qu'il s'est incarné, qu'il a voulu naître dans la pauvreté et le dénuement, qu'il a passé par les épreuves inhérentes à l'état d'enfance, qu'il à voulu supporter les souffrances de la circoncision et les duretés de l'exil, il a enduré les labeurs et les fatigues d'un métier artisan.

C'est encore par dévouement qu'il a voulu s'astreindre pratiquer l'obéissance, lui qui était la sagesse même et la souveraine puissance. C'est par dévouement pour, nous et pour toute l'humanité qu'il a voulu souffrit-les douleurs et les ignominies de la Passion et enfin la mort. C'est encore par un dévouement ineffable inspiré par son tendre amour pour les hommes qu'il a trouvé le moyen de prolonger son séjour au milieu d'eux dans la solitude de tous les tabernacles de l'univers.

Plus que cela, il a voulu dans la divine Eucharistie, qui est le Pain des Forts, se donner à eux en nourriture­ pour les soutenir dans les luttes et les épreuves de la vie. Notre Seigneur a voulu se peindre lui-même en disant : Je suis le Bon Pasteur ; je connais mes brebis. Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis. C'est là l'héroïsme du dévouement. Nous savons tous comment Il l'a divinement pratiqué sur le Calvaire.

A sa suite tous ses apôtres, après avoir héroïquement pratiqué le dévouement dans l'évangélisation des peuples ont aussi couronné leur carrière apostolique en sacrifiant généreusement leur vie par le martyre.

Et pendant les dix-neuf siècles qui se sont écoulés depuis les temps apostoliques, c'est par millions et millions que l'on compte les disciples du divin Sauveur qui ont aussi sacrifié leur vie par un héroïque dévouement à la sainte cause de leur foi chrétienne.

Et combien d'autres dévouements très méritoires aux yeux des hommes se sont accomplis sous l'inspiration de notre foi chrétienne ?

Et en nos temps actuels, ne sont-ils pas aussi légion ceux qui, dans les diverses classes de la Société, prêtres, religieux, religieuses, chrétiens et chrétiennes du monde pratiquent le vrai dévouement selon le cœur de Dieu dans les différentes œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde ?

Elle serait très longue, la liste des noms que l'on pourrait citer de ces héroïques disciples et imitateurs de Celui qui fut le Modèle des modèles du dévouement, Notre Seigneur Jésus Christ.

Mais il y a un modèle de dévouement qui doit nous être tout particulièrement cher et que nous ne saurions trop regarder pour viser à lui ressembler, c'est notre vénérable Père Fondateur.

Ne pouvons-nous pas dire que sa vie tout entière fut un tissu d'actes de dévouement souvent héroïques ?

Comme vicaire à Lavalla, il travaille avec un zèle infatigable à toutes les occupations du saint ministère. Nous connaissons ce qu'il put dire à un de ses amis : « Si toutes les gouttes de sueur que j'ai versées en parcou­rant ces montagnes pour les fonctions du saint ministère étaient réunies au fond d'un vallon, il y en aurait assez pour prendre un bain ». C'était une manière un peu pittoresque de dire combien il avait dû peiner dans l'ac­complissement de ses devoirs de vicaire.

Mais c'est surtout pendant les vingt-trois ans qu'il consacra à la fondation de notre cher Institut que son dévouement héroïque se manifesta d'une manière vraiment remarquable et sous toutes les formes. Nous les connaissons pour en avoir lu le détail dans nos ouvrages. Il se dépensa sans compter avec les privations, les fatigues, les difficultés, les contradictions, les insuccès, etc. …

C'était sa vie qui, s'épuisait prématurément pour mener à bonne fin l’œuvre que Dieu lui avait inspiré de fonder. Nous lisons en effet au chapitre XIV de sa vie (2ième partie) que les multiples occupations qui remplis­saient toutes les journées du vénérable Fondateur ou plutôt qui ont rempli toute sa vie, épuisèrent ses forces, usèrent sa forte constitution et le conduisirent au tombeau avant le temps où il aurait dû naturellement y descendre s'il avait su se ménager et si sa tâche eût moins dure.

C'était vraiment le bon Pasteur qui, par un héroïque dévouement, donnait sa vie pour ses brebis.

Quel beau modèle de dévouement pour nous tous, T. C. F. ! Que toujours, et surtout pendant cette année 1919-1920, nous ayons tous et partout grandement à cœur considérer cet admirable modèle et de faire de généreux et constants efforts pour l'imiter le mieux possible dans la pratique du dévouement.

N'oublions pas que les disciples doivent suivre les directions de leur maître et les fils ressembler à leur père.

L'histoire de notre Institut pendant son premier siècle si elle était écrite, pourrait offrir à notre admiration et, à notre imitation un nombre considérable de nos Frères qui ont pratiqué à un haut degré et même à un degré héroïque la vertu de dévouement.

Elle serait relativement bien longue, la liste de ceux qui ont généreusement sacrifié leur vie pour contribuer à la fondation et à la bonne marche de nos œuvres dans nos provinces lointaines.

Je suis bien aise de profiter de l'occasion que nie fournit cette circulaire pour leur rendre hommage-au nom de tout l'Institut. Ils ont certainement bien mérité de notre chère famille religieuse.

Le Livre d'Or du dévouement dont je vous ai déjà parlé dans plusieurs circulaires antérieures pourra un jour être imprimé s'il plait à Dieu. Il fera connaître très avantageusement et très profitablement à la génération actuelle et aux générations futures les nombreux actes de dévouement qui ont été pratiqués d'une manière plus ou moins héroïque dans notre Institut depuis cent ans.

Quoique nous ayons déjà reçu beaucoup d’éléments des diverses provinces pour contribuer à ce Livre d'or, je fais un nouvel appel pour qu'on nous en envoie encore. Je suis convaincu que beaucoup de faits dignes de passer à la postérité dans notre Institut ne nous ont pas encore été communiqués. Que chacun de nous ait à cœur d'apporter son tribut à cet ouvrage en nous procurant, pour cela, des matériaux. Nous ferons ce qui dépendra de nous pour les utiliser le mieux possible dans l'intérêt de tous.

Et à notre époque et surtout depuis ces dernières années, n'avons-nous pas aussi dans notre Institut beaucoup de nos Frères qui à cause de la pénurie de personnel, pratiquent la vertu de dévouement à un haut degré en fournissant une somme de travail beaucoup plus grande que celle qui est généralement demandée de nos religieux en temps normal.

Que de noms de sexagénaires, de septuagénaires et même octogénaires nous pourrions citer de nos Frères qui, dans nos diverses provinces, se, dévouent avec la plus louable générosité pour aider au maintien des écoles et e nos diverses œuvres !

Leur mérite est grand aux yeux de Dieu car c'est uniquement pour Lui qu'ils se dévouent ; il est grand aussi aux yeux des hommes qui jugent sainement des choses ; car par leur dévouement ils contribuent à la bonne marche de l’œuvre par excellence des temps actuels, à savoir, éducation chrétienne de la jeunesse.

Laissez-moi, M.T.C.F., terminer le peu que je viens de vous dire sur l'importante question du dévouement en vous rappelant que c'est là une des qualités, la huitième, qui doivent caractériser tout bon Petit Frère de Marie. C'est sans nul doute une de celles qui ont, brillé avec le plus d'éclat dans notre Vénérable Père Fonda­teur. Ce sera pour vous tous, M.T.C.F., un bon motif de vous appliquer à cultiver cette vertu d'une manière particulière en chacun de vous et à en préconiser la pratique autour de vous selon la part d'influence que peuvent vous donner votre emploi, votre âge, vos connaissances, l'ascendant que vous pouvez exercer sur ceux qui sont sous votre dépendance ou qui vivent dans la même communauté que vous.

Dieu veuille qu'une ambiance morale de dévouement religieux règne de plus en plus dans nos maisons, dans toutes nos provinces et dans l'institut en général. C'est ce qui existait à l'origine à Lavalla et à l'Hermitage. L'auteur de la vie du Vénérable nous dit qu'alors il y avait parmi les Frères et les postulants une sainte ému­lation. à qui se dévouerait le plus.

Notre excellent livre qui a pour titre : Principes de perfection chrétienne et religieuse, contient un beau chapitre sur le Dévouement, c'est le VIIIième  de la seconde partie.

Je vous exhorte, M.T.C.F., à en faire une étude sé­rieuse et plusieurs fois renouvelée au cours de l'année qui suivra la prochaine retraite. La récollection mensuelle sera une bonne occasion pour faire cette étude.

Laissez-moi placer ici sous sa forme catéchistique un petit extrait de ce chapitre. Je le recommande à la religieuse attention de tous,

D. Qu'est ce que le dévouement à sa communauté ?

R. C'est un don entier de soi-même, de ses talents, de ses travaux et de toute sa vie à son Institut.

D. Que demande du Religieux le dévouement ?

R. Qu'il préfère toujours à ses intérêts personnels les avantages de sa Congrégation ou le bien commun de la maison dont il fait partie.

D. Jusqu'où un Religieux doit il porter cette abnégation de ses intérêts personnels ?

Jusqu'à sacrifier ses commodités, ses satisfactions, son repos, et au besoin sa santé et sa vie même pour se rendre utile à ses confrères et pour servir son Institut.

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 Quelques recommandations.

 1. – Ne nous lassons pas de faire une sainte violence au Ciel pour obtenir une prompte conclusion de la paix entre les peuples. Demandons que cette paix soit durable et conforme à nos légitimes désirs. Dans cette intention, faisons partout avec une grande ferveur les prières spéciales que nous avons prescrites au début de la guerre, le Salve Regina du soir, l'invocation trois fois répétée : Jesu Deus pacis, miserere nobis ! aux litanies du matin et l'invocation : Regina pacis, ora pro nobis ! aux litanies de la prière du soir.

Outre ces prières spéciales qui se font en Communauté, que chacun ait à cœur d'avoir souvent et même quotidiennement cette intention à la sainte Messe, à la Communion et dans les autres exercices de piété de la journée et tout particulièrement dans les visites au Saint Sacrement.

En joignant à nos prières la pénitence nous les rendrons plus efficaces comme cela arriva pour le prophète Daniel quand il demandait à Dieu la délivrance de son peuple de la captivité de Babylone.

Et puisque ceux qui, au milieu de tant de difficultés dans l'élaboration des conditions de la paix, paraissent, du moins ostensiblement, laisser Dieu en dehors de leurs conseils et de leurs délibérations, ayons à cœur, nous religieux, de suppléer le plus possible à cette la­cune si regrettable en appelant nous-mêmes avec ferveur, confiance et insistance les bénédictions de Dieu sur les travaux des hommes qui l'oublient ou le méconnaissent.

Il y a bien des exemples dans le passé qui nous montrent que, dans des cas analogues, les prières et les pénitences des justes ont eu les plus heureux résultats.

Nous avons dans notre Institut un intérêt tout particulier à ce qu'une bonne Paix soit bientôt rendue au monde afin que nous puissions le plus tôt possible réu­nir notre Chapitre Général.

   Il. – je crois que mon devoir et le bien de notre Institut demandent que je réitère pour la trois ou quatrième fois la recommandation concernant la pratique d'une sage et religieuse économie dans toutes nos maisons.

Les nouvelles qui nous viennent de toutes les parties du monde nous apprennent que les prix des éléments nécessaires à la vie matérielle continuent à se maintenir à un chiffre très élevé, souvent même exorbitant. Pour y faire face, il est nécessaire que l'on soit partout plus vigilant et plus soigneux, que jamais soit pour profiter de tout ce qui peut nous Procurer des ressources, soit pour éviter toutes les dépenses non nécessaires. Il im­porte que tous ceux qui composent notre famille religieuse, jeunes et anciens, aient grandement à cœur de prendre cet avis en sérieuse considération et de s'y conformer par vertu.

Il y a certainement des économies qui pourraient raisonnablement se faire et qui ne se font pas, comme il y a des dépenses qu'avec de la bonne volonté on pourrait raisonnablement éviter et qu'on n'évite pas.

En pratiquant religieusement l'économie comme je vous le conseille, M.T.C.F., nous aurons la satisfaction de nous conformer à la doctrine et de suivre les exemples de notre Vénérable Père Fondateur.

III. – Je sens de nouveau et impérieusement le besoin d'adresser un pressant appel à tous nos Frères de toutes les provinces pour qu'on redouble de zèle dans l’œuvre si importante et si vitale du recrutement des vocations.

Il faudrait que pas un seul parmi nous ne se désintéresse de cette œuvre qui est aujourd'hui plus que jamais d'une si grande importance ; on pourrait presque dire, d'une si grande nécessité.

Non seulement je demande qu'aucun d'entre nous ne se désintéresse de cette œuvre, mais je souhaite que tous sans exception nous ayons la louable ambition de procurer à la Congrégation un certain nombre de bons sujets. Soyons bien persuadés que c'est là une des meilleures manières de témoigner s on dévouement à l'Institut : « Vous me faites plus de plaisir, écrivait le C. Frère Pascal à un Frère Directeur, en m'annonçant un bon postulant que si vous me promettiez cent mille francs ».

C'est une parole qu'on ne saurait trop dire et redire. Il écrivait à un autre Frère sur le même sujet :

« Nous ne pouvons rien faire qui serve mieux les vrais intérêts de l'Institut, rien qui soit plus propre à procurer la gloire de Dieu que de travailler à nous procurer de bons postulants».

   Ajoutons encore ici ce qu'il écrivait à un Frère Vi­siteur : « Mon cher Frères, il faut que nous trouvions des novices, Allons, nous aussi, selon l'invitation du divin Maître, dans les carrefours, dans les places publiques, le des haies et forçons les gens d'entrer jusqu'à ce que salle du festin soit pleine, c'est à dire jusqu'à ce que nombre des bons Frères soit en rapport avec celui des demandes. Allumons le feu divin, le saint zèle chez nos Frères, chez tous, mais surtout chez nos bons Frères Directeurs. »

Oh ! qu'il est désirable que nous ayons tous sur ce point les mêmes idées que le saint et zélé Frère Pascal !

C'est presque chaque jour que nous recevons des demandes pour des fondations nouvelles et nous sommes toujours dans la dure nécessité de répondre négativement.

Et cependant les établissements qu'on nous offre sont souvent très intéressants sous tous les rapports ; il y aurait beaucoup d'enfants à instruire et à élever chrétiennement. C'est une belle moisson toute prête, et hélas nous ne pouvons pas donner d'ouvriers pour la cueillir ! Nous pouvons conclure qu'à cause de ce manque de Frères, un grand nombre d'enfants seront privés du grand bienfait de l'éducation chrétienne ! N'est ce pas désolant ?

Comme je le disais dans une précédente circulaire il est des provinces où les Frères ont un grand zèle pour le recrutement. Je suis heureux de leur en exprimer mes meilleures félicitations.

IV. – J'appelle l'attention des Frères Provinciaux et de tous nos Frères Directeurs sur l'article 649 du Directoire Général. Que dans toutes nos maisons on ait à cœur de s'y conformer exactement.

Les Frères Provinciaux voudront bien, dans leurs visites de Règle, s'assurer si cet article est bien observé.

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 Faveurs attribuées

a l'intercession du Vénérable P. Champagnat.

 Guérison de coqueluche.

 Gabriel Gómez, âgé seulement de neuf mois et fils de Salvador Gómez et de Romualda Aralda de Gómez, fut atteint d'une coqueluche aiguë qui au bout de 15 jours, mit ses jours en danger.

La mère, inconsolable de la maladie de son petit bébé, fit part de sa tristesse et de ses craintes à Madame Réfugio Gómez de Rodriguez, sa parente ; celle-ci l'invita à invoquer avec ferveur le Vénérable Marcellin Champagnat et à commencer en son honneur une neuvaine de prières. Neuf jours s'étaient à peine écoulés que Gabriel n'était pas seulement hors de danger, mais entièrement guéri. La mère, toute à la joie, rendit des actions de grâces au Vénérable.

 Guérison d'une congestion pulmonaire.

 En avril 1918, madame Refugio Gómez de Rodriguez fut atteinte d'une congestion pulmonaire. La maladie était d'autant plus grave, que c'était pour la quatrième fois qu'elle rechutait.

Le médecin et l'époux de la malade avaient perdu quasi toute espérance de la sauver quand la pensée leur vint de s'adresser au Vénérable Père Champagnat. Une neuvaine fut commencée, la malade s'y unit autant qu'elle put. Aussitôt la maladie cessa ses progrès, le mal était enrayé et la patiente entrait dans une franche convalescence. Elle guérit parfaitement et, pour témoigner sa reconnaissance au Vénérable, elle fit publier la grâce obtenue dans un numéro du journal «La Epoca ».

 Guérison de pulmonie.

 Ignacio S. Orozco est carrossier à Guadalajara et bon catholique. En avril 1918, il se sentit pris d'une pulmonie double et aiguë qui en peu de jours le conduisit aux portes du tombeau.

Les vomissements de sang étaient fréquents et abondants la respiration extrêmement oppressée ; trois docteurs lui prodiguaient leurs soins. Ils avaient presque perdu tout espoir et les derniers sacrements lui avaient été administrés, quand une personne amie l'ayant visité, lui fit part de la puissante in­tercession du Vénérable Père Champagnat auprès de Dieu et les nombreuses faveurs qu'il obtient à ceux qui s'adressent lui avec ferveur. Le malade à cette nouvelle sent naître en lui la confiance envers le Vénérable ; fait placer son image auprès de son lit et lui adresse cette invocation : «V. P. Champ­agnat, si c'est la volonté de Dieu, guérissez moi ; je promets de faire publier le miracle si vous daignez m'exaucer ! » Fréquemment il répétait cette invocation ou autres de sa dévotion. Le mieux ne tarda pas à se faire sentir ; il entra en convalescence et put reprendre sous peu son office de carrossier. Fidèle sa promesse le miracle fut publié peu après dans le journal " La Epoca ».

(Extrait d'une publication périodique de nos Frères de Mexique).

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 Election d'un Frère Provincial.

 Le C. Frère James, Provincial des Iles Britanniques, étant arrivé au terme de la période triennale pour laquelle il avait été élu, le Conseil Général, conformément à l'art. 181 des Constitutions,  avait à pourvoir par une nouvelle élection au gouvernement de la province, C'est ce qu'il fit dans sa séance du 23 mai. L'élu fut le C. Frère Bonaventure, Directeur de la maison d'Atlhone Irlande. J'ai la confiance que tous nos Frères des Iles Britanniques auront à cœur de faciliter au nouvel élu l'accomplissement de l'importante et lourde charge qui vient de lui être confiée.

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 Frères dont avons appris la mort depuis la Circulaire

du 19 mars 1919,

 Noms des Défunts                                 Lieux des décès                    Date des décès

 

F. Paul-Cyprien                       profès perp.    Stanleyville (Congo belge      20 janvier 1919

 Lagier Frédéric                      juvéniste          Bussolino (Piémont)               20

F. Kilianus                                Profès perp.    Stanleyville (Congo belge)     1 février ‘’

 Marban Gaspard                    Postulant         Bairo Canavese (Piémont)    1 mars

F. Papinien                              Profès perp.    Mittagong (Australie)              12 ‘’

F. Gontrand                              stable               Varennes(Allier)                      2 avril

F. Térence                               ‘’                       Vintimille (Italie)                       11 ‘’

F. Joseph-Euchariste             Profès perp.    N D. de l'Hermitage (Loire)    11 ’’    

F. Joseph-Vindicien               Profès temp    se Hyacinthe (Canada)          20 ‘’

F. Colinus                                 Profès perp. SI Genis-Laval (Rhône)             23 ‘’

F. Théoneste                           ‘’                       Varennes-s-Allier (Allier)        10 mai

F. Marie-Gustave                    ‘’                       Bruxelles (Belgique)               13        ‘’

F. Achillas                                ‘’                       Pignan (Hérault)                      16.       ‘’

F. Adalbérius                           ‘’                       Clamart (Paris)                        22        ‘’

F. Isméon                                 Stable              Pontes (Espagne)                   23        ‘’

F. Adorator                              "                        Mendes. (Brésil)                      30        ‘’

F. Agathonicus                        Profès perp.    N. D. de l'Hermitage (Loire)   30        ‘’

 

 La présente circulaire se lira en communauté, à l'heure ordinaire de la lecture spirituelle.

Recevez, Mes Très Chers Frères, la nouvelle assurance de mes meilleurs sentiments de religieuse affection paternelle et d'entier dévouement en Notre Seigneur.

     Fr. STRATONIQUE, Sup. Gén.

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