17/Sep/2019 MAISON GéNéRALE

Créer des synergies pour encourager la famille mondiale

Du 9 au 13 septembre, pendant la session plénière du Conseil général, le Supérieur général et ses Conseillers ont rencontré les responsables des Secrétariats et des Départements de l'Administration générale. L'objectif de cette semaine, qui se tient pour la troisième fois cette année, est de créer des synergies et de travailler pour que l'animation de l'Institut se fasse de manière coordonnée.

Dans cette session, pour la première fois, deux jours ont été consacrés à la formation des participants. Les autres journées ont été caractérisées par le travail de coordination entre les régions, spécialement celles de la mission et de la vie mariste, avec les Conseillers de liaison respectifs. Un accent particulier a été mis sur la coordination des travaux d'animation en fonction de l'avancement de chacune des 6 régions de l'Institut, avec l'aide des conseillers de liaison de chaque région. Ángel Diego García Otaola, nouveau directeur du Secrétariat de Solidarité, qui fait partie de l'équipe depuis début septembre, a participé pour la première fois.

 

Atelier sur la protection de l'enfance

Lundi et mardi, les participants ont réfléchi sur la crise mondiale causée par la maltraitance des enfants. Le premier jour, le Supérieur général, Frère Ernesto Sánchez, a partagé son expérience lors de la rencontre tenue au Vatican en février dernier sur " la protection des mineurs dans l'Église ". En premier lieu, il a souligné les points qui ont retenu son attention et enfin, ce qu'il a appris au cours de cette expérience qu'il a résumé en 5 thèmes différents : les victimes au centre ; l'attention à la formation initiale et continue ; le rôle des femmes ; de meilleures politiques et protocoles de protection ; une communication transparente, efficace et professionnelle.

La deuxième journée a été coordonnée par les Conseillers généraux, les Frères Ben Consigli et Ken McDonald. Ce fut une occasion unique de prendre conscience de la réalité de l'Institut, et il a été souligné que la question de l'abus des mineurs représente un problème global qui affecte tous ceux qui sont engagés dans la mission mariste, partout dans le monde. Les participants continueront alors à se demander ce qui peut être fait, de manière proactive, pour répondre à la crise, conscients que s'excuser ne suffit pas.

Au cours de ces journées, on a rappelé aux participants les trois documents dont dispose l'Institut et qui servent de paramètres pour animer l'action au niveau institutionnel : le document 2012 sur les procédures standard de l'Institut qui sera révisé prochainement ; la déclaration du XXIIe Chapitre général, adressée aux victimes d'abus et le document du Conseil général "Une réponse à la crise mondiale des abus sexuels", en vigueur depuis février dernier qui sont les recommandations du Conseil général aux provinces.

Il est apparu clairement que, pour les Maristes de Champagnat, le point de départ qui doit guider l'action pastorale et missionnaire est que Marcellin Champagnat a aussi vécu des situations de violence et ne les a pas tolérées.

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